Alain_Dubois

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Billet de blog 29 janvier 2020

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Prédation sexuelle dans l'enseignement public: pourquoi ce silence?

Mon billet sur la prédation sexuelle à l'école, au collège, au lycée, à l'université, publié le 19 novembre 2019 sur Mediapart, n'a suscité quasiment aucune réaction, question, commentaire ou réponse. J'aimerais comprendre pourquoi.

Alain_Dubois

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

Le 19 novembre 2019, il y a donc plus de 2 mois, je publiais sur mon blog Mediapart un billet intitulé "Prédation sexuelle: heureusement, le monde de l’enseignement public est épargné !"

Je n'y mentionnais aucun nom, aucun lieu ni aucune date, mais tous les faits dont il y était fait mention étaient avérés. Je pourrais fournir toutes les informations supplémentaires nécessaires si on me les demandait. Mon propos toutefois n'était pas d'attirer l'attention médiatique sur moi, mais de susciter une prise de conscience et peut-être un débat. Je pensais que la rédaction de Mediapart, média qui a beaucoup fait parler de lui à l'occasion d'enquêtes sur la pédophilie, le harcèlement sexuel et des sujets voisins ces derniers temps, manifesterait quelque intérêt pour les questions soulevées dans mon billet.

Celui-ci fut accueilli par la plus totale indifférence, que ce soit de la part de cette rédaction comme de celle des lecteurs et abonnés.

Coïncidence malheureuse? Ce billet serait tombé dans le grand trou des billets que quasiment personne ne lit, car ils ne sont affichés que pendant quelques heures ou minutes sur les pages visibles en ouvrant le site, puis disparaissent parmi les milliers de messages qui permettent à des milliers de gens de flatter leur ego (la minute de célébrité à la la mode Andy Warhol) et à Mediapart d'avoir des milliers d'abonnés payants...

Je ne peux pas imaginer que tout le monde en France pense qu'il n'y a pas de pédophilie ou de harcèlement sexuel dans l'école de la République, dans les lycées et collèges, dans les universités et autres établissements d'enseignement supérieur.

Ou que le sujet serait "gênant" et malvenu parce qu'il y aurait parmi les personnes en vue de notre pays des cas de relations passées entre enseignant adulte et élève mineur, celui-ci ayant été bien entendu dès le début "consentant" - ce qui ne serait pas acceptable pour une actrice mais tolérable pour un enfant alors encore inconnu...

Donc j'aimerais comprendre ce silence et cette absence de réaction.

Alain Dubois

29 janvier 2020

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