Population enfermée mais malades en vadrouille au désespoir des urgentistes
Le gouvernement peut-il enfermer sa population en prétextant la sécurité de tous tout en disséminant des malades dans des régions moins touchées par le Covid19 ? La question du risque de contamination que représente cette valse de TGV n'est pas évoquée. Le Temps évoque ce que nous ignorions : les aspects médiatiques et le désespoir des urgentistes.
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Un article du Temps mentionne "Des patients évacués de Paris vers la Bretagne, au désespoir des urgentistes". La question du risque de contamination que représente cette valse de TGV avec des malades en vadrouille n'est pas posée. Le Temps évoque par contre ce que nous ignorions : les aspects médiatiques du transport des malades et le désespoir des urgentistes. Le gouvernement peut-il enfermer sa population en prétextant la sécurité de tous et disséminer des malades dans des régions moins touchées par le Covid19 ?
Des patients évacués de Paris vers la Bretagne, au désespoir des urgentistes
Le premier TGV médicalisé évacuant d'Ile-de-France, vers la Bretagne, des malades du coronavirus est parti mercredi de la gare d'Austerlitz à Paris, a constaté une journaliste de l'AFP vers 11h.
Vingt-quatre patients sont à bord de ce train à destination de Saint-Brieuc et Brest. Un deuxième TGV doit partir à 12h05 vers Rennes avec douze autres malades, pour soulager les hôpitaux d'Ile-de-France, désormais région française la plus touchée par l'épidémie de Covid-19.
Ces déplacements font l'objet d'une controverse croissante. Les représentants des urgentistes, notamment, jugent qu'il s'agit d'opération médiatiques qui consomment énormément de ressources et accaparent du personnels plus utiles dans les hôpitaux: à leur sens, il serait beaucoup plus rationnel d'amener personnels et matériels des régions moins touchées, dans des locaux supplémentaires réquisitionnés.