Nos pensées vont vers la mémoire de Naomi ainsi que vers la famille Musenga qui mène un juste combat afin d'obtenir toute la lumière.
Ils veulent la vérité sur les négligences et l'absence de supervision qui ont contribué à la mort de Naomi, ainsi que sur les carences graves qui ont suivi son décès.
Ainsi l'autopsie n'a été réalisée que 5 jours plus tard. Le parents ont rencontré de nombreuses difficultés pour obtenir des éléments d'information.
L'attitude des responsables médicaux auxquels ils ont eu à faire face semble particulièrement choquante.
Notre entier soutien à leur détermination.
Le dysfonctionnement dramatique et sans doute mortel dans ce cas renvoie aux graves problèmes de qualification et de formation qui minent les hôpitaux. Les alertes sont nombreuses à ce sujet depuis longtemps
Un vaste mouvement de protestation est d'ailleurs en cours de préparation à partir d'un appel de médecins hospitaliers. Ses initiateurs révèlent que le gouvernement prépare 1.2 milliards de baisse de la masse salariale des hôpitaux de 20118 à 2022 , ce qui correspond à la réduction de 30 000 postes en trois ans. Ils exigent l'arrêt immédiat de toute baisse de dotation, face à une pénurie de personnels déjà criante. De plus le risque existe d'une offensive d'Emmanuel Macron contre les hôpitaux publics en tirant prétexte de leur mauvais fonctionnement, selon la méthode déjà utilisée à l'encontre de la SNCF.
La défense d'un véritable service public de la santé, capable de répondre aux besoins et demandes des patient.e.s, est plus que jamais d'actualité.