Devant les caméras de France 3 et BFMTV, le président de la République a lâché : “Certains, au lieu de foutre le bordel, feraient mieux d'aller regarder s'ils ne peuvent pas avoir des postes” (à Ussel). Cette phrase n’est pas sans rappeler celle qu’Emmanuel Macron avait lancée à deux militants de la CGT opposés à la loi Travail. “Vous n'allez pas me faire peur avec votre tee-shirt. La meilleure façon de se payer un costard, c'est de travailler”.
Mercredi matin, Emmanuel Macron se rendait dans la ville d'Egletons, en Corrèze, pour y inaugurer le nouveau campus d'un établissement supérieur. Des salariés et anciens employés licenciés de l'usine GM&S de la Souterraine dans la Creuse souhaitaient pouvoir interpeller le président, mais des affrontements les ont opposé aux forces de l'ordre.
Le mépris s'amplifie déjà en juillet dernier, avec sa phrase sur les "gens qui ne sont rien" puis en août, il évoquait la "France n'est pas un pays réformable " et ensuite en septembre les "fainéants".
@ellensalvi Sur les 277 salariés de #GMS, 156 vont perdre leur emploi. Le “bordel” pour les uns, la “colère” pour les autres.
"C'est la boule au ventre que Didier Soulas, 30 ans d'ancienneté, a ouvert sa boite aux lettres ce mardi. Il n'est pas le seul. Ils sont 156 à redouter ce fameux courrier recommandé, comme Romuald Kroumi, jeune père de famille de 30 ans, 5 ans d'ancienneté. D'autre pères et mères de famille l'ont reçu....des anciens collaborateurs mais aussi et surtout des jeunes."