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Billet de blog 6 septembre 2018

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Jean-Luc Mélenchon : personnalité politique en activité préférée des français

Selon la dernière édition du baromètre Yougov pour Cnews et le Huffpost, Emmanuel Macron fait l'expérience d'une impopularité au plus haut depuis le début du quinquennat, 23% d'opinions favorables (contre 27% le mois dernier). Ce sondage nous indique également que Jean-Luc Mélenchon devient la personnalité politique préférée des français.

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Selon la dernière édition du baromètre Yougov pour Cnews et le Huffpost, Emmanuel Macron fait l'expérience d'une impopularité au plus haut depuis le début du quinquennat, 23% d'opinions favorables (contre 27% le mois dernier).
Ce sondage nous indique également que Jean-Luc Mélenchon suite à la démission de Nicolas Hulot qui a décidé d'arrêter la politique devient la personnalité politique préférée des français.

On doit également noter dans ce sondage qu'il est la personnalité politique préférée des 18-34 ans ( 30%) très loin devant toutes les autres personnalités.

Illustration 1

 Acrimed :

Il ne s’agit pas de revenir en détail sur la critique des sondages en général, qui varie selon les caractéristiques des sondages considérés  : lire l’article de Patrick Champagne « En finir avec les faux débat sur les sondages » ( Acrimed ).

Plusieurs débats ont également été consacrés aux sondages, comme celui organisé le 7 janvier dans l’émission « La Fabrique médiatique » sur France Culture, qui posait la question suivante : « Les journalistes peuvent-ils se passer de sondages ? » Une question posée notamment suite à l’annonce du journal Le Parisien de sa décision de « faire une pause » dans ses commandes d’enquêtes d’intentions de vote - sans toutefois s’interdire de commenter celles des confrères.

L’occasion pour Acrimed de republier un texte de Patrick Champagne, sociologue, membre fondateur d’Acrimed et auteur, entre autres, de Faire l’opinion : le nouveau jeu politique. À la lecture de ce texte consacré, comme son titre l’indique, aux faux débats sur les sondages, et publié sur notre site en... 2006, on se rendra compte que les problèmes et les prétendues solutions n’ont malheureusement guère changé (Acrimed, le 9 janvier 2017).

Dès le début des années 1970, une critique scientifique radicale était portée à ce type d’enquête par Pierre Bourdieu dans une conférence intitulée « L’opinion publique n’existe pas » [1] qui fit alors grand bruit dans le petit milieu du sondage. Si, d’un point de vue scientifique, on pouvait penser que tout était dit, et que le débat était clos, c’était sans compter sur l’emprise, sur les instituts de sondage, de ceux que Bourdieu avait appelé, dans un article de la revue Minuit paru en 1972 [2], les « doxosophes », ces savants de l’apparence qui « ne font que donner les apparences de la science sur un terrain où les apparences sont toujours pour l’apparence ». Particulièrement actifs, ils multiplièrent les enquêtes par sondage sur tous les sujets imaginables, posant inlassablement leurs questions standardisées (« vous, personnellement, que pensez-vous de… ? ») à une population qui, très largement, n’en pensait rien mais qui permettait d’imposer progressivement leur vision de l’opinion publique.

Aujourd’hui, la pratique semble entrée dans les mœurs et ne semble plus susciter de polémiques. Si, parfois, les sondages font encore « la une » des journaux, c’est moins désormais parce qu’on en contesterait encore la fiabilité que du fait de détournements financiers et de commandes excessives, voire scandaleuses, par le milieu politique, de sondages auprès des divers instituts qui se sont multipliés.

Illustration 2

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