C'est lors d'un débat organisé à la Stanford Graduate School of Business, en novembre 2017, que l'homme d'affaires a exprimé sa pensée : "Je pense que nous avons créé des outils qui déchirent le tissu social". "Il n'y a pas de discours citoyen, pas d'entraide, il y a de la désinformation", précise Chamath Palihapitiya, qui tente d'alerter les utilisateurs réguliers : "Vous ne le comprenez pas, mais vous êtes programmés (...) Et maintenant c'est à vous de décider ce que vous voulez abandonner, à quel point vous êtes prêt à renoncer à votre indépendance intellectuelle".
Il critique les fonctionnalités de Facebook, notamment les « likes », et leurs conséquences qui provoquent une réaction cognitive positive chez les utilisateurs, ce que Sean Parker, ex président de FaceBook, confesse "la carotte de Facebook : la dopamine". Sean Parker précise que les créateurs des réseaux sociaux « exploitent une vulnérabilité de la psychologie humaine » en élaborant une « boucle de feedback de validation sociale. ». Cela induit des comportements addictifs, où l’on publie des messages pour obtenir une forme de gratification avant de considérer l’intention de partager du contenu ou d’échanger. Et de conclure « Dieu seul sait ce que ça fait aux cerveaux des gosses. »
"La vie privée n'existe pas sur Facebook ! Facebook est fait pour avoir une vie publique ! Vous vous affichez sur le Net avec nos outils, donc vous ne voulez pas de vie privée, donc je m'assoie dessus et cela va aller en empirant !" C'est en substance ce que déclarait le fondateur de Facebook, Mark Zuckerberg, début 2010. Le modèle économique de FaceBook c’est « le vol des données personnelles » et il lui permet de devenir la 6e fortune mondiale.
"C’est bien le peuple qui délaisse la liberté, et non pas le tyran qui la lui prend."
Étienne de La Boétie : "Discours de la servitude volontaire" 1548 !