Après les "fainéants" et le "ceux qui foutent bordel", le chef de l'État utilise de nouveau des mots très polémiques et méprisants.
Arrivé en Guyane jeudi à la mi-journée dans une ambiance très tendue, des affrontements ont éclatés à Cayenne entre les forces de l'ordre et des manifestants du collectif " Pour que la Guyane décolle" , le président de la République a rapidement lâché : "Je ne suis pas le père Noël parce que les Guyanais ne sont pas des enfants."
En effet que ce soit pour les salariés de GM&S, les Guyanais ou pour l'immense majorité des Français, le président Macron, n'est vraiment pas un père Noël.
Macron un père Noël uniquement pour les premiers de cordée :
Emmanuel Lévy ( Marianne ) : "Que les riches se rassurent, avec eux la République est bonne et généreuse. A tel point qu'elle, qu'on dit impécunieuse au point de soutirer 5 € par mois aux bénéficiaires de l'aide personnalisée au logement, s'apprête à leur rendre de l'argent… On savait que la réforme de l'impôt de solidarité sur la fortune (ISF) transformé en impôt sur la fortune immobilière (IFI) coûterait cher, au moins 3,5 milliards d'euros. Mais on ne connaissait pas le détail. De l'aveu même de Bruno Le Maire, ministre de l'Economie, les 1 000 premiers contributeurs à l'impôt de solidarité sur la fortune verront leur imposition baisser de 400 millions. Soit en moyenne 400 000 € chacun. Pour les 100 premiers, ce sera 126 millions, soit 1,26 million d'euros par foyer fiscal."
On n'a pas besoin de Père Noël, on a juste besoin d'un gouvernement qui se rende compte qu'en France rien ne va , les inégalités augmentent et la colère monte face à cette politique pour les riches et cet enchaînement de propos méprisants