J'ai à un moment parlé de questions auxquelles les médias mainstream non seulement ne s'attaquaient pas, mais qu'ils avaient le culot de ne jamais poser. Il me semble qu'avec les notes prises depuis près de deux ans au fur et à mesure des choses, et résumées dans les six épisodes du "Journal d'un complotiste" (le premier ici), on voit que les questions n'ont pas manqué pas de se poser !
Bref il est difficile pour moi d'imaginer qu'aucun journaliste ne se soit jamais interrogé sur aucune de ces questions, n'ait jamais tiqué sur aucun des dizaines de points soulevés. C'est pourquoi j'en ai conclu à un moment que soit ils avaient eu des ordres qu'ils avaient décidé de suivre, soit qu'ils s'étaient réunis entre eux pour adopter une ligne de conduite qu'ils n'avaient jamais ensuite remis en question. La question étant bien sûr été celle d'une responsabilité qu'il y aurait eu à ne pas disperser les esprits afin que les décisions sanitaires prises par le gouvernement soient suivies : que la stratégie gouvernementale ne soit pas rendue impossible et ait donc une chance de réussir. Admettons.
Le problème d'avoir fait ce type de choix, c'est qu'ensuite on est est bien obligé de se taire devant les couleuvres incessantes qu'on voit passer sous ses yeux. Sans revenir sur ceux qui ont fait leur cheval de bataille de tel ou tel dada qui les occupait (en se trompant de cible donc), j'ose quand même imaginer qu'avaler des couleuvres, ça n'a pas du plaire à tout le monde à Médiapart. Bref, ça fait près de deux ans qu'on est dans un merdier sans nom. On en est aujourd'hui à près de 90 % des plus de 20 ans vaccinés et ça semble ne jamais suffire. En outre, il n'est pas impossible que les derniers variants soient les ultimes soubresauts d'un virus en fin de course : delta a en effet du faire dans les 4 ou 5.000 morts en septembre en France, à comparer aux 30.000 environ pour chacun des variants antérieurs ; quant à o-microne, on en est sauf erreur à zéro morts en Afrique du Sud depuis un mois et demi qu'il y circule !
Ma question est donc la suivante : combien de temps encore faudra-t-il attendre avant que Médiapart ne s'occupe enfin de toutes ces couleuvres qu'il a du avaler ? Avant qu'il ne fasse enfin les travail d'investigation pour lequel il a pourtant toujours pris fait et cause ? Faut-il qu'on en ait définitivement fini avec ce virus ? Que la planète entière en soit débarrassée ? Ou encore faut-il attendre cette fois les élections ?
Mais qui dit qu'une nouvelle note ne tombera pas sur ses bureaux, comme quoi un tel revirement pourrait être nuisible à l'avenir, au cas où un nouveau virus encore plus dangereux débarquerait dans deux ans et que ce serait faire douter les gens et ainsi hypothéquer sur la prochaine stratégie de nos génies politiques ? Tergiverseront-ils aussi deux ans pour savoir quoi faire ? Et si le prochain fait 30 % de létalité, nous entendrons-nous encore dire qu'il faut écarter d'un revers de main tout forme de traitement, certes sans doute non miraculeux mais mieux que rien en attendant la nouvelle merveille technologique vaccinale en cours d'étude, sous prétexte de faire unité et de ne pas perturber la réflexion des grands sages encore et toujours réunis en conseil de défense ?
Quand, Médiapart ?