"J'ai tenu à rappeler la différence entre crime raciste et un acte terroriste : la différence c'est l'adhésion ou pas à une idéologie politique revendiquée" (Éric Dupont-Moretti).
Mais quelle foutaise !
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Sauf erreur, il se trouve que tous les attentats islamistes ont été qualifiés de terrorisme au début. C'est ensuite que ça s'est compliqué. C'est ensuite qu'on a commencé à parler "d'actes de déséquilibrés". Et dans mon souvenir, d'abord très largement pour les attentats non-islamistes.
Et si je me souviens de cette époque, c'est parce que moi, je parlais de déséquilibrés (de "tarés" ). Sauf que c'était pour dire un certain nombre de musulmans isolés, quand aucun attentat musulman n'était jamais considéré comme produit par un déséquilibré !
Morretti a du avaler son chapeau pour sortir ce genre de lâcheté. Il avait pas la tête d'un type à la conscience tranquille en le disant.
https://blogs.mediapart.fr/aldo-b/blog/220321/cinquante-nuances-dislamophobie
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Raciste ou pas raciste, on s'en fout. Je ne sais si la définition a évolué, si on l'a faite évoluer selon ce qui arrangeait ou si elle est ambiguë dès le départ, mais je pense que si un type débarque et tue au hasard des inconnus : au hasard, mais ciblés pour une appartenance à quoi que ce soit, ça devrait suffire pour parler de terrorisme (d'ailleurs, on terrorise au moins cette communauté).
S'ils veulent une définition, qu'ils prennent celle-là !
Tuer 50 mômes dans une école, c'est pas un acte terroriste ?
De même, déséquilibré ou pas, on s'en fout. Si cette notion peut intervenir dans le cadre juridique pour établir la responsabilité d'un type, elle n'a rien à voir avec l'appellation "terroriste" : ce sont les actes qui sont "terroristes"... et pas selon qui les exécute. Bref, le type peut être cliniquement considéré comme "fou" (ou ce qu'on appelait "fou" jadis), c'est pas ça qui change la nature de ses actes.
D'ailleurs et puisqu'il est question de "déséquilibrés", comment considérer autrement quelqu'un qui vient massacrer des gens qu'il n'a jamais vu ?
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Personne n'en a jamais marre de se faire manipuler par les mots ?
Et pourtant, les mots ont (ou avaient) un sens...