Rien n'empêche Netanyahou et Tsahal de poursuivre leur activité génocidaire avec la complicité active des États-Unis, de la France et de la Grande-Bretagne.
JOURNAL LE MONDE
La Cour internationale de justice (CIJ) des Nations unies a ordonné à Israël de prendre toutes les mesures nécessaires pour empêcher les actes de génocide contre la population palestinienne de Gaza, en évitant toutefois d'adopter la mesure la plus catégorique : demander un cessez-le-feu dans la bande de Gaza. Les juges n'ont pas demandé à l'État juif d'arrêter son offensive militaire dans l'enclave, qui a déjà fait plus de 26 000 morts, mais la demande faite à Israël de permettre "l'acheminement de l'aide humanitaire essentielle dont les Palestiniens ont un besoin urgent" montre que le tribunal, la plus haute instance judiciaire de l'ONU, est "conscient de la tragédie humaine qui se déroule dans la région", comme l'a indiqué sa présidente, Joan Donoghue.
JOURNAL EL PAIS
Parmi les mesures ordonnées par la CIJ, Israël doit s'assurer que ses troupes ne commettent pas d'actes de nature génocidaire, que l'incitation au génocide est empêchée et punie, et que la destruction des preuves des crimes est empêchée. En outre, Israël doit rendre compte à la CIJ de son respect de ces mesures dans un délai d'un mois.
Dans ce contexte, le tribunal a demandé instamment "la libération immédiate et inconditionnelle des otages israéliens détenus par la milice islamiste, et d'autres groupes".
Bien que les mesures provisoires soient contraignantes pour les parties, il est possible que le gouvernement du premier ministre Benjamin Netanyahu ne les respecte pas car le tribunal n'a pas la capacité de s'en assurer. D'où le recours au mécanisme exécutif appliqué par les juges en demandant à Israël des rapports sur ce qu'il fait. L'article 41 du statut de la CIJ stipule qu'elle doit faire rapport au Conseil de sécurité de l'ONU sur la décision prise. Le Conseil peut soit rappeler à Israël de se conformer aux ordres des juges, soit prendre ses propres mesures. Il n'est pas obligé de le faire et, s'il le fait, il s'appuie sur la Charte des Nations Unies.
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En bref : rien n'empêche Netanyahou et Tsahal de poursuivre leur activité génocidaire avec la complicité active des États-Unis, de la France et de la Grande-Bretagne.