Dans son article "la chasse à la Pingeot et ses simagrées", Antoine Perraud couche sur le papier les moeurs de la grande famille de l'intelligentsia. D'aucuns s'en souviendront, monsieur Perraud... C'est pourquoi nous apportons ici notre modeste soutien en publiant ci-dessous le billet littéraire de notre blog.
Dans ce troisième livre de Meša Selimović quenous vous conseillons, La Forteresse (Motifs, novembre 2007, 536 pages, 10 €), vous serez plongés dans le Sarajevo du XIXe siècle, sous la domination turque, où ne pas se taire n'était pas sans conséquences. L'auteur y aborde les thèmes de la destinée et du sentiment de culpabilité : il le traite avec la sagesse et le style que nous lui connaissons.
Au lieu de succomber aux sirènes médiacrates qui vous bombardent simultanément de louanges sur quelques derniers produits formatés d'éditeurs industriels, sortez des sillons tracés d'une presse littéraire de connivence, lisez tranquillement un grand roman de Meša Selimović : La Forteresse.
Alexandre Anizy