Ce lien de chair indéfectible
- sauf à laisser la petite chose inanimée
Pour cette exposition, Louise Bourgeois avait peint plusieurs portraits d'Eugénie Grandet.

Une femme avec tout un tas de liens qui traversent et relient son corps.

Louise Bougeois : "On dit que si les filles obéissent à leur père elles deviennent des victime, comme Eugénie Grandet. J’ai eu un très grand désir de revanche contre mon père, qui essayait de faire de moi une Eugénie Grandet."
Louise Bourgeois encore : "Je ne pouvais pas m'en sortir avec toute la vie affective que la famille exige de vous. (...) Par conséquent, d'être sculpteur, c'est une certaine technique pour être d'accord avec tout le monde. C'est à dire que je me refuge... je cherche refuse dans une occupation, dans un art qui ne fait de mal à personne."
L'exposition "Moi, Eugénie Grandet..." est à la Maison de Balzac, à Paris, jusqu'au 6 février 2011.