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Billet de blog 6 décembre 2011

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Germanophobie: Mélenchon se trouvait-il en reste ?

"Papandréou est l'héritier de la ligne Blair-Schröder. Tous ces gens ont capitulé sans combattre. Le choc décisif s'est produit en Grèce: président de l'Internationale socialiste, Georges Papandréou a cédé devant tous les diktats et le reste a été emporté. C'est un événement fondateur, comme la capitulation des députés allemands du SPD au moment de voter les crédits de guerre: c'est ce qui a alors déclenché l'affrontement en 1914." JL. Mélenchon dans Marianne du 3 au 9 décembre 2012. Une fois de plus Mélenchon montre son sens de la mesure.

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"Papandréou est l'héritier de la ligne Blair-Schröder. Tous ces gens ont capitulé sans combattre. Le choc décisif s'est produit en Grèce: président de l'Internationale socialiste, Georges Papandréou a cédé devant tous les diktats et le reste a été emporté. C'est un événement fondateur, comme la capitulation des députés allemands du SPD au moment de voter les crédits de guerre: c'est ce qui a alors déclenché l'affrontement en 1914." JL. Mélenchon dans Marianne du 3 au 9 décembre 2012. Une fois de plus Mélenchon montre son sens de la mesure.

Papandréou est convoqué au tribunal de l'histoire. Son attitude politique serait grosse d'un événement fondateur comparable à celui qui déclencha la première guerre mondiale. Au passage Mélenchon oublie que les socialistes français votèrent eux-aussi les crédits de guerre en 14 et que pas conséquent ce n'est pas " la tare " du seul SPD allemand. Mais on n'est pas à une germanosaloperie près chez les hystéro-souverainistes. Mélenchon oublie également que les crédits de guerre ne furent pas le facteur déclenchant de la guerre de 14-18. Mais chez les germanophobes et leurs alliés ont à le droit de réécrire l'histoire à sa guise et de rendre les socialistes allemands principaux responsables de la première boucherie du vingtième siècle.

C'est absolument délirant cette manière grossière de remettre en scène le conflit franco-allemand. La politique de Merckel et de Sarkozy est éminemment critiquable. Qu'y a-t-il de comparable entre 1914 et 2011 ? Que cherchent les Mélenchon et autres Montebourg par leurs évocations du nationalisme à la Bismark et du conflit mondial ? Où veulent-ils en venir à force de vouloir réouvrir de vieilles plaies ? A quoi leur sert ce manque de respect à l'égard de nos amis allemands ? Pourquoi blesser et diviser par des mots de revanchards au moment où justement il faut tenter de réunir l'Europe qui menace de partir en morceaux ?

Ce Monsieur Mélenchon, qui fut jadis tout de même mieux inspiré et qui a attrapé maintenant comme il le dit lui-même la "religion républicaine" (on n'est pas à un oxymore près) est tout comme son copain Montebourg, un fouteur de merde.

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