Tout à l'heure dans la rue, je constate beaucoup de monde présent, comme si tout le monde en vacances. C'est dommage, le temps pas beau et beaucoup de gens se promènent. La vie est faite mal. Ou alors gens pas en vacances. C'est mal aussi car mieux vaut travailler avec soleil. Le travail, ça n'a pas l'air d'aller bien avec Paris. Mais les gens de Paris obligent eux mêmes très forts à se faire attraper par le job. Mais ils n'aiment pas ça. Le job non plus n'aime pas eux, on dirait. C'est drôle. Est-ce qu'on dit drole pour le travail? Non, je crois bien.
En fait, beaucoup d'entre elles, les gens sur les trottoirs, sont travail. Gens sont entre deux rendez-vous profession. Gens qui vont d'un travail à un autre. Gens qui échappent au travail comme gens en vacances qui s'échappe aussi du travail.
Il y a des personnes par centaines. Une personne sort du métro. Je vois elle parce que tout habillée de jaune. Elle sort liberté du travail mais le travail la rattrapage avec le smartphone qui sonne. Quand le smartphone sonne le travail revient. Smartphone travail reprend, comme une policier, la vie fugitive. C'est dommage.
La rue est les grands boulevards. Beaucoup de jambes marchent. Beaucoup de téléphones sonnent. Beaucoup de bruits. Ça oui beaucoup de bruit voitures et paroles qui s'envolent. Des gros nuages de bruits en plus des gros nuages de pluie. Est ce qu'on dit nuage de bruits? Il y a sur le net des nuages de mots, je crois. dans la vie, c'est les nuages sons.
Je marche beaucoup, éloigné de l'Opéra. Je croise la Seine. De loin, je vois la tour Eiffel. Je n'ai pas d'appareil photographique pour prendre en mémoire. Je dois regarder longtemps pour garder souvenir fort. Être là me donne des larmes. La tour Eiffel est un objet laid mais très symbolique, très expressif. Alors je pleure parce que c'est Paris.
Je me dis: voilà, c'est la tour Eiffel parce que je suis à Paris. La tour Eiffel objet laid beau. Est qu'on dit laid beau?
Il y a beaucoup de gens. Je mange pomme rouge dégueulasse sur un petit baton...chère, très chère pomme d'amour. J'achète un bouteille d'eau. On dit pas dégueulasse, je crois.
Bateau passe. Bus impérial passe. Pigeons et morceaux de papier, passent. Un casquette se vole.
Je marche Paris encore. Il y a foot esplanade invalides.
Boulevard du montparnasse, la fatigue vient. Je ne sais pas, je prends un bus qui passe. Je continue. Devant une église, je descends. Je demande une femme quel bar il faut aller? Elle hésite. La coupole, le select ou le dôme. Nous allons boire un verre au select. Elle est assise en face de moi à me parler de Montparnasse. Elle me dit que je devrais aller boulevard Saint Michel et au musée du louvre battre un record de visite avec elle. Elle bois un coca. Elle a de jolie lèvres. On dirait des fleurs. Non, je me suis dis, on dirait des vagues, un belle vague, deux belles vagues l'un sur l'autre.
Et puis la nuit est venue. Il a plu. C'est bien Paris. Le travail s'en va. Il se fait comme le discret. A six heures la matin, il revient. Elle est déjà repartie la dame qui m'a donné le nom de Select pour boire un et deux verres avec moi. Je dormis. Elle partie sans dire rien. Sans bruit, sans pluie, elle aussi la discrète. Odeur à elle, dans ma chambre, comme un nuage qui reste.
Masque...Tu devrais venir à Paris