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Billet de blog 19 mars 2014

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Staline is back again!

Mélenchon l’a dit : Poutine ne pouvait laisser l’Ukraine sortir de son orbite. Il sait de quoi il parle le bougre.

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Mélenchon l’a dit : Poutine ne pouvait laisser l’Ukraine sortir de son orbite. Il sait de quoi il parle le bougre.

Dès qu’un dictateur de gauche pointe son nez, l’ancien et brillant sous ministre à l’enseignement professionnel, copain de Clémentine Autain,  semble se satelliser autour de lui. Chavez, le régime Chinois,  avec Mélenchon être de gauche, c’est avoir des couilles grosses comme celles de Poutine. Ce n’est pas grave que Mélenchon insulte les journalistes parce qu’il lui casse une fleur de son par-dessus dans une manif. Encore que…

Ce qui est grave, c’est la triste réalité que le totalitarisme russe n’est pas mort et que l’expansionnisme de Poutine n’est pas près de s’arrêter. Ce qui est grave aussi, c’est que face à ce néo stalinisme, un ultranationalisme de développe en Ukraine. Les acteurs sont en place, une nouvelle tragédie commence. Le totalitarisme est un pas de deux.

L’Europe est impuissante et on voit mal les Etats Unis décider, seuls, une action efficace dans une période plutôt isolationniste de leur politique extérieure. Quand à la Chine…passons.

Le deuil du communisme n’est pas fait. Pire le communisme n’est pas mort. L’extrême droite qui se développe en Europe est un des signes manifestes de la survivance de cet accident historique que fut le communisme stalinien. Le néo national-socialisme dans un même mouvement dialectique survit à l’épreuve du temps et se nourrit de la survivance totalitaire russe. Le discours de Poutine sur la place du Kremlin reproduit par le journal Le Monde en est une illustration parfaite : 

" l'impossible s'est produit " avec la dislocation de l'URSS et la séparation de l'Ukraine et de la Russie au début des années 1990, le président russe a souligné : " Lorsque la Crimée est soudainement devenue une partie d'un autre pays, c'est alors que la Russie a éprouvé le sentiment que non seulement quelque chose lui avait été volé, mais qu'elle avait été dévalisée." Rouge et brun à la fois, on en est là encore aujourd’hui ! Personne ne peut s’exonérer de la cécité dont nous, européens, avons fait preuve durant toutes ces années de latence active qui virent la Tchétchénie, la Géorgie et combien d’autres satellites, petits et gros, normalisés par le grand frère moscoutaire.

Staline is back again!

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