Un cas d’école: la FIV

Un cas d’école: la FIV
Le trentième anniversaire de la naissance du premier «bébé éprouvette « a donné lieu à une série d’interventions et de commentaires proches de la malhonnêteté intellectuelle;
La FIV considérée comme un «progrès» permettant le droit au bébé, droit mis en cause par la montée croissante de l’infertilité des couples.
Une certaine médecine, plus préoccupée de prouesses technologiques que de santé publique, ayant oublié sa finalité se met au service des conséquences néfastes de certains modes de vie sans en dénoncer les causes.
«C’est la vie qui semble malade dans un environnement délétère» ( Ivan Illich, La Convivialité)
René Frydman, dans un article de presse parle de «Chape de plomb en France» en ce qui concerne les recherches sur les embryons.
La vraie «Chape de plomb» concerne les causes, en grande partie environnementales de la hausse inquiétante des cas d’infertilité.
La présentation sur TF1 du problème, en a été une parodie, une caricature.
Les causes de l’augmentation:
    Le tabac
    l’obésité
    Vouloir un enfant trop tard
Le tabac: quelle aubaine: après avoir nié ses dangers, on le rend responsable de tout. A t on établi une corrélation entre une augmentation de la consommation de tabac et l’augmentation de l’infertilité?
L’obésité, peut être, mais l’obésité est elle la cause, le vrai problème n’est il pas lié aux causes de l’obésité.
Vouloir un enfant «trop tard»: n’y a t il pas là la conséquence d’un dérèglement de notre société?
Pas un mot sur la réalité des causes pourtant assez bien connues, en particulier les perturbateurs endocriniens qui ont un effet négatif, dès l’état embryonnaire, sur la capacité reproductrice de l’espèce humaine.
La volonté d’une famille d’avoir des enfants est compréhensible, la société se doit de corriger ses erreurs. Mais l’effort doit d’abord être mis sur compréhension et l’élimination des causes de ce qui devient un grave problème.