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Billet de blog 4 mars 2025

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"Jean-Louis DEBRE (1944-2025), écrivain, homme bienveillant" Amadou Bal BA

Jean-Louis DEBRE (1944-2025) homme politique et écrivain, animé de bienveillance et de compassion, un républicain, grand serviteur de l’État. Mais il est aussi profondément passionné par la littérature. J'ai recensé 32 livres à son crédit. In Memoriam

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«Jean-Louis DEBRE (1944-2025) homme politique et écrivain, animé de bienveillance et de compassion, un républicain, grand serviteur de l’État. In Memoriam» par Amadou Bal BA

Jean-Louis DEBRE n'était pas seulement qu'un homme politique, ancien maire d'Évreux, ministre de l’intérieur, président du Conseil constitutionnel ou fils de son père Michel DEBRE, un artisan de la Ve République. Il était aussi un écrivain. On se rend compte parfois que l'ancienne droite républicaine connaît mieux les Africains que les Socialistes ou le reste de la classe politique souvent paternaliste, superficielle et parfois arrogante. Il est vrai qu'il ne suffit pas de taper sur le dos d'un chef d'État africain pour être son ami. L'ancienne droite républicaine, et en particulier Jacques FOCCART, maîtrisait bien le personnel africain, avec cette stratégie séduire, pour mieux assujettir, flatter, faire de la câlinothérapie, pour dompter. Notre temps est marqué par la violence, le mépris souverain, la cruauté, l'arrogance ou l'impolitesse ; ce qui fait que la France, en particulier, est en train de reculer en Afrique, à l'image de cette gestion désastreuse, irrationnelle et violente de la relation avec l'Algérie.

Jean-Louis DEBRE, né le 30 septembre 1944 à Toulouse, qui nous a quittés le 4 mars 2025, est issu d’une famille de grands serviteurs de l’État. Jumeau avec Bernard DEBRE (1944-2020), un chirurgien et homme politique, son, père, Michel DEBRE (1912-1996), est l’un des architectes de la Ve République aux côtés de Charles de GAULLE. Sa mère est Anne-Marie LEMARESQUIER (1912-2001). Aussi, Jean-Louis DEBRE est un admirateur des grands républicains, comme Louis ARAGO (1786-1853), Jules FERRY(1832-1896), promoteur de l’école laïque ou Sadi CARNOT (1837-1891), assassiné par un anarchiste : «Le trait commun aux membres de ces familles, engagées dans l’action politique, n’est pas tant l’esprit de clan attaché à la transmission d’un patrimoine qu’un esprit civique perpétué au fil des générations : le sens de l’État, une quasi-religion de la chose publique, une foi profonde dans la République. Avec eux, celle-ci a trouvé ses héros. Ils ont légitimé des engagements politiques, justifié bien des sacrifices, suscité des vocations et parfois donné naissance à de véritables dynasties», écrit-il, en 2009, dans «Les dynasties républicaines».

Jean-Louis DEBRE a été un homme comblé sur le plan politique, administratif et juridique. Pierre MAZEAUD, originaire de Lyon, un juriste passionné d’alpinisme, un ami de son père, lui inocule le virus du droit. En effet, il a occupé les fonctions de Substitut du procureur de la République au tribunal d'Évry (1975-1977), de juge d'Instruction à Paris (1977-1986) spécialisé dans les affaires de criminalité organisée et de terrorisme, député de l'Eure (1986-2OO7) ; il a exercé de nombreuses fonctions (Conseiller général, Président de la communauté d'agglomération d'Evreux, Maire d'Evreux),  Ministre de l'Intérieur (1995-1997), Président de l'Assemblée nationale (2002-2007), Présidence du Conseil constitutionnel de 2002 à 2007 et enfin Président du Conseil supérieur des archives, de 2016 jusqu’à sa mort, survenue le 4 mars 2025.

Par conséquent, Jean-Louis DEBRE, en dépit de ses nombreuses, exaltantes et nobles occupations, auteur d’au moins 32 ouvrages, et je ne suis pas sûr d’être exhaustif, était donc un écrivain prolifique, passionné de littérature. Quand certains disent, «je n’ai pas assez de temps pour écrire», c’est une bonne excuse ; le temps une ressource précieuse, s’organise et se domestique, c’est une immense «richesse» qu’il ne faudrait pas gaspiller, dit un Sénèque, un mes maîtres à penser, un philosophe, dramaturge et directeur de conscience de Néron. Aussi, de ce point de vue, Jean-Louis DEBRE, dans son ambition littéraire, est une leçon de vie et un modèle de gestion du temps. «Dès que je le pouvais, je m’installais devant mon ordinateur pour noter ce que j’avais vu, entendu, ce dont j’avais été le témoin direct, enregistrer mes réactions, mes indignations mêlées à des souvenirs politiques ou familiaux. Cet exercice personnel, non initialement destiné à être partagé, m’a permis de rester libre dans ce que je relatais, dans mes commentaires, mes jugements, d’exprimer la vérité de mes opinions ou de mes sentiments en toute sincérité, sans contrainte, au gré de mes humeurs. Je ne relisais jamais après coup ce que je venais de rédiger, de manière à préserver la spontanéité de mes réflexions, ne pas être tenté de les atténuer ou de les corriger», dit-il dans «Ce que je ne pouvais pas dire», en homme véridique et instructif, un livre dédié, à Camille, Gabrielle, Aurèle, Vivienne, Lila-Marianne et Margaux.

Certains des ouvrages de témoignage historique ou politique de Jean-Louis DEBRE ont une dimension autobiographique. «C’est un rêve qui m’a souvent traversé, tant la présence des membres de ma famille, aussi loin qu’ils remontent dans le temps, demeure vivante au fond de moi. J’ai souvent imaginé la voix, le visage, le regard des plus lointains d’entre eux, à défaut de les avoir connus. J’essayais de savoir ce qu’ils pourraient se dire s’ils se trouvaient aujourd’hui réunis. Et quelles expériences, quels enseignements ils seraient soucieux de transmettre aux générations les plus récentes. À moi en particulier, qui ne me suis jamais lassé de les interroger», écrit-il en 2019, dans son livre «Une histoire de famille».  Jean-Louis DEBRE s'y raconte, dresse le portrait de sa famille «Je savais qu'un jour j'irais à la rencontre des miens. Je prenais des notes au hasard de conversations, de lectures, de déplacements en Alsace. J'accumulais des informations, une documentation», écrit-il. En effet, Jean-Louis DEBRE y relate retrace, de façon nostalgique et émouvante, la trajectoire de sa lignée à travers cinq générations : celles d'Anselme, de Jacques, de Simon, de Robert, de Michel, une ascendance façonnée par la tradition juive, qui opta à la fin du XIXe siècle pour la France et la République. «Un point d’histoire important doit être précisé. En 1789, la Déclaration des droits de l’homme ne concerne en fait que les Juifs parisiens ; c’est seulement le 28 janvier 1790 que l’Assemblée constituante accorde la citoyenneté active aux juifs de Bordeaux, de Provence. Et ce n’est que le 27 septembre 1791 que l’Assemblée met fin à toutes les discriminations contre les juifs alsaciens. Jusqu’à cette date, les représentants des régions de l’Est expliquaient que les populations étaient tout à fait opposées à une telle mesure et que, pour la sécurité des Juifs, il valait mieux les maintenir à part de la nouvelle société Politique. Les préjugés demeuraient très forts. On leur reprochait d’être pauvres, d’être marginaux et de parler une langue incompréhensible. À partir de septembre 1791, plus jamais la  citoyenneté des juifs en France n’a été contestée. Du moins jusqu’au 3 octobre 1940», écrit Jean-Louis DEBRE. Au cœur de son récit, une figure tutélaire, celle de son grand-père, est Robert DEBRE (1882-1978), fondateur de la pédiatrie moderne, un hôpital dans le XIXe arrondissement, où sont nés mes enfants, porte son nom. Robert DEBRE était un ami de Charles PEGUY (1873-1914), de Paul VALERY (1871-1945) et son fils, Michel DEBRE, Premier ministre du général de GAULLE, est une éminente figure politique française. À travers Michel DEBRE, son père, dont il fut le confident jusqu'à sa mort, il fait le récit de ses engagements, de son action, de sa relation et de ses échanges avec de GAULLE.

Jean-Louis DEBRE n’a pas oublié son protecteur rencontré en 1967, à Orly, Jacques CHIRAC (Voir mon article, Médiapart, 26 septembre 2019). En juriste, très républicain, ou observateur de la vie politique, notamment du fonctionnement du Conseil constitutionnel et des discours des parlementaires, il a dressé le portrait de grandes figures de la classe politique. «Voué à un certain silence, je me suis réfugié, pour contourner mon obligation de réserve, dans l’écriture de romans policiers. Ils sont certes inspirés de la réalité, je n’ai pas le talent pour tout inventer, mais demeurent un travail de fiction. Pour m’évader du quotidien, j’ai aussi publié des essais sur notre histoire républicaine. J’aime à revisiter notre passé pour mieux comprendre notre présent. Ressusciter des «oubliés» de la République, faire réapparaître des personnages jadis illustres, aujourd’hui inconnus, qui ont façonné notre société, n’a cessé de me passionner» dit Jean-Louis DEBRE, dans «Ce que je ne pouvais pas dire». Gaulliste et républicain convaincu, Jean-Louis DEBRE a disséqué les grands discours. «Moments essentiels de la vie politique, les «grands discours» peuvent susciter des engagements, vivifier des croyances, marquer le destin d'un pays, voire le modifier. Vecteurs d'espérance, ils façonnent les événements, engendrent le rêve, écrivent l'Histoire. Dans notre démocratie moderne, soumise à l'accélération du calendrier politique et à la tyrannie de l'instantané, le souffle du verbe reste en mesure d'éveiller les consciences, de frapper les imaginations, d'emporter l'adhésion», écrit-il, en 2013, dans «Ces discours qui ont marqué la République». Naturellement, il a consacré un essai politique à son mentor, Jacques CHIRAC «Pendant plus de quarante ans, Jacques Chirac a été un acteur politique incontournable d'une France en constante évolution. Mais que sait-on vraiment de lui ? Je l'ai approché plus que d'autres, mais j'ai le sentiment de n'avoir jamais vraiment percé tout ce que sa personnalité recèle. Cette part de mystère cache le vrai Chirac, l'homme de conviction, un combattant et un conquérant, toujours en mouvement, inépuisable, instinctif», écrit-il en 2017, dans «Le monde selon Chirac».

Au moment où avancent, à visage découvert, de façon méprisante, les forces du Chaos, le dictionnaire de Jean-Louis DEBRE est un bon viatique dans ces temps sobres, cette étrange défaite de la République. «Il y a longtemps que je pensais écrire un dictionnaire amoureux de la République. Fondamentalement républicain, du fait de l'origine de ma famille et l'éducation reçue de mes parents, je voulais rendre hommage à ces hommes et femmes qui ont fait progresser l'idée républicaine en France. Il ne s'agit pas seulement d'évoquer l'action de personnalités politiques mais aussi de rappeler l'influence d'écrivains ou artistes et évoquer certains lieux où s'est réfugiée la république», écrit-il, en 2017, dans son «Dictionnaire amoureux de la République». Il a aussi rendu hommage à d’illustres personnages ayant combattu pour la République, mais qui ont été oublié. C’est le cas notamment de Ferdinand BUISSON (1841-1932), infatigable promoteur du droit de vote des femmes ; Alfred NAQUET (1834-1916), initiatieur de la loi sur le divorce ; Philippe GRENIER (1865-1944), le député musulman qui soignait ses électeurs comme un marabout ; Lucien NEUWIRTH le défenseur de la pilule et Alexandre LEDRU-ROLLIN (1807-1874), l'un des pères du suffrage universel en France.

Dans ses sept romans policiers, le fait divers fait toujours ressortir à la surface les intrigues politiques. Ainsi, dans son roman noir, où se bousculent, le suicide maquillé en assassinats ou les assassinats travestis en suicides, la mort suspect d’un de ces voltigeurs de la spéculation boursière, conduit aux détenteurs d’argent sale, les louches clients des salles de jeux, les rivalités financières des classes politiques avec leurs connexions ou protections politiques. Jean-Louis DEBRE, dans «Jeux de haine», en 2011, tisse une intrigue, bien ficelée, où se mêlent et s’affrontent policiers, magistrats, politiques, financiers, tueurs, amants et maîtresses. La soif de pouvoir et la jalousie nous embarquent dans la lutte pour le pouvoir et du déchaînement des passions humaines. Dans «la rumeur», paru en 2020, le bruit court que le chef de l’État serait gravement malade. Cependant, les services du contre-espionnage, comme les services de police et de justice, s'intéressent de près à une autre affaire, apparemment sans rapport, l'assassinat commis au petit matin en plein cœur de Paris d'un mystérieux individu. La victime finit par être identifiée : il s'agit d'un agent russe qui aurait eu pour mission de faire battre le Président sortant au profit de l'extrême droite.

Dans ce monde de brutes, il faudrait éviter toute posture manichéenne ; ce n’est ni une question de couleur politique ou d’appartenance ethnique. Pour moi, il y a deux catégories de gens, ceux qui ont du cœur et poursuivent le Bien souverain, et ceux qui sont mauvais et qui doivent s’amender. Je ne connaissais Jean-Louis DEBRE qu’à travers ses écrits, reflétant un sens de la mesure, de l’observation et surtout animé d’une compassion et d’une grande bienveillance. En effet, dans certains de ses écrits, Jean-Louis DEBRE a été attentif aux autres, notamment, son livre sur les «Oubliés de la République», Prix Agrippa d’Aubigné,  relatif à ces grandes figures politiques africaines (SENGHOR, HOUPHOUET-BOIGNY, Fily Dabo SISSOKO), de la IVe République invisibilisée maintenant dans la société française. Il a aussi écrit sur les «bagnes de Saigon». Dans son ouvrage, «Je tape la manche, une vie dans la rue», il s'est intéressé au sort des sans domicile fixe. Il a aussi écrit sur ces femmes qui ont «réveillé la France», dont Olympe de GOUGES, George SAND, Elisa LEMONNIER, Louise MICHEL, Camille CLAUDEL, Marie CURIE, Nafissa Sid CARA (1902-2002), née en Algérie, près de Sétif, première femme musulmane ministre chargée du Sahara, le 23 janvier 1959, ou Simone VEIL. «Si les jeunes filles peuvent aujourd’hui passer le baccalauréat, suivre des études supérieures, devenir médecin, avocat, voter, être élues, c’est grâce au combat de ces femmes pour imposer à une société masculine des réformes leur permettant simplement d’exister. Qui a été la première femme musulmane membre d’un gouvernement ? Qui leur a ouvert les portes de la franc-maçonnerie ? Ces femmes ont provoqué des prises de conscience, bousculé les règles du commerce, révolutionné la recherche scientifique. Les femmes se sont toutes élevées contre les corporatismes, les privilèges et immobilismes. Elles ne se sont pas contentées de critiquer, elles ont proposé des ruptures, provoqué des mutations. Toutes étaient des militantes de la liberté et de l’égalité», écrit Jean-Louis DEBRE. 

Jean-Louis DEBRE était marié Anne-Marie ENGEL, (1945-2007) qui lui a donné trois enfants : Charles-Emmanuel, chez directeur business Grands comptes de Bouygues Télécom), Guillaume, un journaliste) et Marie-Victoire, une comédienne. Nous leur adressons nos sincères condoléances. «Jean-Louis Debré a consacré sa vie à une certaine idée de la France. Une vie de fidélité, de rigueur, généreuse et libre. Il était un homme de droit et de droiture. Mes condoléances à ses proches», écrit le président Emmanuel MACRON. François REBSAMEN voit en lui «un homme de convictions, un gaulliste qui a toujours su conserver son esprit d’ouverture. Avec sa disparition, la France perd un ardent défenseur de nos institutions».

Références bibliographiques

I – Contributions de Jean-Louis DEBRE

A – Témoignages ou autobiographies (6)

DEBRE (Jean-Louis) BOCHENEK (Valérie), Le Temps des huîtres, Paris, Albin Michel, 2019, 144 pages ;

DEBRE (Jean-Louis) ROUGHOL (Jean-Marie), Je tape la manche. Une vie dans la rue, Paris, Calmann-Lévy, 2015, 176 pages ;

DEBRE (Jean-Louis), Ce que je ne pouvais pas dire : 2007-2016, Paris, Robert Laffont, 2016, 400 pages ;

DEBRE (Jean-Louis), ROUGHOL (Jean-Marie), Je tape manche : une vie dans la rue. Merci, Paris, Calmann-Lévy, 2015, 182 pages ;

DEBRE (Jean-Louis), Tu le raconteras plus tard, Paris, Robert Laffont, 2017, 330 pages ;

DEBRE (Jean-Louis), Une histoire de famille, Paris, Robert Laffont, 2019, 268 pages.

B – Essais historiques (7)

DEBRE (Jean-Louis), BOCHENEK (Valérie), Ces femmes qui ont réveillé la France, Paris, Fayard, 2013, 382 pages ;

DEBRE (Jean-Louis), En tête à tête avec Charles de Gaulle, illustrations Philippe Lorin, Gründ, 2010, 128 pages ;

DEBRE (Jean-Louis), En tête à tête avec les présidents de la République, illustrations Philippe Lorin, Gründ, 2012, 160 pages ;

DEBRE (Jean-Louis), La Justice au XIX e siècle : Les Républiques des avocats, Paris, Perrin, 1984, 382 pages ;

DEBRE (Jean-Louis), La Justice au XIX e siècle : Les Magistrats, Perrin, 1980, 248 pages ;

DEBRE (Jean-Louis), Les Dynasties républicaines, Paris, Fayard, 2009, 376 pages ;

DEBRE (Jean-Louis), Les Oubliés de la République, Prix Agrippa d’Aubigné, Fayard, 2008, 320 pages.

C – Essais politiques (12)

DEBRE (Jean-Louis), Dictionnaire amoureux de la République, Paris, Plon, 2017, 736 pages ;

DEBRE (Jean-Louis), Le Pouvoir politique, Paris, Seghers, 1976, 159 pages ;

DEBRE (Jean-Louis), Les idées constitutionnelles du général de Gaulle, Paris, Librairie générale de droit et de jurisprudence, prix Edmond Michelet 1974 et 2015, 416 pages ;

DEBRE (Jean-Louis), En mon for intérieur, Paris, Jean-Claude Lattès, 1997, 162 pages ;

DEBRE (Jean-Louis), Le Gaullisme, Paris, Plon, 1977, 185 pages ;

DEBRE (Jean-Louis), «Françaises, Français». Ces discours qui ont marqué la Ve République, Paris, L’Archipel, 2013, 297 pages ;

DEBRE (Jean-Louis), La Laïcité à l’école, un principe républicain à réaffirmer, Paris, Odile Jacob, 2004, 210 pages ;

DEBRE (Jean-Louis), Le gaullisme n’est pas une nostalgie, Paris, Robert Laffont, 1999, 234 pages ;

DEBRE (Jean-Louis), Le Monde selon Chirac : convictions, réflexions, traits d’humour et portrait, Paris, Tallandier, 2017, 352 pages ;

DEBRE (Jean-Louis), Nos illustres inconnus. Ces oubliés qui ont fait la France, Paris, Albin Michel, 2018, 304 pages ;

DEBRE (Jean-Louis), Qu’est-ce que l’Assemblée nationale ? Paris, L’Archipel, 2006, 169 pages ;

DEBRE (Jean-Louis), Racontez-moi le Conseil constitutionnel, Paris, Name éditions, 2010 et 2014, 46 pages.

D – Romans policiers (7)

DEBRE (Jean-Louis), Jeux de haine, Paris, Fayard, 2011, 368 pages ;

DEBRE (Jean-Louis), La rumeur, Paris, Robert Laffont, 2020, 262 pages ;

DEBRE (Jean-Louis), Meurtre à l’Assemblée, Paris, Fayard, 2009, 288 pages ;

DEBRE (Jean-Louis), Pièges, Paris, Robert Laffont, 1998, 208 pages ;

DEBRE (Jean-Louis), Quand les brochets font courir les carpes, Paris, Fayard, 2008, 312 pages ;

DEBRE (Jean-Louis), Regard de femme, Paris, Fayard, 2010, 300 pages ;

DEBRE (Jean-Louis), Le Curieux, Paris, éditions N°1, 1986, 222 pages.

II – Autres références

LESTIENNE (Camille) «Je crois au village, au curé, a maire, à la cellule familiale et au garde champêtre», première interview de Jean-Louis Debré de février 1978, Le Figaro, 4 mars 2025 ;

SCHNEIDER (Vanessa) «Jean-Louis Debré, ancien président du Conseil constitutionnel est mort», Le Monde, 4 mars 2025 ;

TABARD (Guillaume) «Mort de Jean-Louis Debré, un témoin privilégié de la Ve République», Le Figaro, 4 mars 2025.

Paris, le 4 mars 2025, par Amadou Bal BA

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