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«Sarah MALDOROR, (1929-2020) cinéaste et réalisatrice rebelle, anticolonialiste, de l’estime de soi, de la conscientisation des peuples vaincus» Amadou Bal BA
À l’invitation de Sidiki BAKABA, réalisateur, comédien et dramaturge franco-ivoirien, je me suis rendu au centre Pompidou, à Paris, pour assister à la projection de deux films de Sarah MALDOROR. C’est d’une part, «un dessert pour Constance», dans lequel Sidiki BAKABA et Cheikh DOUCOURé, des éboueurs recherchant à financer leur retour au pays d’un immigré, découvrent une recette de cuisine jetée dans une poubelle. C’est d’autre part, «Scala Milan AC», des adolescents participent à un concours organisé par la Mairie du 20e arrondissement de Paris : «Décrire le quartier où j'habite». Les jeunes issus de l’immigration, initialement motivés par l’idée d’assister à un match de football en Italie, changent de point de vue à la suite d’une rencontre fortuite, au cimetière Père-Lachaise, avec le jazzman, Archie SHEPP, un saxophoniste, amoureux du 20è arrondissement. C’est un privilège, pour moi d’avoir fait la connaissance de Yasmine CHOUAKI de RFI, les deux filles de Sarah MALDOROR, à savoir Anouchka de ANDRADE et Henda DUCADOS, mais aussi Audrey PECOME, agent artistique en charge des intérêts de l’artiste Sidiki BAKABA. «Ces deux films ont deux choses en commun, la solidarité et la lutte contre les préjugés ; deux thèmes qui parcourent toute l’œuvre cinématographique de Sarah. Ses personnages mettent en avant leur combat pour leur humanité et contre le racisme» dit Anouchka de ANDRADE. En particulier, «Scala Milan AC» est un puissant réquisitoire contre toutes les assignations. Les jeunes racisés ont droit à l’éducation et à la culture, de puissants vecteurs pour un ascenseur social. En effet, Milan, ce n’est pas seulement que le football, mais il y a aussi la Scala et la Basilique Santa Tecla.
Cet hommage à Beaubourg du 3 au 7 avril 2025 rendu à Sarah MALDOROR est un complément à l’exposition «Paris Noir» (Voir mon article, Médiapart, 4 avril 2025). En effet, Sarah MALDOROR, une cinéaste et réalisatrice, anticolonialiste a épousé toutes les grandes causes du XXe siècle : le surréalisme, la négritude, le féminisme, le panafricanisme et le communisme. «Les femmes africaines doivent être partout. Elles doivent être dans les images, derrière la caméra, dans la salle de montage, et impliquées dans toutes les étapes de la réalisation d’un film», dit-elle, à Écran d’Afrique. La France, dans le grand déni de son passé colonial et esclavagiste dans un universalisme ethnique, a été confrontée à la résistance de certaines artistes anticolonialistes.
Marguerite Sarah DUCADOS, dite Sarah Maldoror, un acte politique et poétique, en hommage Isidore DUCASSE (1846-1870), Lautréamont, ses «Chants de Maldoror», une cinéaste et réalisatrice française, née d'un père guadeloupéen de Marie-Galante et d'une mère gersoise, est née le 19 juillet 1929 à Condom (Gers). Son père quitte la famille très tôt. «Sarah a toujours refusé de parler de son enfance et je pense qu’il faut respecter ce choix. Elle a construit ainsi elle-même un mystère autour de son enfance, probablement très difficile, entre une mère gersoise femme de ménage et un père de Marie-Galante», dit sa fille, Anouchka. «Vivre c’est s’engager», dit la cinéaste. «Sa crinière léonine, un signe distinctif qu’elle partage avec son amie Angéla DAVIS et le combattif Wole SOYINKA, et son parcours forcent le respect. Femme de tous les combats, tout à la fois guadeloupéenne, française, africaine, Sarah MALDOROR fait partie de ces esprits rebelles et créateurs qui n’ont jamais su trouver en France le vent nécessaire de leur voilure artistique et politique», écrit, en 2023, Alain MABANCKOU, dans «Notre France noire de A à Z».
Pionnière du cinéma africain, du cinéma antillais et de la télévision française, passionnée de cultures noires, Sarah MALDOROR, dans son art, est poétique, mais aussi politique et engagée. En effet, considérée comme une figure de proue du cinéma africain son premier, Monangambée, en 1969, est un court métrage de 20 minutes tourné en Algérie, sur les tortures des Portugais en Angola. «Le cinéma est avant tout une arme, surtout pour un pays sous-développé, et donc nous devons faire un cinéma de combat ; c’est-à-dire ne pas toujours montrer comme moi l’Afrique qui se bat. Il y a autre chose. Comment faire comprendre le besoin d’apprendre, de s’en sortir, d’être soi-même, une prise de conscience», dit-elle. Son film, Sambizanga, co-écrit avec Mario PINTO de ANDRADE, est basé sur un événement réel : l'arrestation et l'incarcération d'un militant, père de famille, et les conséquences de sa disparition pour son fils et sa femme. «Le contexte historique de mes débuts exigeait un cinéma militant qui aujourd'hui me reste collé à la peau : j'ai, comme tout le monde, beaucoup de difficultés à travailler. Révolutionnaire et féministe : une image aujourd'hui négative que je suis obligée de gommer parfois pour arriver à faire des films. Le fait d'avoir fait Sambizanga (1972) et d'avoir été dans les maquis fait croire encore aujourd'hui que j'ai trois bombes dans les poches», dit-elle en 2002 à Olivier BARLET. En effet, ce film dénonce l'oppression coloniale et a permis l'émergence d'une parole résistante. «Il faut lutter contre le regard des autres, déclare la réalisatrice, il peut être terrible». En effet, Sambizanga concerne donc la guerre de libération de l’Angola, un film dramatique. Maria, l’héroïne du film, à la recherche de son mari détenu et battu à mort, est arrêtée et torturée par les services secrets portugais, qui tentent de lui extorquer des informations sur les réseaux de résistance. «L’ignorance et le mépris de la culture des colonisés, la torture et l’emprisonnement des opposants à la colonisation l’engagement des femmes, la solidarité humaine face à l’opposition», crie une voix off, dans ce film.
À la suite de la publication des «Nègres» de Jean GENET (1986-1986), un moment de prise de conscience de la situation des Noirs, Sarah MALDOROR démarre d’abord en 1958, en créant à Paris, la première troupe noire, «Les Griots». À l’origine de la création de la Compagnie des griots, Sarah MALDOROR, contre les hiérarchisations raciales et les constructions mentales coloniales, a fait le choix délibéré d’un combat pour l’égalité à travers le théâtre et le cinéma. L'un des objectifs est de partager et faire connaître les textes des auteurs noirs, et d'offrir de grands rôles aux comédiens d'origine africaine. «Après mes études de théâtre, j’ai créé une troupe «Les griots». Nous n’étions que quatre et nous avons commencé par jouer Huis clos. Cela paraissait absurde. On jouait dans les cités universitaires gratuitement. Pour nous, l’essentiel était d’apprendre. Après, je suis allée en Afrique, en Guinée Conakry» dit-elle. Avec l’appui les conseils de Chris MARKER (1921-2012), un réalisateur et producteur français, aux talents multiples, Sarah MALDOROR obtient une bourse, pour aller étudier le cinéma à Moscou. «J’ai su qu’il y avait des bourses pour le cinéma en Russie et je me suis dit : «Mon Dieu ! Après Le Cuirassée de Potemkine, faire des études à Moscou !». Ça me paraissait le bout du monde, mais j’y suis allée quand même. C’est là où j’ai appris mon métier de cinéaste», dit-elle. C’est à Moscou qu’elle rencontre, pour la première fois, le cinéaste sénégalais, SEMBENE Ousmane (Voir mon article, Médiapart, 5 janvier 2023). Ils resteront des amis, toute la vie. C’est à Moscou que naît sa fille, Anouchka, et elle rejoint son compagnon, en 1963, au Maroc. Sa fille, Henda, est née au Maroc, en 1964, à Rabat. En 1966, la famille regagne Alger, et le président Ahmed Ben BELLA (1916-2012) mit à leur disposition une villa sur l’avenue Abdel Kader, à Bab El Oued.
La rencontre avec le poète angolais, Mario PINTO de ANDRADE (1928-1990), fondateur du MPLA, du parti communiste angolais, et ami d’Amical CABRAL (1924-1973), a été décisive dans sa formation de cinéaste «Je vivais avec Mario de Andrade en Algérie. Ce n’était pas l’Algérie d’aujourd’hui. C’était un pays où on pouvait travailler, un pays qui a fait beaucoup pour l’Afrique et pour le cinéma africain. La cinémathèque d’Alger était alors dirigée par Jean-Michel Arnold qui invitait les grands noms du cinéma et présentait leurs films. Et nous, on en profitait pour apprendre, on les critiquait et ce n’était pas dramatique», dit-elle. Compagne de Mário PINTO de ANDRADE (1928-1990), poète et homme politique angolais, elle participe avec lui aux luttes de libération africaine. Le couple à deux filles, Annouchka de ANDRADE, née à Moscou, ayant grandi entre Alger et Rabat, et Henda DUCADOS. Sarah reviendra s’installer en France, à Saint-Denis. En effet, en cette période de décolonisation, la cinéaste a côtoyé de grands militants pour l’indépendance «À part l’expérience de filmer qui s’affirme à ce moment-là, j’ai rencontré des hommes foncièrement honnêtes, prêts à mourir. Et beaucoup sont morts. Leur but était la libération. Il ne faut pas oublier qu’il y avait à leur tête Amilcar Cabral, une grande figure africaine. Je l’ai connu, c’était un homme remarquable par sa connaissance de l’Afrique et de ses peuples», dit-elle.
Sarah MALDOROR a réalisé plus de quarante films courts ou longs-métrages, de fiction ou documentaires, tournés aux Antilles, en France, mais aussi et surtout en Afrique (Algérie, au Cap-Vert, Sénégal, Guinée-Bissau, Angola). Sarah MALDOROR a été l’assistante Gillo PONTECORVO (1919-2006) et son magistral film, en 1966, «La Bataille d’Alger», pendant longtemps censuré en France. En 1970, le film, des «Fusils pour Banta», traite de la lutte de libération nationale du PAIG, en Guinée-Bissau, pour l’indépendance. Sarah MALDOROR a été expulsée d’Alger ; elle a du caractère et a répliqué vertement à un militaire algérien au sujet d’une commande de film. Son combat politique permanent à travers toute son œuvre pour la liberté des peuples, son affirmation de sa négritude et la reconnaissance des poètes noirs, mais aussi l’estime de soi, être soi-même, à l’écoute de sa culture. «À toi Paulin, toi qui as su mettre nos histoires sur les voies de la cinématographie. ]e te salue avec respect parce que tu fus grand. Avec ton premier film «C'était il y a quatre ans», j'ai compris l'importance d'être à l’écoute de «sa culture» pour se ressourcer par le va-et-vient de sa pensée vers l'Afrique. Avec ton second film «Afrique sur Seine», j'ai vu par tes regards croisés nos différences. Nous regardions les autres, nous n'étions plus «les regardés». Et dans ton troisième film «Sindiely» en version originale wolof, tu as osé être toi-même, pour l'époque c’était courageux», écrit Sarah MALDOROR, en hommage au cinéaste, Paulin SOUMANOU VIEYRA (1925-1987).
Le regard de Sarah MALDOROR s'est notamment porté sur les poètes Aimé CESAIRE (cinq films), René DEPESTRE, Louis ARAGON, ou Léon Gontran DAMAS, ainsi que les artistes peintres Ana MERCEDES HOYOS, Joan MIRO ou Vlady. En effet, Aimé CESAIRE parle de son ile, de sa relation à la poésie, «Cahier d'un retour au pays natal». Il dit la nécessité de réveiller une culture populaire martiniquaise authentique, et de jeter les assises de la liberté. «À Sarah, qui caméra au poing, combat l’oppression, l’aliénation et défie la connerie humaine», lui écrit Aimé CESAIRE. En effet, dans son cinéma engagé, Sarah MALDOROR traite de la répression des luttes pour la décolonisation en Angola. Dans cette lutte pour l’indépendance, les femmes y occupent une place centrale «C’était encore la lutte de libération et surtout la formation des militants de base qui rejoignaient le maquis. Plus important, il s’agissait de montrer la participation de la femme. Car les guerres ne s’arrêtent que si la femme y participe. Elle n’est pas obligée de tenir un bazooka, mais il faut qu’elle soit présente», dit-elle.
Sarah MALDOROR traite aussi du métissage : de cultures française, antillaise, africaine et femme, elle doit se battre sur tous les fronts et contre tous les préjugés. «Nous sommes responsables, personne d’autre n’est à blâmer. C’est à nous de raconter nos propres histoires», disait-elle. Sarah MALDOROR a pour ambition de faire connaître la culture noire et ses auteurs. «Il faut se suffire à soi-même. Ne vous plaignez jamais, relevez-vous et avancez», disait Mao ZE DONG, qu’elle aime à citer. «L’Amérique est raciste, certes, mais différemment. Le Français n’aime pas qu’on lui dise qu’il est raciste, car il est persuadé qu’il ne l’est pas. L’Américain sait qu’il l’est, mais les Noirs ont accès à des postes importants un peu partout. Vous voyez un maire noir dans une grande ville française ?» dit-elle.
Sarah MALDOROR est allée faire des films en Afrique, notamment au Sénégal, notamment aux rencontres cinématographiques de Dakar, sur recommandation d’Annette M’BAYE D’ERNEVILLE (Voir mon article, Médiapart, 8 août 2022). «Je vais également tourner un film au Sénégal sur un sculpteur qui me fascine et parce que j’aime bien les gens qui créent ainsi à partir de rien», dit-elle. L’artiste a une ambition d’avoir une autre vision de l’Afrique «En filmant, je cherche à quitter la vie quotidienne et à introduire le rêve. Je pars de la lumière d’un tableau, de Rembrandt par exemple parce que si on a peur, on ne peut pas avoir une lumière éclatante. Je veux qu’il y ait du vrai, mais avec un petit espoir», dit-elle. La réalité est trop triste, la cinéaste fuyait la sinistrose. «Quand j’ai présenté «Sambizanga» en Suède, Ingrid Bergman m’avait dit : «Pourquoi cette beauté ? » J’ai répondu qu’elle n’avait pas à être laide. Pourquoi une paysanne n’aurait-elle pas cette dignité ? L’Afrique doit être pauvre et sale, et quand un Africain touche un bout de bois ou aujourd’hui un bout de ficelle, ce doit être une œuvre d’art ! On me reprochait de faire un film trop personnel dans un contexte militant et pourtant, c’est ce film qui reste ! Sortons du «cinéma de calebasse». Il faut connaître son passé pour comprendre l’avenir. Mais ayons une autre vision», dit-elle. Sarah MALDOROR voulait montrer une autre culture africaine. «Filmer en Afrique demande de s’adapter au soleil, à l’ombre, à la verdure, à la poussière et au rythme des gens. Je suis très sensible au bruit africain qu’on ne trouve nulle part ailleurs : respectons le son africain, ainsi que l’espace du continent qui le caractérise si fort. Un baobab ne sera jamais un cerisier. On ne peut avoir en Afrique une vision européenne du temps, de la lumière, du son. Tous les sujets traditionnels sont possibles, mais c’est le comment qui se pose, pour aller à l’encontre des images bornées qu’ont les gens de l’Afrique», dit-elle. Cependant, Sarah MALDOROR faisait primer le cinéma sur tout le reste «Il nous faut montrer l’Afrique telle qu’elle est. Dans ses beaux décors comme dans sa misère, même si la désillusion est grande de voir qu’on s’est tant battu pour en arriver là. L’Afrique est paradisiaque, mais elle est aussi terrible. Je ne supporte plus qu’on me dise que cela ne vient que de la colonisation», dit-elle.
Sarah MALDOROR est morte le 13 avril 2020 à Fontenay-lès-Briis (Essonne) du COVID-19. Au moment où plastronnent dans le monde les forces du Chaos, dans les hommages à l’artiste, la dimension politique de son œuvre a été soulignée. «Pour beaucoup de cinéastes africains, le cinéma est un outil de la révolution, une éducation politique pour transformer les consciences. Il s’inscrivait dans l’émergence d’un cinéma du tiers-monde cherchant à décoloniser la pensée pour favoriser des changements radicaux dans la société», écrit France Info Outremer 1ère du 13 avril 2020. «Dans l’univers du cinéma noir antillais et africain, vous êtes l’une des seules cinéastes qui soit parvenue avec autant de force et de caractère à porter à l’écran les voix des persécutés et des insoumis», dit Fréderic MITTERRAND (1947-2024), ministre de la Culture. Sarah MALDOROR était une cinéaste «radieuse et révoltée», écrit l’Humanité du 14 avril 2020. Sarah MALDOROR était une femme libre «Sa colère, sa capacité d’indignation semblait aussi inépuisable que son sens de l’équité et de la justice», écrit RFI, le 8 mai 2020.
Sarah MALDOROR avait obtenu de nombreuses distinctions, dont les insignes de la Chevalière de l’Ordre national du mérite, le 3 mars 2011, de Frédéric MITTERRAND, en 1996, le prix du jury et de la critique du film du festival du Caire, au Québec, à Milan, à Carthage, à Ouagadougou.
Références bibliographiques
I – Filmographie de Sarah MALDOROR
- Aimé Césaire, le masque des mots, 1987, 52 minutes ;
- Aimé Césaire, un homme, une terre, 1977, 52 minutes ;
- Alain Séraphine, La Réunion, 1998, 18 minutes ;
- Alberto Carlisky, sculpteur, 1984, 5 minutes ;
- Ana Mercedes Hoyos, peintre, Colombie, 2009 ;
- Carnaval dans le Sahel, en Guinée-Bissau, 1979, 23 minutes ;
- Cimetière Père Lachaise, 1980, 5 minutes ;
- Des fusils pour Banta, Guinée-Bissau, 1970, 90 minutes ;
- Eia Pour Césaire, 2008, 60 secondes ;
- Emmanuel Ungaro, couturier, 1987, 5 minutes ;
- Et si les chiens se taisaient, 1974, 13 minutes ;
- Fogo, ile de Feu, 1979, 23 minutes, une fête dans une ile volcanique du Cap Vert, un affrontement entre Maures et Chrétiens remontant aux temps anciens ;
- L’enfant cinéma, 1997, 23 minutes, fiction ;
- L’hôpital de Leningrad, 1982, 58 minutes ;
- La Commune, Louise Michel et nous, 1971, 13 minutes ;
- La littérature tunisienne de la Bibliothèque nationale, 1983, 5 minutes ;
- La trilogie de Carnaval, 1978, 27 minutes ;
- Le passager de Tassili, 1987, 27 minutes ;
- Le racisme au quotidien, 1984, 5 minutes ;
- Léon Gontran Damas, poète, Guyane, 1195, 23 minutes ;
- Les révoltés du Matouba ;
- Louis Aragon, un masque à Paris, 1987, 13 minutes ;
- Miro, peintre, 1980, 5 minutes, sur l’identité noire ;
- Monangambée, Algérie, 1969, 30 minutes ;
- Paris, La Basilique Saint-Denis, les sépultures des Rois de France, 1980 et 1977 ;
- Paris, la littérature tunisienne de la Bibliothèque nationale, 1983, 5 minutes ;
- Projet Sambizanga ;
- Regard de mémoire, Martinique, Haïti, avec Edouard Glissant, 2003, 24 minutes ;
- René Depestre, poète, 1984, 5 minutes ;
- Robert Doisneau, photographe, 1984 ;
- Robert Lapoujade, peinture, 1984, 5 minutes ;
- Saint-Denis, sur Avenir, 1973, 45 minutes ;
- Sambizanga, Congo Brazzaville, fiction, 1972, 102 minutes ;
- Sarah Maldoror ou la nostalgie de l’utopie ;
- Scala Milan AC, 2001, fiction 26 minutes ;
- Toto Bissainthe, chanteur haïtien, 1984, 5 minutes ;
- Un carnaval dans le Sahel, 1979, 30 minutes ;
- Un dessert pour Constance, 52 minutes sur France, avec Sidiki BAKABA et Cheikh DOUCOURé. Une histoire d’éboueurs recherchant à financer leur retour d’un des leurs, au pays, en découvrant une recette de cuisine dans une poubelle ;
- Un Sénégalais en Normandie, portrait de Léopold Sédar SENGHOR, 1983, 10 minutes ;
- Vlady, peintre, Mexique, 1989, 23 minutes.
MALDOROR (Sarah), «À toi, Paulin», Présence Africaine, 2004, Vol 2, n°170, pages 23-24.
II – Autres références
BALOGUN (Françoise), «Visages de femmes dans le cinéma d’Afrique noire», Présence africaine, 1996, Vol 1, n°153, pages 141-150 ;
BARLET (Olivier), «Entretien avec Sarah Maldoror», Africine, 2 septembre 2002 ;
CHOUAKI (Yasmine), «Transmission en Sol Majeur entre grands-mères et petites-filles», échanges entre Sarah MALDOROR et sa petite-fille, Sarah, RFI, 19 décembre 2019, durée 48minutes18secondes ;
DURAS (Marguerite), «La reine des nègres vous parlent des Blancs», interview de Sarah Maldoror à propos des «Nègres» de Jean Genet, France Observateur, 20 février 1958, pages 13-14 ;
ELIE dit Cosaque (Patrick), «L’oreille est hardie, le cinéma, l’arme miraculeuse de Sarah Maldoror», France Info. Outremer 1, 25 février 2022 ;
FAUBERT (Sandra) JEDLICKI (Fanny), L’art est une arme de combat féministe, Rouen, Presses universitaires de Rouen et du Havre, 2020, 138 pages ;
LEPINE (Cédric), «Zanbizanga de Sarah Maldoror», Médiapart, 3 avril 2025 ;
MABANCKOU (Alain) WABERI (Abdourahman) BLANCHARD (Pascal), Notre France noire de A à Z, Paris, Fayard, 2023, 608 pages, spéc pages 246-248 ;
MIMOUN (Mimoun), «Les diasporas africaines à travers les films fondateurs des années 1960-1980», Hommes et Migrations, 2021, Vol I, n°1332, pages 101-108 ;
NIVELON (Valérie), «Sarah Maldoror, pionnière du cinéma africain», RFI, «La Marche du monde», 1er janvier 2023, durée 48minutes30secondes ;
ONANA (Sandra), «Sarah Maldoror, droit aux luttes», Libération, 28 janvier 2022 ;
PIRON (François), «Rencontre avec la fille de Sarah Maldoror (Anouchka)», Ballast, 9 février 2022 ;
RIBO (Arthur) BRIAT (Sylvain), «La cinéaste, Sarah Maldoror, une inconditionnelle d’Aimé Césaire», RFI, 27 juillet 2020, durée 29 minutes ;
SEZIRAHIGA (Jadot), «La parole à Sarah Maldoror», Écran d’Afrique, n°12, 1er avril 1995 ;
THEOBALD (Gérard), «Hommage à Sarah Maldoror, pionnière du cinéma panafricain», Festival FEMI, mars 2021, 29 pages.
Paris, le 5 avril 2025 par Amadou Bal BA