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«Importantes tensions sociales et syndicales au Sénégal, une contrainte budgétaire et des mesures d’austérité. La rupture est arrivée, mais pas celle qu'on attendait. Le ressentiment, la logique punitive des opposants, n’étant pas une politique viable, le PASTEF devrait se ressaisir, appliquer le projet pour lequel il a été élu, triomphalement ! Face à ce délitement de la société sénégalaise menacée d’explosion, quelle alternative démocratique au sein de l’opposition ?» par Amadou Bal BA
Le PASTEF, dans sa promesse de rupture, de l'emploi des jeunes, et du pouvoir d'achat, vient d’adopter un plan d’austérité dicté par le Fonds monétaire international. Ces mesures drastiques, dans un contexte de grandes difficultés pour les plus fragiles, se transforment en cauchemar, notamment une baisse des salaires, les suppressions des exonérations d’impôts, la suppression des subventions sur l’électricité, le carburant et l’eau ; et auparavant, il y avait eu de nombreux licenciements, en raison notamment de la suppression de certaines agences nationales, la rupture de divers contrats, mais aussi la perspective de départ des bases militaires françaises (162 licenciements). Le PASTEF envisage de réformer le Code général des impôts et des douanes, en vue d’un matraquage fiscal.
Le gouvernement est-il à la hauteur des immenses espoirs placés en lui ? Pour le PASTEF, dans sa reddition des comptes et sa recherche du bouc émissaire, c'est toujours de la faute au précédent gouvernement, à l’ancien président, Macky SALL. «Responsable, mais pas coupable», disait, le 4 novembre 1991, Mme Georgina DUFOIX, Ministre des Affaires sociales, dans l’affaire du scandale du sang contaminé.
Aussi, devant ces mesures d'austérité, notamment pour une jeunesse qu'ils avaient envoyée au casse-pipe, alors qu'eux s'étaient planqués avec leurs gardes du corps, la colère gronde du côté des syndicats des travailleurs. Une grève générale est en vue au Sénégal.
I – Une série de faits sociaux alimentent la psychose d’une société au bord de l’explosion
Le Syndicat autonome de l’enseignement supérieur, le SAES a lancé une grève de 48h, des 13 et 14 février 2025, en vue du respect des engagements de l’État. Toutes les activités pédagogiques (cours, soutenances, délibérations), ainsi que les activités administratives et formations payantes, sont suspendues. Le SAES réclame l'application immédiate des accords et la reconnaissance des droits des ayants droit. L’État a refusé, depuis 5 ans, de liquider la pension des ayants cause.
Le retard du paiement des bourses aux étudiants, depuis 14 mois, le refus de livrer certains campus sociaux et des frais de déplacement indus, la menace de grève du SAES, un syndicat d'enseignants, tout cela fait que les universités au Sénégal sont paralysées. Depuis donc le 8 février 2025, ça chauffe dans les campus et universités. Des affrontements avec les forces de l’ordre ont eu lieu et plusieurs dommages matériels ont été causés dans l’enceinte du campus et des blessés enregistrés. Des ambulances ont dû intervenir pour évacuer les blessés. C'est reparti comme en 14 !
Certains faits divers, parfois tragiques ou violents, alimentent cette psychose d’une société qui part en vrille. Ainsi, le 3 février 2025, un homme, Ah N’DIAYE, un ingénieur à Ecotra, muni d’un couteau, s’était introduit chez la mère du Premier ministre, Ousmane SONKO. Il en s’agirait pas d’une menace de mort, mais son inquiétude face à l’effondrement imminent de son entreprise, dans une situation financière délicate : les 1500 employés d’Ecotra n’ont pas perçu leur salaire depuis six mois, en raison, selon lui, du non-paiement de la dette publique par l’État du Sénégal.
Cette tension est également nettement perceptible dans les poursuites judiciaires, sélectives, à l’encontre des dignitaires de l’Ancien régime. Ainsi, le député-maire, Farba NGOM ayant perdu son immunité parlementaire, mais le gouvernement, qui disposait d'éléments auparavant, envisage de reprendre toute l'enquête à la Division des investigations criminelles, DIC. À ce jour, 27 opposants au régime sont détenus dans les prisons sénégalaises.
Landing DIEDHIOU, de Thiey Dakar, a publié la lettre d'un étudiant, Matar DIAGNE, confronté à des problèmes de santé, mais qui déplore un manque de bienveillance et de compassion. Ce cas dramatique, comme celui des candidats voulant traverser l'océan en pirogue, témoignage de la grande souffrance et du mal-être, la désillusion des jeunes, le fer de lance du PASTEF, envoyés jadis comme chair à canon, pour des ambitions politiciennes. Marcher sur des cadavres pour prendre le pouvoir.
Apparemment, les autorités sénégalaises veulent poursuivre l'ancien président Macky SALL, qu'on a vu récemment en photo avec Donald TRUMP, devant la Cour pénale internationale.
Par ailleurs, dans cette chasse aux sorcières, le 13 février 2025, l'oncle de Farba NGOM, député-maire de Agnam, poursuivi dans le cadre de la reddition des comptes, a été violemment agressé.
Cette crise scolaire et universitaire se double aussi d'une crise financière, si l'on se réfère à une récente déclaration du Ministre des finances, à la suspension de Donald TRUMP de l'aide au développement, un manque à gagner de 316 milliards, dans un contexte où de nombreux propriétaires ou patrons de journaux ne respectent pas leurs obligations fiscales.
II – Plan d’austérité et politique du ressentiment : Quelle alternative ?
A – Un rapport de la Cour des comptes contesté
La publication, le 12 février 2025, du rapport définitif de la Cour des comptes, de 54 pages, «audit sur la situation des finances publiques, gestion de 2019 au 31 mars 2024», a mis de l’huile sur le feu. Les polémiques enflent, sur l’état réel des finances publiques, concernant la gestion de l’ancien président Macky SALL. Il semblerait que c’est une section de la Cour des comptes, qui a modifié les rapports financiers. Les magistrats désavoués n’ont émis aucune protestation. En effet, selon cette section, les recettes sont établies, sur la période sous revue, à 16 160,8 milliards de F CFA. Les restes à recouvrer (créances fiscales), leur solde d’ouverture était de 308,53 milliards de F CFA, en 2019, contre un stock en fin mars 2024 de 408,2 milliards de F CFA, soit une progression de 32%. «La Cour constate, à la Recette générale du Trésor, des rattachements irréguliers consistant à comptabiliser des recettes recouvrées en année N à l’exercice N-1. Les rattachements irréguliers ont pour effet d’augmenter les recettes de l’année N-1 et, par conséquent, de minorer le déficit budgétaire de la même année», dit la Cour des comptes. Les restes à recouvrer indiqués dans le rapport du Gouvernement regroupent l'ensemble des impôts, droits et taxes liquidés par les administrations financières. Ces restes à recouvrer s’élèvent à 408,2 milliards de F CFA et ne tiennent pas compte des créances douanières liquidées d’un montant de 261,71 milliards de F CFA. La dette globale de l’État et ses démembrements s’élève au 31 mars 2024 à 3 816,69 milliards de F CFA dont 3 091,40 milliards de F CFA sont dus par l’État central. Ce qui représente 81,00% de l’encours.
Par conséquent, la polémique enfle et concerne la sincérité des écritures comptables sous l’Ancien régime, qui serait de graves dérives, avec une dette publique à 100% du PIB. «Près de 10 mois après l'avènement d'un nouveau pouvoir au Sénégal, l'attente du rapport était d'autant plus forte qu'en septembre 2024, M. Ousmane Sonko avait ouvertement et illégalement accusé le régime du Président Macky Sall de méfaits économiques d'une exceptionnelle gravité. S'appuyant sur un rapport de l'IGF, il a osé parler de falsifications, de «chiffres trafiqués», «truqués», de «carnages financiers, de détournements de deniers publics» !», écrit, le 16 février 2025, l’APR, le parti de l’ancien président Macky SALL. L’opposition conteste la sincérité des chiffres présentés par le Premier ministre "Ces rapports" sur la période 2019 à 2023 ont déjà été présentés, certifiés et validés en coordination avec l'Assemblée nationale du Sénégal. Le «Rapport» présenté le 13 février 2025 est «le rapport du Gouvernement drapé du nom de la Cour des comptes. C'est le rapport de L'Inspection Générale des Finances de septembre 2024, présenté par Ousmane Sonko, réchauffé et réajusté. La Cour des comptes ne pouvait, se dédire, en disant autre chose que ce qu'elle avait déjà dit. L'accélération du projet, funeste, du pouvoir : disposer d'une base légale pour procéder à la liquidation de nos camarades. L'un des buts majeurs de la manœuvre politique, est d'écorner l'image du Président Macky Sall au plan international. L'APR s'appliquera à montrer l'incompétence préoccupante du pouvoir. L’APR se réserve le droit de saisir toutes les instances nationales, régionales et internationales (Le Conseil Constitutionnel, la Cour Suprême, la Cour des comptes de L’UEMOA) permettant le dépôt d'une plainte contre la Cour des comptes du Sénégal pour faux, usage de faux et discrédit sur l'honorabilité de citoyens ayant exercé des charges publique», dit l’APR.
B – Quelle alternative et leadership au sein de l’opposition ?
La question majeure est de savoir, si le PASTEF, qui avait un excellent projet politique, validé par les Sénégalais, qu’il semble avoir abandonné, peut réussir par une politique punitive, par celle du ressentiment ?
Le président Macky SALL a été un exceptionnel Pharaon des temps modernes, et pour autant, la «gouvernance sobre et vertueuse», qu’il réclamait n’est pas toujours au rdv de son bilan. Pour autant, sous le nouveau régime, le train de vie de l’État n’a pas été rationalisé depuis le 24 mars 2024, date de l’alternance dite de rupture, notamment la caisse noire, les valises d’argent pour le clergé musulman, 4 500 milliards de dettes, en moins d’un an, 47 chargés de mission au cabinet présidentiel, trois scandales financiers (ONAS, ASER, Port autonome) les déplacements à l’étranger, les doublons dans les agences et directions, les indemnisations sélectives pour les familles des victimes lors des troubles de 2021 ; tout cela atteste bien d’un manque de rigueur dans la gestion budgétaire, sous le PASTEF. On nous avait bassinés sur les revenus du pétrole et du gaz, et maintenant que cette manne financière est arrivée, où sont-ils, dans un Sénégal où est la vie est devenue terriblement chère, sans que les ressources ne suivent ?
Nous avons en partage ce «Grand pays» tolérant, de paix, de démocratie et de stabilité que nous devrions tous protéger. Or, plusieurs signaux forts ou faibles nous alertent, à travers foyers de tensions sociales, syndicales, politiques ou économiques sont décelables. Le tout donne l’impression d’une cocotte-minute pouvant exploser à tout moment. Je rappelle qu'au Liban, la Suisse du Moyen-Orient, un État confessionnel et faible, miné par le conflit israélo-palestinien, avait basculé dans une guerre civile de 15 ans, à la suite d'un incident dans un bus. En 1989, j’étais enseignant à la faculté de droit de Dakar ; les Sénégalais que l’on considérait comme les plus pacifiques, face aux massacres en Mauritanie, en avaient zigouillé quelques-uns.
Finalement, l'orientation choisie par nos gouvernants, issus de l'alternance dite de rupture, serait «surveiller et punir», en référence au titre d'un ouvrage de Michel FOUCAULT. Le PASTEF a un projet que je partage, validé aux présidentielles du 24 mars 2024, presque un an déjà et aux législatives anticipées du 17 novembre 2024. Et pourtant, j'ai l'impression que ça «merdouille», sans arrêt. Veuillez m'excuser pour cette expression triviale, peu académique.
Quand on gagne, haut la main, de façon inespérée, en sortant de prison, un scrutin, le PASTEF aurait dû prendre du recul et de la hauteur ; et par la suite, dérouler, méthodiquement, son programme plébiscité par les Sénégalais, l'adapter, si nécessaire.
J'ai comme l'impression, en raison probablement d'un ressentiment obsessionnel, empêchant d'y voir clair, le PASTEF veut toujours «brûler le pays». La rupture est donc bien arrivée, mais pas celle qu'on attendait, c’est la politique punitive des opposants, celle du ressentiment. Des germes d'une dictature rampante, que le Sénégal devrait conjurer. À tout le moins, ces 11 mois au pouvoir attestent d'une bonne part d'amateurisme, d'improvisation, d'approximation, je ne parle pas de violence, mais peut-être de malveillance.
Le Sénégal, une démocratie exemplaire, un bien-vivre ensemble, dans la tolérance, mérite mieux !
Comme l'un de mes maîtres à penser, habité par l'espoir et l'espérance, il n'est jamais trop tard de faire le Bien souverain ; c'est toujours le bon moment pour faire ce qui est Juste, disait en substance Martin Luther KING.
Face à ce grave délitement de la société sénégalaise qui part en vrille et peut exploser à tout moment, quelle alternative démocratique ?
La démocratie sénégalaise, c’est notre bien commun, mais elle reste fragile et devrait être protégée, confortée et développée. Je ne crois pas qu’il faille rechercher une solution viable du côté du clergé musulman (Voir mon article, Sénégal : religion, politique, argent, alternance et continuité, Médiapart, 29 avril 2024), prétendant de la médiation, mais, dans cette contrainte budgétaire, avec les valises d’argent qui continuent, ce sont les plus grands escrocs et parasites qui s’empiffrent des deniers publics depuis l’indépendance et en font fait un fonds de commerce.
Pour l’opposition, comment donc faire du neuf avec l’ancien et a-t-on bien tenu compte des leçons du passé, ou veut-on encore continuer à foncer joyeusement, dans le mur ?
L’ancien président Macky SALL est maintenant exilé au Maroc, comme Karim WADE, qui aura du mal, en raison de la dette faramineuse qu’il doit au Sénégal, à revenir au pays. Amadou BA, qui aurait dû incarner l’opposition, n’a pas saisi sa chance, au bon moment, et reste absent du débat au pays. Khalifa SALL, l’ancien maire de Dakar, qui avait tapé dans la caisse de sa commune, a fait un score microscopique, que les autres opposants aux présidentielles de 2024, et aura du mal à rebondir. Exit Barthélémy DIAS, qui a raté également ses présidentielles et cette condamnation pénale, qui l’a fait perdre sa mairie, est un sérieux et lourd handicap. Mme Aminata TOURE, dite Mimi, comme Idrissa SECK ont disparu des radars.
La seule femme qui émerge du lot, dans cette société en tension, et qui s’est révélée, de façon magistrale et brillante, c’est la socialiste, Me Aïssata TALL. Je l’avais accompagnée, le 17 mars 2012, aux Mureaux, dans les Yvelines, avec Pouria AMIRSHAHI, un député franco-iranien, mandaté par Martine AUBRY, dans le cadre de la campagne des présidentielles de Macky SALL, contre Me Abdoulaye WADE. Quelle lionne, dans son intervention magistrale, en peul littéraire ! Me Aïssata TALL venait rendre visite, régulièrement à la fédération de France du Parti socialiste, jusqu’au moment, où il a fondé son mouvement, «Oser l’avenir» et débauché notre ami Doro SY, qui a été ambassadeur du Sénégal au Congo.
Me Aïssata TALL SALL me paraît avoir les épaules. A mon modeste avis, et je le dis souvent, le président Macky SALL, qui ne fait pas partie de ma famille, je l’avais soutenu, parce que sur le plan des infrastructures, il avait fait un exceptionnel, sans précédent travail d’amélioration de conditions de vie des Sénégalais. Sur ce point, je signe et persiste, le président Macky SALL est un «Pharaon des temps modernes». J’avais remis un projet de préface pour le président Macky SALL, de mon livre, par l’intermédiaire de son conseiller en communication, mon ami, Hamidou KASSE, qui en cette période de montée des idées putschistes du PASTEF a pris «ils (le Pastef) vont te défoncer et ne vont pas acheter ton livre. Supprime les mots «Pharaon des temps modernes». Naturellement, ce que j’ai refusé ; et il n’y a pas eu de préface du président Macky SALL. Quand un homme politique a fait quelque chose de bien pour le peuple, il faut le dire. Mais quand il va dans le mauvais sens, tout en étant respectueux, il faudrait également le dénoncer. Or, la politique est souvent machiavélique, on lèche ses amis et on lynche ses adversaires. Il n’y a pas de nuances ni de juste milieu «Qui n’est pas avec moi, est contre moi ; ce n’est pas de subir la loi du mensonge triomphant qui passe et ne pas faire écho, de notre âme et de notre bouche et de nos mains aux applaudissements imbéciles et aux huées fanatiques». C’est pour cela que chroniqueur de la vie politique, militant de la cause du Sénégal et du bien-vivre ensemble en France, en disciple de Jean JAURES ouvrant ma gueule, quand c’est nécessaire, je ne pourrai jamais être un professionnel de la politique. Je crois qu’il faudrait faire un inventaire critique du bilan du président Macky SALL, il a fait de bonnes choses, il faut les louer. Il a aussi fait de très mauvaises, qu’on ne veut plus revoir, à savoir l’enfermement des opposants, sur des motifs établis, pour mobiles politiques pour les éliminer, son rapport à l’argent, comme Me Abdoulaye WADE qui a tout pourri dans la société sénégalaise et pour lequel Farba NGOM est en train de payer pour lui, sa fausse renonciation à se représenter aux présentielles, son coup d’État électoral du 3 février 2024, dont j’ai été le premier à dénoncer, sans droits d’auteur (Voir mon article, Coup d’État constitutionnel, 3 février 2024).
Pour la majorité présidentielle, je n’ai aucun ressentiment ou hostilité, à l’égard du Premier ministre, Ousmane SONKO, président du PASTEF, au pouvoir ; c’est l’homme fort du Sénégal. Son échec serait celui du Sénégal, mais aussi de l’Afrique qui cite notre pays, comme le bon exemple d’une démocratie, dans un pays du tiers-monde. Le PASTEF avait posé un projet électoral audacieux et séduisant que personne de raisonnable ne peut dénigrer, et qui, de surcroît, a été, doublement, victorieux. Il est donc logique d’exiger d’un représentant politique de faire ce qu’on dit et de dire ce qu’on fait. En ma qualité de chroniqueur et militant de la cause du Sénégal, et même si cela peut agacer, je livre mon modeste sentiment. C’est le principe même de la liberté d’expression, en démocratie. Presque un an après la victoire, dite de rupture du 24 mars 2024, le compte n’y est pas. On ne va pas dans la bonne direction. Il reste encore quatre années à convaincre, mais il ne faudrait pas, que sous les applaudissements des affamés et des laudateurs, persister dans l’erreur. Les Sénégalais, qui n’attendront pas 50 ans au pouvoir du PASTEF, ont toujours sifflé la fin de la récréation pour trois présidents de la République, calmement et sereinement, quand ils estiment que c’est le moment de les dégager. C’est eux et l’Histoire, les grands juges. Le Sénégal n’appartient à personne, mais à tous les Sénégalais, évitons les dérives dictatoriales et respectons les engagements électoraux ! Ce qu’on demande à un homme politique, au PASTEF qui se drape sous le manteau de la probité, de faire ce qu’il dit et dire ce qu’il fait.
Paris, le 13 février 2025, actualisé le 17 février 2025, par Amadou Bal BA