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Billet de blog 16 juillet 2025

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"François BAYROU, BP 2026, Rackett des pauvres. Censure. Destitution", Amadou Bal BA

Le Premier ministre François BAYROU veut faire les poches aux pauvres et cajoler les riches. Une seule réponse : la censure le 8 septembre 2025, le blocage du pays, à partir du 10 septembre 2025, et de nouvelles élections anticipées. Forfaiture, destitution !

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«Le Premier ministre François BAYROU veut faire les poches aux pauvres et cajoler les riches. Une seule réponse : la censure, le blocage du pays, à partir du 10 septembre 2025, et de nouvelles élections anticipées. Forfaiture, destitution !» par Amadou Bal BA

François HOLLANDE avait flingué Lucie CASTETS, et avec l'appui de socialistes dits réformistes ; et seulement 6 députés avaient refusé cette grave compromission, en soutenant François BAYROU. Et voilà où est-ce qu'on est, dans une grave impasse ! Censure, forfaiture, destitution, blocage du pays à partir du 10 septembre 2025, et de nouvelles élections ! BAYROU «a fait le choix : celui de partir parce qu’il savait très bien que, dans la configuration actuelle, un budget qu’il a présenté au mois de juillet, qui n’est soutenu par personne, ni à l’Assemblée, ni dans la rue, ni par le monde syndical. Il a choisi de devancer une probable censure et c’est la raison pour laquelle il a choisi d’anticiper en appelant à un vote de confiance le 8 septembre prochain. Nous ne voterons pas la confiance à François Bayrou», dit Olivier FAURE, premier secrétaire du Parti socialiste.  

Le BAYROU d’avant la Primature, était moralisateur, celui incarnait la République, l’égalité, la bienveillance et la sortie de la crise, face à une classe politique pourrie. «Le président de la République actuel a un plan. Il nous conduit là où la France a toujours refusé d'aller. Il le fait sans mandat, sans avoir exposé son intention, au contraire. Il le fait contre la volonté des Français, qui, pour beaucoup d'entre eux, éprouvent un sentiment de malaise, mais ont du mal à comprendre la réalité du projet qui est méthodiquement suivi. Y voir clair, comprendre où on nous mène, voilà l'urgence», écrit François BAYROU, en 2009, dans son ouvrage, «abus de pouvoir». En chevalier blanc, BAYROU évoquait les abus de pouvoir Nicolas SARKOZY. «Ce qui bouge sous la pierre, est-ce lézard, est-ce serpent ?», s’interroge-t-il ? Ce n’est pas une foucade, c’est une politique de l’arbitraire voulue par l’élite dirigeante dans son «idéologie, c'est la violation la plus grave, une idéologie qui n'avait jamais osé s'exprimer en France à visage découvert, un modèle de société fondé sur l'inégalité, le creusement des inégalités accepté et même recherché. Il faut mesurer quel viol est ainsi imposé à la France républicaine, à quel ébranlement on l'expose en la conduisant au contraire même de la tradition historique qui est la sienne» rajoute François BAYROU. Avec lui, s’il était élu président de la République, les difficultés seraient derrière nous «Les mauvais jours finiront. La France va s’en sortir. Un jour, dans cinq ans, dans dix ans, notre crise d’aujourd’hui ne sera plus qu’un mauvais souvenir. C’est cet espoir, ou plutôt cette certitude, qui est le sujet de ce livre», écrit, en 2011, dans «Etat d’urgence».

Devenu Premier ministre, reconverti au libéralisme féroce et ses compromissions, sans doute pris de remords par aux trahisons de sa nature humaniste et chrétienne profonde, singeant les valeureux guerriers samouraï, devant la honte et le déshonneur en raison de ce claquage ou cette déchirure, François BAYROU a décidé de se faire harakiri, en posant la question de confiance, en se suicidant par un coup de l’article 49-3. Pour sauver son patron, il tente de désamorcer la bombe un mouvement de la rue le 10 septembre 2025, pouvant mettre fin, de façon anticipée, à la Macronie. En effet, le chef de l’Etat n'avait pas respecté le verdict des urnes à la suite de sa dissolution du 9 juin 2024, en nommant Michel BARNIER, lui aussi censuré.

En raison des projets de réformes injustes et funestes de François BAYROU la colère gronde. Ce sera non seulement la censure le 8 septembre 2025, mais aussi et surtout, une grève massive le 10 septembre 2025, le blocage du pays, des élections anticipées, en réaction contre ce coup d'État de la Macronie, digne du 18 Brumaire, une forfaiture qui provoquera sa destitution. «Emmanuel MACRON doit partir ; il est le seul responsable de cette crise. C'est la seule solution pacifique et démocratique», dit Jean-Luc MELENCHON de la France insoumise.

«Quand on refuse, on dit non», tel est le titre, en 1998, d’un ouvrage d’Amadou KOUROUMA, l’écrivain ivoirien qui a mis le feu à la case de Molière. Par conséquent, en raison des injustices, des abus de pouvoir et du mépris pour le suffrage universel, il faudrait siffler la fin de la récréation, en sanctionnant, très sévèrement, ce gouvernement minoritaire et illégitime envisageant d’imposer aux plus faibles des sacrifices inacceptables. Aussi, face aux mesures budgétaires aussi injustes que scélérates et infâmes, de François BAYROU, l'intersyndicale ne devrait pas faiblir ; il faut déclencher un vaste mouvement de grève le 10 septembre 2025, de blocage du pays. «Le gouvernement [Bayrou] a choisi de faire payer les travailleuses et les travailleurs, les précaires, les retraités, les malades», écrivent l’ensemble des organisations syndicales dans un rare communiqué commun accompagnant la pétition. Elles dénoncent des mesures «brutales, injustes et inefficaces», citant «la suppression de deux jours fériés, [les] coupes dans les services publics, la remise en cause du droit du travail, une énième réforme de l’assurance chômage, le gel des prestations sociales et celui des salaires des fonctionnaires comme des contractuels, la désindexation des pensions de retraite, le doublement des franchises médicales, la remise en cause de la cinquième semaine de congés payés», dit l’Intersyndicale.

François BAYROU, Premier ministre de France, théoricien de la «submersion migratoire», allié dès le début du deuxième mandat de Jupiter, et nommé à la suite de la censure de Michel BARNIER, est bien un bébé du président Emmanuel MACRON, un président des riches, dur avec les faibles et complaisant avec les puissants, avec d’importantes niches fiscales et des subventions en hausse. En effet, le projet de budget 2026, frappe sévèrement les ménages les plus pauvres, les retraités, les malades et les immigrés. C’est un budget «lucide, courageux et équilibré», dit Patrick MARTIN du MEDEF. J'ai entamé une série d'articles sur le bilan du président Emmanuel MACRON, dont le projet d’un troisième mandat semble bien compromis ; c'est l'un des points très sombres de ses deux mandats. Pour le président MACRON, le budget présenté par son Premier ministre, a «la vertu du courage, de l’audace et de la lucidité».

En 2002, François BAYROU avait giflé un jeune de 11 ans, qui avait tenté de lui faire les poches ; et tout le monde, à l’époque, l’avait applaudi. En qualité de Premier ministre, c’est François BAYROU qui veut racketter les démunis et les fragiles. En effet, son projet de budget 2026, rude, est fondamentalement injuste, un matraquage fiscal s’abattant aux pauvres ou aux personnes sans pouvoir de pression ou de relaies médiatiques. Par ailleurs, le Premier ministre, François BAYROU envisage de supprimer des jours fériés (8 mai, Armistice et le lundi de Pâques), d’alourdir la charge fiscale pour les plus démunis, les retraités et les malades par le non-remboursement des frais de santé liés aux affections de longue durée (cancer diabète). En particulier, le Premier veut inaugurer une «année blanche», le gel ou la réduction, pendant un an, de diverses prestations sociales (Allocations de logement ou familiales). François BAYROU est dans la logique du RN de supprimer l'aide médicale aux étrangers sans papiers.

Dans sa recherche, en urgence de 43,8 milliards d'euros d'économie, François BAYROU projette de racketter les retraités, avec la fin de l’abattement de 10% ; les retraités sont déjà victimes de différentes réformes ayant diminué, drastiquement et progressivement, les pensions depuis 2003. En particulier, le Premier ministre, projette de remplacer l'abattement fiscal de 10% par un forfait annuel de 2000 euros, et surtout le gel des pensions de retraite.

Par ailleurs, François BAYROU, c'est aussi la complaisance et la complicité du RN, qui en dépit de son double langage, soutient François BAYROU et sa submersion migratoire, comme la corde soutient le pendu. Marine LE PEN, une délinquante, la tête basse, condamnée en première instance, avec privation de droits civiques, espère qu'en appel elle aura gain de gain. Dans le débat parlementaire, Moussa DARMANIN et Bruno RETAILLEAU, fait inhabituel dans la République, se sont engagés que la patronne de cette entreprise familiale, une voleuse, soit jugée dans les meilleurs délais. Là est donc le marchandage scandaleux quand on veut mettre en prison les racisés même pour les courtes peines. C'est donc un régime qui porte gravement qui atteinte au principe d'égalité de tous devant la justice. En première instance Marine le Pen a été condamnée à 4 ans de prison.

François BAYROU qui veut supprimer des jours fériés et faire payer les malades atteints de pathologies de longue durée comme le diabète et le cancer, est soutenu par un Bloc central, donc par presque tous les Socialistes, sauf six d'entre eux. Honneur à ces six résistants ! Si à la suite de la censure, le président Emmanuel MACRON a survécu, cela est dû à la grave trahison des socialistes. Élus avec l'appoint des voix de la France Insoumise, ces socialistes dits crachent maintenant dans la soupe et soutiennent encore ce gouvernement de François BAYROU particulièrement féroce avec les faibles. Ces socialistes ont donc trahi le message de Jean JAURES. Ils sont comptables de l'odieux bilan de François BAYROU et doivent en répondre devant les électeurs le moment venu.

Les Français avaient désavoué le président Emmanuel MACRON à la suite de sa dissolution à la Chirac du 9 juin 2024, et pourtant il est toujours là à travers le gouvernement de son premier ministre, François BAYROU. Une seule réponse par rapport à cette forfaiture : destitution, censure et de nouvelles élections anticipées, la parole au peuple !

Références bibliographiques

BAYROU (François), Abus de pouvoir, Paris, Plon, 2009, 260 pages ;

BAYROU (François), 2012 : Etat d’urgence, Paris, Plon, 2011, 157 pages ;

BA (Amadou, Bal), «François BAYROU, Premier ministre, et sa théorie de submersion migratoire», Médiapart, 24 décembre 2024 ;

BA (Amadou, Bal), «Michel BARNIER, Premier ministre, censuré et viré», Médiapart, 4 décembre 2024 ;

BA (Amadou, Bal), «Le bilan des deux mandats du président Emmanuel MACRON», Médiapart, 13 juillet 2025 ;

BA (Amadou, Bal), «Deuxième tour des législatives françaises : nuit noire au pays des Lumières», Médiapart, 2 et 5 juillet 2024 ;

BA (Amadou, Bal), «Marine LE PEN, coupable de détournement. Inéligible», Médiapart, 31 mars 2025 ;

BA (Amadou, Bal), «Après la dissolution, le président Emmanuel MACRON, une forfaiture», Médiapart, 24 juillet 2024.

Paris, le 16 juillet 2025, actualisé le 26 août 2025 par Amadou Bal BA

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