amadouba19@gmail.com (avatar)

amadouba19@gmail.com

Le bien-vivre ensemble Littérature et Politique

Abonné·e de Mediapart

1133 Billets

0 Édition

Billet de blog 17 septembre 2025

amadouba19@gmail.com (avatar)

amadouba19@gmail.com

Le bien-vivre ensemble Littérature et Politique

Abonné·e de Mediapart

"Robert REDFORD (1936-2025) Out of Africa" Amadou Bal BA

Robert REDFORD (1936-2025), acteur réalisateur. Le magique et poétique film, «Out of Africa» ou «La ferme africaine». Un acteur et réalisateur indépendant, engagé à gauche, pour la justice, l’égalité réelle et l’écologie.

amadouba19@gmail.com (avatar)

amadouba19@gmail.com

Le bien-vivre ensemble Littérature et Politique

Abonné·e de Mediapart

Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

Illustration 1
Illustration 2
Illustration 3

«Robert REDFORD (1936-2025), acteur réalisateur. Le magique et poétique film, «Out of Africa» ou «La ferme africaine». Un acteur et réalisateur indépendant, engagé à gauche, pour la justice, l’égalité réelle et l’écologie» par Amadou Bal BA

Né le 18 août 1936 à Sant Monica en Californie, Robert REDFORD, un acteur, réalisateur et producteur américain, nous a quittés le 16 septembre 2025, dans sa résidence des montagnes près de Provo, dans l’Utah. Dans sa vie privée, Robert REDFORD a été marié à l'historienne Lola Van WAGENEN, de 1958 à 1985 ; le couple a eu quatre enfants. En 2009, il s’est remarié à l'artiste Sibylle SZAGGARS. Fils de Charles Robert REDFORD (1914-1991), un livreur de lait, et de Marta W. HART (1914-1955), une mère au foyer, le jeune Robert grandit dans une modeste maison des quartiers hispaniques en Californie. Il a connu de nombreux drames dans sa vie : sa mère meurt relativement jeune, à 41 ans, son fils James meurt en 2020, à 58 ans d’un cancer ; en 1984, sa grande sœur, Shauna, est victime d’un accident de la route et quelques années après son compagnon est assassiné ; son oncle avait été tué lors de la Seconde guerre mondiale. D'origine très modeste, Robert rêve de grands espaces et d'une vie meilleure. Rebelle, manquant d’assiduité à l’école, en 1956, il s’engage pour une plateforme pétrolière, puis s’inscrit aux Beaux-arts et part pour l’Europe (Italie et Autriche), puis, faute de moyens, il revient s’inscrire, à New York dans une école d'art dramatique. En 1965, le film «Daisy Glover» de Robert MULLIGAN (1925-2008), le sort de l’anonymat. C’est Sydney POLLACK (1934-2008) qui lui donne les meilleurs rôles. Il devient réalisateur à partir des années 80.

Pendant pour de 60 ans, Robert REDFORD a incarné un rôle principal dans divers films (Thrillers, romance, enquêtes, drame, Western), dans une cinquantaine de films devenus cultes, dont Butch Cassidy et le Kid, l’homme qui murmurait à l’oreille des chevaux, Gatsby Le Magnifique, Les Trois jours du Condor, ou les Hommes du Président. En 2002, il a reçu un Oscar pour toute sa carrière. En novembre 2016, le président Barack OBAMA lui avait décerné la médaille présidentielle de la Liberté, la plus haute récompense civile aux Etats-Unis.

I – Robert REDFORD et son film emblématique, Out of Africa, tiré de la ferme africaine de Karen BLIXEN

Parmi ses 70 rôles au cinéma, il est indubitable que c’est le film, «Out of Africa» qui aura marqué, durablement, les esprits, et conquis la planète. Ce film, avec un souffle poétique, d’une beauté intemporelle servi par un certain parfum d’une élégance, mais de nostalgie très coloniale, a de Robert REDFORD, dans l’incarnation du personnage de Denis Finch-Hatton, un amoureux de la littérature, un symbole du séducteur. En effet, c’est le film «Out of Africa» tiré de son roman, en 1985, «la ferme africaine», publié en 1937, rendra célèbre, longtemps, après sa mort en 1962 qui l’écrivaine danoise, Karen BLIXEN (1885-1962).

Si ce film de Sidney POLLACK, avec Meryl STREEP et Robert REDFORD, divertissant, a remporté 7 Oscars, il ne rend pas, cependant, compte de toute la profondeur du roman de Karen BLIXEN. Ce roman, «la ferme africaine», est un épisode amoureuse et dramatique de la vie de son amant, décédé d’un accident d’avion. Karen BLIXEN a affronté diverses épreuves de la vie : joies et drames de l'existence : les riches rencontres, les safaris, la sécheresse, la syphilis transmise par son mari infidèle, un divorce en 1921 et la grippe espagnole. Il y aura surtout la mort précoce, le 14 mai 1931, de Denys FINCH HATTON (1887-1931), un chasseur de grands chemins, qui l’avait abandonnée pour une aviatrice anglaise. Dans sa «ferme africaine», l’auteure est restée discrète sur cette relation amoureuse. En revanche, dans ses «Lettres d’Afrique» Karen BLIXEN «Denys est ici, pour l’instant, et je n’ai jamais de ma vie été aussi heureuse qu’en ce moment. Tu sais ce que cela veut dire que d’être heureux de la sorte et que cela accapare toutes vos pensées et votre être entier. (…) Il me semble que je suis pour l’éternité liée à Denys, vouée à aimer le sol qu’il foule, à être indiciblement heureuse lorsqu’il est ici et à souffrir bien plus que la mort lorsqu’il s’en va» écrit-elle à son frère et biographe, Thomas DINESEN.

Le film, Out of Africa, démarre sur l’incipit du roman de Karen BLIXEN. «J’ai possédé une ferme en Afrique, au pied du N’Gong. La ligne de l’Equateur passait dans les montagnes, vingt et-cinq mille au Nord. (…) Vues de la ferme, les montagnes changeaient d’aspect au cours d’une même journée : tantôt elles paraissaient toutes proches, tantôt reculées à l’infini» ainsi démarre la «ferme africaine», des souvenirs d’une Européenne qui avait vécu au début du XXe siècle, en Afrique, et en pleine période coloniale. Karen ayant des goûts aristocratiques, elle avait le sens des hiérarchies, tout en étant affectueuse, à sa manière à l’égard des Africains «Karen Blixen affirme aimer les indigènes, mais n’en respecte pas moins une hiérarchie solidement établie. Au-dessus de tout se trouve Dieu, suivi de l’aristocratie blanche à laquelle elle appartient, puis des autres Blancs. Après eux, la hiérarchie passe directement aux animaux. Les indigènes, comme sa ferme, sont sous «sa responsabilité». Elle compare, avec tendresse, son cuisinier, Kamanté, «à un chien civilisé qui a longtemps vécu avec des humains», élevant ainsi la position de l’employé dans la hiérarchie au rang de l’animal» écrit Lucy MUSHITA.  En effet, la future baronne Karen BLIXEN s’éprend d’abord de son cousin germain Hans von BLIXEN-FINECKE, mais ce sentiment ne sera jamais partagé. Karen BLIXEN arrive le 14 janvier 1914 au port de Mombasa, au Kenya et se marie, le même jour à son cousin de second degré, le baron Bror Fredrik von BLIXEN-FINECKE (1886-1946).

La baronne Karen BLIXEN est habitée par une grande passion pour la chasse et les «Safaris». «Avant que j’assume la direction de la ferme, la passion de la chasse et les «Safaris», avaient absorbé la majeure partie de mon temps. Lorsque je devins «fermière», je déposais mon fusil» écrit-elle. Karen BLIXEN, avec son mari exploitent ensemble une plantation de café, M’Bagathi, sous les collines du N’Gong,  à 20 km de Nairobi, au Kenya. On a une description de la future capitale et sa banlieue occupée par les Somalis. «Mombasa ressemble au paradis peint par un enfant où les palmiers se balancent le long d’un rivage aussi vert et aussi agréable à voir qu’une oasis» écrit Karen BLIXEN. La baronne BLIXEN achètera une ferme, provenant essentiellement de fonds émanant de sa famille. «Nous cultivions surtout le café, mais ni l’altitude ni la région ne lui convenaient très bien ; et nous avions souvent du mal à joindre les deux bouts. Jamais ma ferme n’a connu l’opulence, mais la culture du café est une culture à laquelle on ne renonce pas, elle vous tient constamment en haleine» écrit Karen BLIXEN. Dans sa grande résilience, Karen BLIXEN ne manquait pas sa production épistolaire de faire état de santé, des difficultés financières de sa ferme «Il faut absolument que j’écrive et je  ne connais personne d’autre que toi à qui je puisse écrire ; à qui d’autre pourrai-je ouvrir mon cœur. Être réduite au silence, comme je le suis ici, alors que l’on connait les difficultés que je connais en ce moment, cela donne l’impression d’être enterrée vivante, comme si je gisais au fond des ténèbres avec le poids de la terre entière reposant sur ma poitrine. Je n’ai jamais cessé de lutter» écrit-elle à Thomas DINESEN. La situation de la ferme est difficile, avec de lourdes conséquences «aucune possibilité de battre en retraite ; ceux qui ne peuvent battre en retraite doivent vaincre ou mourir» écrit-elle dans ses «Lettres d’Afrique». Solitaire, courageuse, exigeante, cultivant sa légende avec soin et profondément éprise de l’Afrique et des Africains, l’auteure proclame, désormais, «où que je puisse être au monde, je me demanderai toujours s’il peut au N’Gong» écrit Karen BLIXEN dans «ses lettres d’Afrique, 1914-1931».

Dans ces drames innommables et innombrables, il y aura enfin, le coup de grâce : les mauvaises récoltes de café et la faillite de la ferme. «Ma famille qui avait mis de l’argent dans la ferme, m’écrivit du Danemark qu’il fallait la vendre. Quand, je n’eus plus d’argent, et que les récoltes ne couvrirent plus les frais, je fus forcée de vendre la ferme», écrit-elle. En 1931, Karen BLIXEN, qui avait choisi l’emplacement de sa tombe sur la colline du N’Gong, quitte définitivement l’Afrique, pour retourner au Danemark. Dans une certaine mesure, l’auteure croit au Destin «Je me remémorais les événements des derniers mois. J’essayais de comprendre ce qui m’était arrivé. Il me semblait que j’étais sortie de l’existence ordinaire pour entrer dans un tourbillon où je n’aurais jamais dû me trouver. Où que j’aille, la terre manquerait sous mes pieds, les étoiles tomberaient du ciel. Tout ce qui m’était arrivé pouvait n’être qu’une succession de coïncidences, une série de malchances, mais toutes se rattachent à une même cause : un signe du destin» écrit-elle. 

Refusant le coup du sort et de se plier au destin, au retour au Danemark, ses déceptions engendrent une vocation littéraire «Quand les dieux veulent vous punir, ils exaucent vos vœux» écrit-elle. En effet, «La ferme africaine» est une forme de réécriture de l’histoire, une revanche sur le destin : «Vu de la ferme, les montagnes changeaient d’aspect au cours d’une même journée : tantôt elles paraissent toutes proches, tantôt reculées à l’infini» écrit Karen BLIXEN. En effet, Karen BLIXEN, voulant faire reculer les limites, a écarté la possibilité du suicide, et a adopté la posture du caméléon qui «ne pouvait vivre sans sa langue qui lui permettait d’attraper les insectes nécessaires à sa vie» écrit-elle. L’écriture est donc une revanche sur le coup du sort «Elle avait enfin les mains libres pour créer un monde qui était entièrement son œuvre, et sur lequel elle pouvait régner en souveraine, sans craindre les défaites qu’elle subissait» écrit Hans LASSON, dans la préface des «Lettres d’Afrique». Voulant échapper au Destin, Karen BLIXEN estime que le rire fait vibrer les montagnes. Aussi Karen BLIXEN a une envie terrible de vivre, de provoquer, à travers le désastre de la ferme au Kenya, la Résurrection par la création littéraire. Adepte de Friedrich NIETZSCHE, la baronne a décidé de dire oui à la vie «Je suis né pour bénir et pour dire oui, et c’est pourquoi j’ai longtemps lutté et je suis un lutteur pour avoir les mains libres pour bénir» disait le philosophe allemand.

II – Robert REDFORD un acteur réalisateur engagé, épris de liberté, de justice et d’égalité réelle

Que nous dit la filmographie de Robert REDFORD sur l’Amérique contemporaine et sur ses engagements ?

Globalement, l’industrie du film en Amérique,  très divertissante, magique et onirique, mais c’est un cinéma de propagande massive, pour diaboliser certains ennemis, le communiste, le Noir, le Rouge, le Jaune, le communiste, le terroriste musulman, de l’immigré. D'abord incarné par le Noir, représenté comme un illettré, un paresseux obsédé par la femme blanche, l'ennemi a ensuite pris les traits de l'Indien, sauvage et agressif, puis du Chinois cruel, du basané - bandit mexicain, gras et transpirant, ou trafiquant colombien, du nazi ou du communiste.

En réaction contre cette dérive insidieuse de Hollywood, acteur et citoyen engagé dans les luttes sociales et politiques de son temps, Robert REDFORT, une incarnation d’un idéal démocratique, acteur-réalisateur, n’a cessé de confondre son identité avec celle de son pays. Des années 1960 à nos jours, des révolutions contre-culturelles à l’élection de Donald TRUMP, sa filmographie nous invite à un voyage à travers un territoire façonné par l’imaginaire et l’Histoire. «Entre doutes et certitudes, montagnes enneigées et villes tentaculaires, cet ouvrage se propose de prendre la route d’une Amérique que les écarts du réel n’ont pas encore réussi à emporter. L’Amérique éternelle des cinéphiles, l’Amérique de Robert Redford», écrit Robert DEMANGE. Le film, en 1976, «Les hommes du Président, d’Alan J. PAKULA, en 1976, atteste de l’engagement de Robert REDFORD à gauche. En effet, aux côtés de Dustin HOFFMANN dans la peau de Carl BERNSTEIN, il donnait une noble prestance à cet enquêteur du «Washington Post» qui révéla le scandale du Watergate et fit tomber le président Richard NIXON.

Aussi, entre rêve américain et contre-culture, en protestation contre cette orientation idéologique et commerciale de Hollywood, Robert REDFORD, épousant les valeurs d’une gauche américaine lucide, en rébellion pour des causes nobles fait partie des acteurs engagés. Par conséquent, acteur et réalisateur indépendant, au festival Sundance qu’il a fondé en 1978, une institution progressiste et artistique, Robert REDFORD a pour ambition de lancer un antidote à la marchandisation de Hollywood. Il défend des films indépendants, produits hors des grands studios, socialement et ethniquement plus diversifiés. En effet, l'originalité de ses films repose sur l'engagement des artistes qui les réalisent : «Ils se retrouvent, autour de points de vue différents, car ils sont le produit d'une certaine diversité. Et j'en suis fier». Avant lui, Marlon BRANDO avait refusé son Oscar en 1973 pour protester contre la confrontation entre les Indiens et les policiers fédéraux à Wounded Knee, dans le Dakota du Sud. Symbolisant la bonne et la mauvaise conscience de l’Amérique, dans «Les Trois Jours du Condor», il incarne la victime rebelle des agissements de la CIA ; dans «Butch Cassidy», il est un hors-la-loi anarchisant ; dans «Nos Plus Belles Années», il devient un écrivain White Anglo-Saxon Personality, un Blanc amoureux d’une activiste communisante et dans «Jeremiah Johnson», c’est un cow-boy désabusé se retirant en solitaire dans la nature sauvage, qui défend ses engagements écologistes. En 1975, dans les « Trois jours du Condor», un film signé Sydney POLLACK, notre acteur, Robert REDFORD joue le rôle de Joseph Turner, dit "Condor", un analyste de la CIA. Quand tous ses collègues sont assassinés, il se retrouve traqué et doit survivre tout en cherchant à comprendre le complot derrière ces meurtres. C’est un film qui traite du climat de défiance post-Watergate et de la guerre du Vietnam.

L’engagement de Robert REDFORD n’était pas seulement que cinématographique. En effet, étiqueté à gauche, Robert REDFORD, en protestation contre les ronces de la haine montante et décomplexée de notre temps, était un démocrate convaincu. «Mon esprit critique, apparemment, ne pouvait appartenir qu’à un homme de gauche», dit-il. En 2012, dans son film «Sous surveillance», il explorait le thème du militantisme politique, entre le danger de la radicalité et celui de l’indifférence, devant la montée des forces du Chaos. «La politique est une part importante de nos vies, mais je peux mieux faire entendre ma voix en restant neutre» disait-il. Animé d’une forte indépendance, d’une grande soif de liberté, d’égalité et de générosité, humaniste, d’une divine et insolente beauté, incarnant une certaine face solaire de l'Amérique, écologiste, engagé, indépendant et prospère, Robert REDFORD ne mâchait pas ses mots devant les menaces sur les libertés en Amérique «Nous sommes confrontés à une crise que je n’aurais jamais cru voir de mon vivant : une attaque, digne d’un dictateur, du président Donald Trump contre tout ce que ce pays représente. Notre État de droit sacré, notre liberté de la presse fondamentale et notre liberté d’expression précieuse : tous ont été menacés par un seul homme» a-t-il dit. Aussi, l’acteur et réalisateur, Robert REDFORD avait notamment fait part de son soutien à Barack OBAMA, lors de la campagne présidentielle de 2012, et à Joe BIDEN en 2020. À sa disparition, les hommages affluent : «Un Lion s’en est allé» dit l’actrice dans Out of Africa, Meryl STREEP. Robert REDFORD était « une personne magnifique à tous égards qui incarnait une Amérique pour laquelle nous devons continuer à nous battre», dit Jane FONDA. 

Références bibliographiques

BA (Amadou, Bal), «Karen BLIXEN et sa ferme africaine», Médiapart, 4 septembre 2020 ;

CALLAN (Michael, Feeney), Robert Redford : A Biography, New York, Vintage Books, 2012, 562 pages et Paris, éditions La Trace, traduction de Muriel Levet, 2022, 757 pages ;

CASTELL (David), The Films of Robert Redford, St. Paul, Minn, Greenhaven Presspages, 1978, 58 pages ;

CLINCH (Minty), Robert Redford, Sevenoaks, New English Library, 1989, 243 pages ;

CONESA (Pierre), Hollywood, arme de propagande massive, Paris, Robert Laffont, 2018,  144 pages ;

DAWNING (David), Robert Redford, London, WH Allen, 1982, 224 pages ;

DEMANGE (Jacques), L’Amérique de Robert Redford, Lettmotif, 2020, 196 pages ;

DI LALLO (Georges), Robert Redford : biographie, filmographie, Paris, Riveneuve, 2014, 301 pages ;

EVIN (Guillaume), Robert Redford, Clichy, Casa éditions, 2023, 160  pages ;

FEYDT (David), Les grands acteurs d’Hollywood, Robert Redford, Jeff Bridges, Paris, Harmattan, 2017, DVD de 56 minutes  ;

PAGE (David), Robert Redford, Mankato (Minnesota), Creative Education, 1977, 30 pages ;

SPADA (James), The Films of Robert Redford, Secaucus : The Citadel Press, 1978, 260 pages.

Paris, le 16 septembre 2025, par Amadou Bal BA

Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.