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Billet de blog 24 mars 2025

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"FANON, un excellent film de Jean-Claude BARNY" Amadou Bal BA

Le majestueux film de Jean-Claude BARNY «FANON» à l'occasion du centenaire de Frantz FANON (1925-1961), «un guerrier silex» suivant une expression d’Aimé CESAIRE. Un film absolument à voir dès sa sortie, à partir du 2 avril 2025. Vous en aurez pour votre argent, en cette période trouble.

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«Le majestueux film de Jean-Claude BARNY «FANON» à l'occasion du centenaire de Frantz FANON (1925-1961), «un guerrier silex» suivant une expression d’Aimé CESAIRE» par Amadou Bal BA

J'ai eu le grand et insigne privilège d'assister en avant-première à la projection du film «FANON» de Jean-Claude BARNY et bien accueilli par Antoinette ONOMO. Je vous invite à aller le voir dès sa sortie, le 2 avril 2025, massivement ; c’est un vibrant hommage au «Guerrier silex», le grand penseur anticolonial du XXe siècle, en raison de sa puissante analyse du racisme et du colonialisme. Ce film, préparé depuis 4 ans, a été produit par Sébastien ONOMO. «Fanon a nourri mon adolescence jusqu’à l’âge adulte. Il y est disséminé depuis mon premier film «Nèg Maron où un des personnages principaux s’appelle Silex, nom qu’on lui donnait dans la communauté des intellectuels caribéens dans les années 50, "Le guerrier Silex". Sa philosophie et son travail ont fait ce que je suis, il m’a éduqué en tant qu’homme. C’est un auteur populaire, lu dans les banlieues», dit Jean-Claude BARNY, en 2020, à Lise-Marie RANNER-LUXIN, pour Black News. Frantz FANON, une étoile filante, né le 20 juillet 1925, à Fort-de-France (Martinique), est mort le 6 décembre 1961, Bethesda dans un hôpital militaire de la banlieue de Washington aux États-Unis, à l’âge de 36 ans. Cependant, dans cette grande mobilisation internationale du centenaire de FANON, Jean-Claude BARNY, à travers sa création artistique, l’a rendu immortel. «La motivation derrière ce film sur Fanon est de mettre en lumière son héritage et son impact sur la lutte contre le colonialisme. Le film est un véritable biopic, offrant à la fois des éléments factuels et une représentation dramatique de sa vie. Je poursuis une thématique à travers mes œuvres cinématographiques depuis mon premier court-métrage, sur notre parcours, nos luttes, notre société antillaise. Fanon à la fois clôture mes œuvres et ouvre de nouveaux travaux en tant que cinéaste. Ma rencontre à mes 17 ans avec Fanon à travers son livre éponyme «Peau noire, masques blancs» a été déterminante. Ce livre, lu et reconnu majoritairement par les intellectuels et les camarades des partis communistes à travers le monde, a eu un impact profond et irréversible. Ce fut pour moi d’une limpidité, et je ne me suis jamais éloigné de sa philosophie et de son action. Tous mes films ont la dictée de Fanon en seconde lecture», dit en février 2025, Jean-Claude BARNY, à Caraïb Créole News. Par conséquent, l’héritage anticolonialiste et le combat pour la libération de l’Afrique de Frantz FANON sont donc plus que jamais vivant parmi nous. En effet, on savait que Jean-Claude BARNY, un réalisateur très talentueux, a déjà gravi la montagne raciale dans ses précédents films. Mais ici, avec son nouveau film FANON qui sort en France métropolitaine le 2 avril 2025, il s'est dépassé ou surpassé, il a fait le job, et cela pour plusieurs raisons.

Tout d'abord le casting, aussi bien pour les acteurs principaux que les seconds rôles, est particulièrement convaincant. «La performance d’Alexandre Bouyer saluée pour sa profondeur et son intensité, permet au public de redécouvrir Fanon sous un prisme humain et incarné. Une carrière prometteuse s’ouvre dorénavant à lui, car il a définitivement prouvé qu’il est non seulement un acteur talentueux, mais aussi un artiste capable de porter haut des personnages dramatiques», écrit Lise-Marie RANNER-LUXIN, dans Divas magazine. Curieusement, Alexandre BOUYER, un acteur franco-camerounais, dont la performance dans ce film est à louer, ne connaissait pas auparavant Frantz FANON, qu’il a découvert grâce à Jean-Claude BARNY. «Je ne connaissais pas Frantz Fanon. J’ai connu Frantz Fanon grâce à Jean-Claude et c’est vrai que quand j’ai lu ce scénario, j’ai été frappé. J’ai eu honte – je le dis – de me dire que je ne connaissais pas cette personne. Puis j’ai lu ses œuvres et là ça m’a encore plus touché et c’est aussi ça qui m’a motivé et j’ai dit «Allez, on va y aller, on va incarner ce personnage, on va le défendre et on va raconter son histoire»», dit, en 2023, Alexandre BOUYER, à RFI.

Ensuite, les paysages, le son vous promènent dans un environnement onirique, poétique et l'intensité dramatique vous tient constamment en éveil. «Chaque génération doit, dans une relative opacité, découvrir sa mission, la remplir ou la trahir», écrit Frantz FANON, dans les «Damnés de la terre». Le film est centré sur le séjour à Blida, dans un centre psychiatrique et son séjour en Tunisie, à partir de 1957, où il rejoint le gouvernement provisoire de la République algérienne. La Tunisie a servi de décor principal pour le film à la fois pour reconstituer les scènes en milieu hospitalier en Algérie. Quand Frantz FANON, nommé médecin-chef, de la clinique, Blida-Joinville, débarque en 1953, en Algérie, avec son épouse blanche, on demande à cette dernière «Où est votre mari ?» Une autre scène est consubstantiellement au racisme du colon, un malade exige de rencontrer un «vrai médecin». Dans cet hôpital psychiatrique, les patients de race blanche sont séparés des Arabes, qui eux sont enfermés dans des cachots, avec des chaines, comme des bêtes. «À mon sens et pour beaucoup d’autres, c’est un homme d’exception. C’est, pour moi, une des figures majeures du 20ème siècle. Il a révolutionné la psychiatrie, totalement, de fond en comble. Il a été un des premiers militants qui ont conscientisé et expertisé l’anticolonialisme» dit, en 2024, Jean-Claude BARNY, à Outre-mer la 1ère. La violence coloniale, à elle seule, déshumanisante, crée des traumatismes, des troubles mentaux, psychiques et sexuels. Dénonçant ces techniques de traitement psychiatrique et de désaliénation pendant la période coloniale, Frantz FANON a rendu aux malades leur dignité d’hommes.

Enfin, l'ambition littéraire comme le sentiment amoureux, dans ce couple fusionnel, a bien restitué dans le film FANON, de Jean-Claude BARNY, «Tropiques amers. La saga historique», et de film politique, un équilibre entre l’homme et sa pensée «J’ai fait un travail de fond sur la pensée du personnage. J’ai été vachement aidé par ses livres, parce que dans ses bouquins, forcément, en tant que psychiatre, on a accès à la pensée du personnage», dit Alexandre BOUYER à Lise-Marie RANNER-LUXIN. Le film relate bien cette belle histoire d’amour entre Frantz FANON, et son épouse, une Blanche, Marie-Joseph DUBLE, dite Josie (1930-1989), son inspiratrice, sa grande complice, sa muse rencontrée en 1949, devenue son épouse de 1952 à 1961, qui a toujours combattu aux côtés de son amour. Ce rôle est incarné, de façon brillante, par Déborah François, une artiste belge, originaire de Liège. «Derrière chaque grand homme, se cache très souvent une grande Dame», dit en substance un dicton. En effet, Josie a, non seulement dactylographié et relu les manuscrits de FANON, mais elle les a aussi transmis, clandestinement, à son éditeur François MASPERO (Voir mon article, sur cet exceptionnel éditeur, Médiapart, 15 août 2022). Par conséquent, non seulement Jean-Claude BARNY répare une injustice, celle de l’invisibilisation de Josie, mais aussi ce réalisateur a voulu exposer la richesse du personnage de Frantz FANON, l’homme derrière l’œuvre et le militantisme : «On a vraiment été cherché sur des choses qui n’existaient pas : son humanité, sa pensée humaine, sa force de travail et aussi sa sociologie. C’était pour moi la base de travail pour écrire ce scénario», dit, en 2023, Jean-Claude BARNY, à R.F.I. Au de-là des engagements politiques et littéraires, ce film est dans une large mesure, un biopic «Je pense qu’avant de regarder son travail, son œuvre littéraire ou son travail de psychiatre, il faut aussi savoir, avec empathie, qui il était, d’où il est parti et où il est arrivé. Il est mort très jeune, donc je pense sincèrement que ce film-là, c’est une sorte de ligne pour commencer à le connaître intimement», dit Jean-Claude BARNY, Outre-mer, la 1ère.

Par ailleurs, ce film en pleine nouvelle crise franco-algérienne, restitue mieux ce que c'est le colonialisme, «un crime contre l'humanité» avait dit, en 2017, le candidat Emmanuel MACRON le temps d'un voyage à Alger. Chaque jour, le ministre de l’Intérieur, alors que c’est une crise diplomatique qui ne ressort pas de sa compétence, veut organiser un attentat contre l’Algérien de France, sa mosquée, et ses droits humains, notamment la remise en cause du droit du sol, ainsi que la contestation des accords franco-algériens. En effet, dès le début du film, le crabe incarne de façon allégorique, à la fois la mort, mais le colonialisme, qui nie la dignité du racisé. Contrairement à certains fonctionnaires coloniaux antillais dans les colonies qui se croyaient supérieurs aux indigènes africains, Frantz FANON adopte une conduite de résolue de solidarité avec les Algériens «En Afrique, la discrimination est réelle. Là-bas, le nègre, l’Africain, l’indigène, le sale, était rejeté, méprisé, maudit. L’Antillais fut obligé, sous la pression d’Européens racistes, d’abandonner des positions somme toute fragiles, puisqu’absurdes, puisqu’inexactes, puisqu’aliénantes, va naître une nouvelle génération», en  écrit Frantz FANON, dans un article, «Antillais et Africains». Frantz FANON n’étant pas esclave de l’esclavage, écrira, «Je suis un homme, c’est le tout le passé du monde, que j’ai à reprendre». Finalement, FANON, dans son rejet de toute aliénation, professe que l’homme, étant sans cesse en question pour lui-même, devrait lutter contre son asservissement, organiser les conditions de sa libération, par une «décolonisation» de l’être.  «N’ai-je pas, du fait de mes actes, ou de mes abstentions, contribué à une dévalorisation de la réalité humaine ? Ai-je, en toute circonstance réclamé, exigé l’homme qui est en moi ?», écrit-il dans un chapitre, «le syndrome nord-africain». La décolonisation devrait changer le désordre absolu du monde, et l’intellectuel y occupe une place de choix «Les mots sont des pistolets chargés», dit Jean-Paul SARTRE.

Frantz FANON arrive en Algérie, en pleine montée des idées indépendantistes et de réveil du peuple après 130 ans de colonisation, réclamant sa dignité et son indépendance. «La représentation du passé n’est pas un acte anodin quand il s’agit de la guerre d’Algérie, touchant à plusieurs groupes de personnes traumatisées (soldats, officiers, immigrés, harkis, pieds-noirs, Algériens nationalistes) ; et quand ces représentations entrent en contradiction avec des discours dominants, officiels. Les relations entre les deux pays restent donc, soixante après l’indépendance de l’Algérie, difficiles, complexes, tumultueuses», écrit en 2021, Benjamin STORA, dans son rapport au président Emmanuel MACRON. En effet, déjà le 8 mai 1945, les Algériens réunis pour fêter la Libération ont été massacrés, plus de 30 000 morts, un prélude à la guerre d’indépendance, pendant laquelle, sur une population de 7 millions d’habitants, plus de 2 millions d’Algériens ont été parqués dans des camps de concentration. En 1956, des pouvoirs spéciaux sont accordés en Algérie à l’Armée. «Coloniser, exterminer» tel est le titre d’un ouvrage d’Olivier Le COUR GRANDMAISON. Les paysans, restés libres ne pouvant plus librement cultiver leurs terres, suspectés d’être des «terroristes», sont soumis à des arrestations arbitraires et exécutions sommaires ou des tortures. Il fallait «pacifier» l’Algérie, c’est un exemple que ne devraient pas suivre les autres colonies de l’Empire colonial. «L’Algérie, c’est la France», martèle le colonisateur. François MITTERRAND (1916-1996), quand il avait quitté le ministère de la Justice en mai 1957, avait déjà envoyé 45 Algériens devant les pelotons d’exécution. Guy MOLLET (1906-1975) était le président du Conseil de l’époque. «Les fellaghas, il n’y a qu’à la tuer», disait-on. Le 17 octobre 1961, l’indépendance approche, l’année de la mort de Frantz FANON, un énorme mouvement populaire en solidarité se fait jour en France métropolitaine, mais un odieux massacre est perpétré à Paris, des Algériens sont jetés à la Seine, près de Saint-Michel (Voir mon article, 18 octobre 2018).

Par conséquent, dans ce film sur la mémoire et la colonisation, Frantz FANON, révolté et insoumis, rappelle à chacun son ardente mission à combattre les injustices, en particulier, le chlordécone, ce pesticide qui tue, mais aussi cette vie chère, comme le chômage massif des jeunes antillais, relégués aux minimas sociaux. «Chaque fois qu’un homme a fait triompher la dignité de l’esprit, chaque fois qu’un homme a dit non à une tentative d’asservissement de son semblable, je me suis senti solidaire de son acte», écrit Frantz FANON, dans «Peau noire, masques blancs». Dans cette période troublée, avec une montée des forces du Chaos, où curieusement, avec le retour de Donald TRUMP, les Européens se rendant compte qu’ils sont également, dans une certaine mesure des colonisés de l’Oncle Sam, ce film revêt une signification particulière. «Frantz Fanon parlait d’un système et je pense qu’aujourd’hui, par rapport à ce qui se passe dans le monde (je pense essentiellement au conflit Israélo-palestinien), Fanon a vraiment quelque chose à nous dire, pour prendre conscience que cette parole nous a manqué. On a manqué d’outils, de pédagogie, pour mieux évoluer dans ce monde» dit Jean-Claude BARNY, à Outre-mer, la 1ère. Par conséquent, le film reflète la démarche et l’engagement anticolonialiste du réalisateur «ce film reflète l’engagement du cinéaste en tant qu’afro-caribéen. Il souligne l’importance de ne jamais accepter aveuglément ce que les autres décident pour vous. Au fil du temps, j’ai appris la patience et l’abnégation, que j’ai intégrées dans ma méthode de travail. Chaque jour est une avancée pour mes convictions et ma profession. Depuis toujours, entouré par le même clan qui m’accompagne, nous avons tous un objectif : participer aux bouleversements de ce monde avec nos actions et affirmations, qu’elles soient artistiques, politiques, économiques ou même sportives», dit Jean-Claude BARNY à Caraïb Créole News.

 Encore un très grand bravo au réalisateur Jean-Claude BARNY !

Références bibliographiques

I – Les films de Jean-Claude BARNY

BARNY (Jean-Claude), «Fanon», sortie le 2 avril 2025, durée 2h13minutes ;

BARNY (Jean-Claude), «Le gang des Antillais», 2016, durée 1h30minutes ;

BARNY (Jean-Claude), «Nèg Maron», 2005, durée 1h35minutes ;

BARNY (Jean-Claude), «Rose et le soldat», 2018, durée 1h30minutes ;

BARNY (Jean-Claude), «Timoun Aw ; c’est Nelson Foix. Putain de porte», un court métrage, 2020, durée 28 minutes ;

BARNY (Jean-Claude), «Tropiques amers. La saga historique», une série télévisée en six épisodes de 52 minutes.

II – Les écrits de Frantz-FANON

FANON (Frantz), «Je ne suis pas esclave de l’esclavage», Esprit, février 1955, et 2006, 1 pages 172-173 ;  

FANON (Frantz), «La plainte du Noir, l’expérience vécue du Noir», Esprit, mai 1951, n°179, pages 657-750 ;

FANON (Frantz), Ecrits sur l’aliénation et la liberté, Œuvres II, Jean Kalfa et Robert Young, éditeurs scientifiques, Paris, La Découverte, 2015, 677 pages ;

FANON (Frantz), Les damnés de la terre, préface de Jean-Paul Sartre, Paris, F. Maspéro, Cahiers libres, 1961 et 1974 et La Découverte, 2003, préface d’Alice Cherki et postface de Mohamed Harbi, 313 pages ;

FANON (Frantz), Œuvres de Frantz Fanon, préface d’Achille M’Bembé, introduction de Magali Bessone, Paris, La Découverte, 2011, 884 pages ;

FANON (Frantz), Peau noire, masques blancs, préface Francis Jeanson, Paris, Le Seuil, coll. «Esprit», nouvelle édition coll. «Points», 1952, 1971 et 2015, 240 pages ;

FANON (Frantz), Pour la Révolution africaine, Écrits politiques, Paris, 1956, F. Maspero, Cahiers libres, 1964  et 1969, 199 pages ;

FANON (Frantz), Sociologie d’une Révolution (L’an V de la Révolution algérienne), Paris, F. Maspero,  1959, 1966 et 1968, 178 pages.

FANON (Frantz), «Le syndrome nord-africain», Esprit, février 1952, n°187, pages 237-248 ;

FANON (Frantz), «Africains et Antillais», Esprit, février 1955, pages 261-269 ;

            III – Autres références

BA (Amadou, Bal), «Frantz Fanon : un anticolonialiste, un antiraciste, un guerrier silex», Médiapart, 6 décembre 2021 ;

BLAISE (Lilia), «En Tunisie, le tournage Frantz qui se penche sur ce psychiatre et écrivain anticolonialiste», RFI, 8 juin 2023 ;

EINADI (Jean-Luc), La bataille de Paris : 17 octobre 1961, Paris, Seuil, 2001, 410 pages ;

LE COUR GRANDMAISON (Olivier), Coloniser, exterminer. Sur la guerre et l’État colonial, Paris, Fayard, 2005, 374 pages ;

FADEL (Nadine), BROULHET (Laëtitia), «Interview de Jean-Claude Barny, réalisateur du film, «Fanon»», Outre-mer 1ere, 31 mars 2024 ;

KHELLAS (Djillali), «1989, l’année où Josie Fanon s’est suicidée», Créoleways, 2 avril 2015 ;

RANNER-LUXIN (Lise-Marie), «Alexandre Bouyer habite la peau de Fanon dans le long métrage de Jean-Claude Barny»,  Divas Magazine, 24 mars 2025 ;

RANNER-LUXIN (Lise-Marie), «Jean-Claude Barny parle de Frantz-Fanon, son prochain film»,  Black News, 4 septembre 2020 ;

STORA (Benjamin), Les questions mémorielles portant sur la colonisation et la guerre d’Algérie, rapport remis au président Emmanuel MACRON, Paris, janvier 2021, 158 pages ;

ZANDWONIS (Danik, Ibrahim), «Jean-Claude Barny, un biopic puissant de la mémoire», Caraïb Créole News, 28 février 2025.

Paris, le 23 mars 2025, par Amadou Bal BA

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