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Billet de blog 26 mars 2024

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"Bassirou Diomaye FAYE, 5e Président : les défis du Sénégal" Amadou Bal BA

Quels sont les défis qui attendent le nouveau président du Sénégal, Bassirou Diomaye FAYE ? Amadou BA, devenu chef de l'opposition, a reconnu sa défaite. Le Sénégal, une place forte de la Françafrique, a basculé. Quelle rupture au Sénégal et quelles conséquences, en Afrique, après le Mali ?

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«Les défis qui attendent le nouveau et inattendu 5ème président du Sénégal, Bassirou Diomaye FAYE, du PASTEF. Quelle rupture ?», par Amadou Bal BA - 

Le Sénégal, après l’alternance 2000, avec la victoire de maître Abdoulaye WADE, du Pds contre le Socialiste, Abdou DIOUF, celle de 2012, Macky SALL, de l’APR, contre son mentor, maître Abdoulaye WADE ; le président Macky SALL ne se représentait pas en 2024, c’est donc la victoire, par KO, au 1er tour du 24 mars 2024, de Bassirou Diomaye FAYE, du PASTEF, contre Amadou BA, «assassiné» par Macky SALL. Tout nouveau gouvernement, dans cet état de grâce, sans majorité au Parlement, est naturellement tenté de dissoudre, de façon anticipée, le Parlement, dont le mandat des députés, élus le 31 juillet 2022, devrait donc expirer en juillet 2027. Amadou BA, devenu de facto, le chef de l’opposition, a intérêt à créer, rapidement, un grand parti rassemblant tout le centre gauche.

Par conséquent, Bassirou Diomaye FAYE, l’inattendu 5ème nouveau président du Sénégal, sorti de prison, le 14 mars 2024, est en route pour le palais présidentiel, pour le 2 avril 2024, dans la joie et l’allégresse de la victoire. Je renouvelle mes félicitations et mes vœux de succès à Bassirou Diomaye FAYE. Mon Sénégal est resté un «Grand petit pays», en référence au titre d’un de mes ouvrages, qui compte dans le concert des nations, en raison en particulier de la qualité de sa population, la plus grande valeur ajoutée. Bassirou Diomaye FAYE, le plan B d’Ousmane SONKO, sera pourtant bientôt confronté à la réalité de l’exercice du pouvoir, à ses nombreux de défis. Bassirou Diomaye FAYE escorté par son mentor, Ousmane SONKO, a promis notamment l’emploi des jeunes,  l’allègement sensible du coût de la vie, la transparence et la lutte contre la corruption, le déplacement de la capitale, la réconciliation nationale, la refondation des institutions, notamment la fin de l’hyperprésidentialisation, le refus de l’emprisonnement des opposants, la création d’un poste de vice-président, des cas de destitution du chef de l’Etat, l’indépendance de la justice, la souveraineté nationale, notamment la remise en cause de la Françafrique, avec l’abrogation du FCA, la renégociation des accords de pêche, miniers et gaziers, le panafricanisme, etc. Dans cette liste de course à prioriser, que faudrait-il changer, améliorer ou jeter ?

Quand on devient un nouveau chef d'Etat, on a subitement de nombreux nouveaux «amis», qui vous ont tous, par principe, depuis les temps immémoriaux, soutenus, sans réserve ; et sans eux, vous n'auriez jamais gagné. Aussi, ces courtisans vous présentent, sans aucun protocole ou tact, la «facture» : vous leur devez tout, à vie, être disponible, joignable et régler, rapidement, tous leurs soucis personnels, sans délai. Comment dans ces conditions faire face aux sollicitations permanentes des impatients, dans un pays de 20 millions de «mendiants» et d’affamés que vous avez cajolés, par populisme, notamment quand vous étiez dans l’opposition, maintenant que vous êtes au pouvoir, comment se positionner à l’égard des impatients, qui lèchent et après lynchent ?

La tentation au début, de toute équipe politique, est de mettre en cause le poids de l’héritage de ses prédécesseurs : «c’est la faute à Macky !», dont les oreilles vont siffler. Mais passé un certain temps, les importuns, dont les conditions de vie n’ont pas été, par miracle, améliorées à la suite de l’alternance, vont revenir, rapidement, à la charge. Pour eux, un élu doit rester en proximité avec la population, chacun veut vous «voir» ; or quand on devient un chef d’Etat une certaine distance est nécessaire. Comment arbitrer, entre le court terme et les mesures d’urgence à prendre, et le temps long, certains actes étant soumis à des expertises préalables de faisabilité et des procédures de validation ? Ainsi, une capitale ne se déplace pas par un coup de baguette magique, l’emploi des jeunes cela se finance et dans quels secteurs ? En termes de pouvoir d’achat, faudrait-il ouvrir les vannes, donner à manger, sans contrepartie d’un travail ou d’un projet fiable et arroser tous de billets de banque ; les affamés reviendront, comme un tonneau des Danaïdes, le mois suivant, pour réclamer «leur argent» ?

 I – Choisir une équipe gouvernementale et une haute administration de qualité :

l’homme qu’il faut à la place qu’il faut, sans épuration ethnique

Propulsé subitement au-devant de la scène politique nationale et internationale, auparavant un modeste et très jeune fonctionnaire des impôts, ayant passé les derniers temps en privation de liberté ou dans sa campagne électorale, occulté par la forte personnalité de son mentor, Ousmane SONKO, le nouveau président du Sénégal, Bassirou Diomaye FAYE, va devoir prendre, sans délai, d’importantes décisions. Une des plus grandes difficultés est le choix des hommes de l'équipe gouvernementale, de la haute administration, et en particulier des postes à discrétion. Dans les grandes démocraties occidentales, comme le calendrier électoral est connu à l'avance, les dirigeants politiques travaillent, à l'avance, sur leur équipe gouvernementale, mais la conservent dans le plus grand secret, pour ne pas alimenter des jalousies. François MITTERRAND a reconnu qu’à la suite de l’alternance du 10 mai 1981, le choix des hommes lui avait pris 6 mois. Ici, Bassirou Diomaye FAYE est le plan B d’Ousmane SONKO. Je ne le dis pas en raison de mes fonctions de DRH, le choix des hommes, des équipes gouvernementales, en raison des équilibres politiques internes ou externes avec les alliés qui vous sont soutenu, est particulièrement explosif. Par ailleurs, comment surtout mettre la bonne personne à la bonne place ?

La grande tentation, de toute nouvelle équipe politique, est de voir partout des «ennemis potentiels» ; tout homme nommé par Macky SALL, dont le nom est à consonance peule, pourrait être suspecté d’être un «adversaire» à éliminer, parce que considéré comme promu, non pas en raison de ses compétences, mais en fonction uniquement du «Neddo Ko Bandoum», la solidarité ethnique. Cette vision manichéenne et frileuse est dangereuse. En effet, un nombre important de Peuls, un peuple intelligent, bien éduqué et formé, a rejoint le PASTEF, au sein de la diaspora en France, et même dans les villages les plus reculés du Sénégal, jusqu’à mon village, Danthiady. La victoire de Bassirou Diomaye FAYE, dès le premier tour, indique bien que le Sénégal est un «Grand petit pays», multiculturel, transcendant justement les clivages ethniques. Tout est mélangé et c’est cela la force du Sénégal, une nation métissée. En réalité, ce qui peut être demandé à un serviteur de l’Etat, ce n’est pas l’obéissance politique ou l’origine ethnique, mais la loyauté, la compétence et l’obligation de réserve. Il existe cependant, des emplois à discrétion, et il faudrait les recenser avec pertinence, et pour lesquels les critères de confiance politique, sont aussi importants que la compétence. Mais lesquels ? Ainsi, je vois mal, une secrétaire du Président ou d’un Ministre, marquée politiquement par ses engagements antérieurs, conserver son poste de contractuelle. Encore que l’Etat, doit traiter de façon humaine tous ses collaborateurs, même ceux qu’il envisage de muter ou licencier.

II – Habiter la fonction d’un Président républicain, garant de l’unité nationale et des règles du jeu d’une démocratie apaisée

Comment le discret et effacé Bassirou Diomaye FAYE, tout au long de son mandat présidentiel, pourrait exister en tant que chef de l’Etat du Sénégal et affirmer son autorité, puisqu'il a été élu grâce au prestige, à la notoriété et surtout au grand investissement personnel de son mentor, Ousmane SONKO, dans ces présidentielles «expresses» ? Quelle sera la place officielle d’Ousmane SONKO, une très forte personnalité, un «Président Bis ou clandestin», dans la nouvelle équipe gouvernementale ? Je suppose qu’Ousmane SONKO ne contentera pas d’inaugurer des chrysanthèmes.

Dans tous les cas, devenir chef de l’Etat, c’est apprendre, rapidement, à éviter les couacs, assimiler les différents protocoles, avoir une vision, une stratégie, habiter la fonction présidentielle ; la politique n’est pas un métier, mais un art, cela s’apprend. Le discours peu châtié de jadis d’opposant, l’invective, comme «Mortal Kombat» ou «Gatsa Gatsa», les menaces de «brûler le pays», est rapidement à bannir. Un chef de l’Etat incarne toute une nation, et donc l’opposition devenue maintenant la majorité, va très vite se confronter à la réalité du pouvoir. Les concepts utilisés hier de «devoir de résistance à l’oppression» ou de violence, vont à un moment ou un autre resurgir. Dans un Etat républicain, une démocratie apaisée, quelle ligne rouge à ne pas franchir, aussi bien pour les gouvernants que les citoyens ? Quels grands principes devront tous les Républicains partager, notamment en termes de manifestation pacifique, de respect de l’autorité judiciaire, de la prohibition de la diffamation, des injures publiques, les fausses déclarations, les détournements de deniers publics ?

Il n’y a pas de bonne démocratie, il n’y a que de bons démocrates : renoncer à la violence et à l’ethnicité, à la diffamation et aux injures, au discrédit des institutions publiques, à la dégradation des biens publics ou privés, rester exemplaire et respectable. En démocratie, il n’y a pas de liberté illimitée ; toute liberté étant conditionnée suppose donc la responsabilité, c’est-à-dire le respect très strict des lois républicaines, la prohibition de tout comportement putschiste ou insurrectionnel. La démocratie est, et doit, rester une confrontation d’idées, programme contre programme. Dans ces présidentielles de 2024, le Conseil constitutionnel a été héroïque, le 15 février 2024, en censurant le coup d’Etat constitutionnel du 3 février 2024. Le 24 mars 2024, c’est le bulletin de vote qui a abrité les conflits politiques.

 III – Conduire une gouvernance sobre et vertueuse : dégager des marges de manœuvre pour des projets innovants

En 2012, le candidat Macky SALL, qui a un grand sens politique, avait marqué les esprits, par une formule choc, vite oubliée : «une gouvernance sobre et vertueuse». Bassirou Diomaye FAYE se réclame de la gauche radicale, un gouvernement de «rupture». Cependant, et à mon sens, le plus grand opposant politique de tout chef de l’Etat au Sénégal, un pays non industrialisé, sans bourgeoisie autre que bureaucratique, est la place de l’argent, une question centrale, qui a tout pourri au pays. Le Sénégal n’est pas pauvre, mais ce sont ses populations qui sont misérables. «La bonne gouvernance» est le thème de ma conférence du 27 janvier 2024, à Trappes, dans la région parisienne devant les clubs de cadres de l’APR. Hier, on avait «les amis de Marième FAYE», épouse du président Macky SALL, et puis un temps, les «amis d’Eva», la femme d’Amadou BA. Que sont devenus ces clubs depuis le 25 mars 2024 ? Bientôt, les deux épouses de Bassirou Diomaye FAYE (Marie Koné Faye, 1ère épouse, Absa Faye, la seconde épouse) vont avoir de nombreux fans, avec un système de parrainages et de sollicitations, pour soutirer de l’argent, massivement à l’Etat, au profit de nombreux parasites, sans aucun contrôle budgétaire. Bien avant la découverte du pétrole et du gaz, le Sénégal disposait de marges de manœuvre importantes budgétaires, qu’il conviendrait d’optimiser, rationaliser en vue de les mobiliser vers des projets innovants et productifs, en évitant cette stratégie de la consommation, de la mendicité, ayant fait perdre le civisme et la valeur travail.

À mon sens, il faudrait rapidement, organiser et encadrer sérieusement, le statut du conjoint du Chef de l’Etat, homme ou femme ; cette personne ne devrait pas intervenir dans le champ politique et devrait se limiter, strictement, à une représentation symbolique, hors du système mafieux des parrainages, avoir des missions sociales ou humanitaires. Il faudrait prévoir un budget annuel pour le conjoint du Chef de l’Etat, contrôlé par le Parlement. Les enfants, les beaux-frères, ou amis du Chef de l’Etat ou des Ministres, les représentants du parti de la majorité présidentielle, n’ayant aucun rôle officiel, dans le cadre d’une activité publique, ne devraient pas manipuler des fonds publics. Le Chef de l’Etat, comme les Ministres ou autres gouvernants, devrait éviter tout conflit d’intérêts, notamment concernant leurs parents, amis, enfants ou même un griot voyou, vulgaire et cogneur, devenu milliardaire. Par ailleurs, le système des «Ministres conseillers», inauguré par maître Abdoulaye WADE, devrait être limité et encadré, avec un budget contrôlé et un minimum de contrôle du service fait.

Aussi, de nombreux autres sujets de fond, parfois complexes, ne pouvant être résolus que dans la durée, après concertation, préoccupent les Sénégalais, et donc pourrissent le jeu politique :

  • Récompenser la valeur travail et sensibiliser et développer le civisme, le patriotisme et lutter contre la cupidité ; l’Etat, c’est chacun d’entre nous. Le bien public, l’argent de l’Etat, c’est notre argent à nous tous, qu’il faudrait bien gérer, de façon transparente, et optimale, afin de dégager des marges de manœuvre pour le bien-être de tous. Ces principes devraient être enseignés dès l’école primaire ;
  • Interdire, à vie, d’exercer un mandat public ou électoral et confisquer des biens mal acquis, les détourneurs de deniers publics ; c’est la plus grande punition plus efficace que la prison ;
  • Prévoir, après un débat annuel à l’Assemblée nationale, le montant exact, à ne pas dépasser, des subventions de l’Etat, aux marabouts et Dahiras, afin de mettre fin à cette surenchère entre les familles du clergé musulman, à travers ce système mensuel de valises d’argent, surtout limiter et contrôler les passeports diplomatiques de ces religieux ; le clergé musulman est l’un des plus grands systèmes mafieux et hypocrite du Sénégal ;
  • Encadrer, limiter et plafonner les frais de campagnes électorales sous le contrôle d’un juge, et surtout, à chaque élection, prévoir un système de financement des partis politiques, comme en France, sur la base du nombre d’électeurs à chaque scrutin local ou national, en évitant ainsi tout financement venant de l’étranger, une atteinte grave à la souveraineté du pays ;
  • Faire émerger une bourgeoisie nationale et mettre en place des avantages en nature, comme le logement, afin de fidéliser les hauts cadres de la diaspora acceptant de revenir servir au pays ; Sans cette bourgeoisie nationale, l’Etat restera le moyen le plus sûr de s’enrichir vite de façon inconsidérée, et c’est là le cercle vicieux ; en raison de la patrimonialisation de l’Etat, la famille, les amis politiques, le clergé musulman, tous ces parasites poussent les gouvernants à devenir malhonnêtes ;
  • Un transfert de technologie et de formation professionnelle venant des diasporas sénégalaises ; Israël, l’Inde et la Chine sont des modèles dans ce genre, non seulement en ce qui concerne des transferts financiers, mais aussi leur savoir-faire ; Le Sénégal n’a pas procédé à aucun recensement précis de ses citoyens à l’extérieur et les missions culturelles de se missions à l’étranger, gérant uniquement leurs indemnités, s’intéressent peu aux secondes générations des Sénégaulois, considérées, à tort, comme «perdues» ou «complexées», mais très hautement qualifiées ;
  • Promouvoir une presse indépendante, d’investigation, avec une grande déontologie et probité, en vue de participer à la bonne gouvernance. Les partis de l’opposition, devenus uniquement des écuries présidentielles, comme la société civile, peuvent aussi interpeller les gouvernants au Parlement ou dans le pays, dénoncer les gaspillages ou détournements de deniers publics, provoquer des enquêtes et poursuites judiciaires.
  • Moderniser l’agriculture encore à l’âge de la pierre (Daba, hilaire) ; l’agriculteur devrait travailler, non pas sur 3 mois, mais sur 12 mois, et l’Etat stratège devrait le faciliter, notamment en ce qui concerne l’accès à l’eau, l’énergie solaire et non pas l’électricité, les terres du domaine national (arrêter la spéculation), par des tracteurs gérés par des coopératives). Promouvoir un modèle de consommation axé sur les produits du pays, une alimentation saine et durable, le diabète faisant des ravages ; produire ce que nous mangeons, comme le riz qui vient de l’étranger. Les Dieux sont tombés sur la tête ! Aucune rationalité ;
  • Financer et contrôler un système de santé publique gratuit, décentralisé et indépendant des grands médecins cumulant leur clinique et leurs activités à l’hôpital public, une administration performante et désintéressée, une école et des universités avec un calendrier scolaire stable ;
  • Moderniser le secteur de la pêche, avec une chaîne de froid commune avec les agriculteurs et protéger les zones côtières des bateaux prédateurs, avec des amendes dissuasives ;
  • Encourager un tourisme de masse, chez l’habitant, comme en Grèce, avec une sécurité, de l’hygiène, un modèle de consommation et un budget adapté ; quand est Sénégaulois de passage au Sénégal, on a le choix qu’entre les hôtels et restaurants de luxe français ou les bouilles-bouilles sénégalais crasseux ; Il devrait y avoir un juste milieu ;
  • S’attaquer à la fracture numérique, notamment à la campagne. Un internet de faible débit, instable, mais particulièrement coûteux, rend très difficiles les communications par Whatshapp de la diaspora avec leurs familles au Sénégal ; ces chaînes d’information continue, de la Françafrique, émettant en direct au Sénégal, avec leur discours de haine, cela me pose grave problème de conscience. Comment peut-on payer une télévision qui vous calomnie et vous dénigre ?
  • Organiser un système bancaire sénégalais fiable, performant et une indépendance financière, sans détournement de deniers publics :
  • Promouvoir et diversifier une coopération équitable avec tous les autres pays du monde, sans exclusive, sans marchés surfacturés, sur la base uniquement de l’intérêt du pays : Le Sénégal d’abord ! Le Sénégal, indépendant depuis 1960, doit rester un partenaire de la France, mais sur des bases équitables et de respect mutuel. Quelle place du Sénégal, en raison de cette alternance, à la CEDEAO ? Peut-on sortir aussi facilement du FCFA et avec qui ? Le Sénégal continuera-t-il de rester muet, devant les mauvais traitements de ses nationaux en Occident ?

De belles promesses ont été entendues. La troisième alternance, comme le beaujolais nouveau, est bien arrivée. L’Histoire est un grand juge. Il faudrait que la classe apprenne «à faire ce qu’elle dit et dire ce qu’elle fait», une paraphrase de Lionel JOSPIN. À ce stade, je dis seulement que nous avons tous, au-delà des clivages politiques, en partage un «Grand petit pays», dont on devrait donc en être très fier. Bonne chance à un Sénégal républicain, démocratique, civil, uni, souverain, très tolérant, en paix avec lui-même et avec les autres !

Paris, le 25 mars 2024, par Amadou Bal BA - -

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