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Par AM DWORACZEK-BENDOME
Des festivités pour masquer un désastre annoncé !
Le 17 décembre 2021, il y a trois de cela trois (3) jours, le Conseil gabonais des chargeurs (CGC) célébrait en grande pompe son cinquantième anniversaire dans la banlieue de Libreville. Les dirigeants se sont gardés dans leurs différents discours de circonstance d’évoquer devant la presse leurs déboires en France.
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Affaire de parents, copains et coquins
Qu’il pleuve, qu’il vente, qu’il neige, 365 jours par an, tout ce qui rentre ou sort du Gabon, l’importateur comme l'exportateur doivent obligatoirement passer par le conseil gabonais des chargeurs pour obtenir un "Bordereau d’Identification Électronique de Traçabilité des Cargaisons (BIETC)". Ledit document n’étant pas gratuit, on imagine aisément des sommes colossales qui transitent dans cet établissement public à caractère administratif. Il a par ailleurs permis à ces dirigeants successifs dont en particulier à Mme Liliane Ngari, épouse Ali Akbar ONANGA Y’OBEGUE et les siens de mener grand train.
A titre de rappel, le CGC fut créé par la loi 007/71/PR du 16 décembre 1971 et réorganisé par l’ordonnance N°008/PR/2014 du 20 Août 2014, portant réorganisation du Conseil Gabonais des Chargeurs, et l’ordonnance N°009/PR/2014 du 20 Août 2014, portant encadrement du trafic de fret généré par le commerce intérieur et extérieur de la République Gabonaise. En tant qu’entité autonome, le CGC gère lui-même les fonds qui rentrent et sortent de l’établissement, et ne rend des comptes qu’en fin d’année.
Le silence adopté par Libreville et les représentants de l’état prouvent à souhait, qu’il n’y aura aucune enquête.
20 DECEMBRE 2021
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