
Bérénice et Daouda ont besoin de vous : Il est coincé en Côte d'Ivoire depuis le refus du consulat de France à Abidjan de lui délivrer un visa en qualité de conjoint de Française !
Une fois encore, vous allez découvrir l'histoire d'une séparation imposée par les lois, un refus de visa qui tombe comme un couperet, l'absurde et l'arbitraire des décisions administratives...
Et une fois de plus vous découvrirez deux amoureux qui font face avec détermination, pour défendre leurs droits et vivre pleinement la vie qu'ils ont rêvé ensemble.
Merci de diffuser et signer leur pétition, afin que Bérénice puisse la présenter au Consulat de France à Abidjan lors de son séjour en Côte d'Ivoire. Départ prévu le vendredi 28 juillet !
L'équipe de coordination des Amoureux au ban public

"L'état sépare ceux qui s'aiment"
La pétition de soutien à Bérénice et Daouda a été lancée par l'un de leurs proches, Bruno Dreumont, maire d'une petite commune de Gironde, via la plateforme en ligne "change.org".
Elle s'adresse au Ministère de l'Intérieur, ministère de tutelle des consulats en matière de délivrance de visa.
En réunissant un plus grand nombre de signatures, nous aiderons le couple et son entourage dans leur démarche d'interpellation et d'alerte !

Le plus terrible dans tout ça, c’est l'attente
« Aujourd’hui Mardi 11 juillet 2017, cela fait exactement 107 jours que nous nous sommes séparés, pensant nous retrouver trois semaines plus tard.
Moi c’est Daouda je suis ivoirien, c’est difficile pour moi de raconter à chaque fois notre histoire.
J’espère ne pas vous ennuyer.
Au printemps 2014 je rencontre une belle jeune femme, Bérénice. Elle est française, nous accrochons tous les deux.
Et c’est le début d’une belle histoire d’amour, la nôtre, que du bonheur !! Nos sentiments grandissants nous nous installons ensemble à l’été 2015, nous pacsant dans la foulée. On décide de se marier avec le soutien de nos familles à l’automne 2016. Ayant pour projet de fonder une famille, d’acheter une voiture,…Bref des projets normaux quoi !!
Il m’est demandé de retourner dans mon pays d’origine afin d’obtenir un visa de long séjour en qualité de conjoint de française, puisque je ne suis actuellement pas en possession d’un visa d’entrée régulière en France.
Sans aucune méfiance, nous nous exécutons. Je rentre en Côte d’Ivoire solliciter l’obtention du dit visa le 29 mars 2017.
C’est alors que deux semaines plus tard je reçois une notification de refus disant que je « représenterais un risque de menace à l’ordre public« . C’est la stupéfaction et l’incompréhension totale pour ma femme et moi, ma belle famille, nos amis, etc. Les choses s’enchaînent très vite, on saisit un avocat pour les procédures au contentieux.
Nous, nos familles et amis écrivons au Consulat de France à Abidjan pour supplier, réclamer la délivrance du visa : exprimant notre désarroi devant le motif avancé d’autant plus que mon casier judiciaire est vierge, je n’ai jamais été condamné pour quoi que ce soit.
Mais en vain, aucune réponse ! Mon épouse en situation de handicap, à qui ma présence et mon aide au quotidien sont nécessaires pour certaines tâches, est obligée de se débrouiller toute seule.
Cela me rend fou, on a l’impression qu’ils s’en foutent complètement. Nous ne sommes pour eux qu’un dossier de plus.
Nous sommes chaque soir que Dieu fait, en ligne sur Viber, Whatsapp, ou Skype à s’écrire, à s’appeler, à essayer de se consoler… Mon Dieu que c’est dur !
Le plus terrible dans tout ça, c’est l’attente. les délais des procédures administratifs à Nantes !
Combien de temps ? Même l’avocat ne le sait pas ! On n’aurait jamais imaginé pareille situation puisqu’on nous avait dit que ce visa était de plein droit.
Aujourd’hui nous sommes très tristes mais continuons à nous battre, mon épouse me manque cruellement… Nous avons voulus respecter la loi, voilà ce que ça en coûte !
Nous attendons toujours… »