L'audience eut lieu le 17 septembre. L'afficheur FLORI a déplu au Prince MACRON. Caca nerveux élyséen d'un gosse gâté ? Stratégie de la "terre brûlée" du Prince contre son peuple pour tenter de se maintenir au pouvoir qui lui échappe de plus en plus ? Inculture avérée d'un spécialiste de la finance ? Etape supplémentaire de la dictature et du totalitarisme ? Pauvre France... les affaires volent bas ! Il vaut mieux agiter le guignol ZEMMOUR pour détourner l'attention des affaires de fond. Sauf que l'affaire FLORI est une affaire GRAVE, TRES GRAVE ! si elle fait jurisprudence par fait de Prince, la démocratie est terminée en France, ne rêvons pas !
Les affiches proposées par Monsieur FLORI sur les panneaux publicitaires de TOULON forment un triptyque renvoyant à la fois à la culture médiévale européenne de l'icône et de l'héraldique, mais aussi au modernisme du Pop'Art américain nouvelle génération alliant l'art à l'humour français que l'esprit US n'est pas en capacité d'apprécier puisque la Constitution américaine censure l'humour dans une grande mesure. La France va-t-elle devoir devenir une "fausse démocratie" comme les USA ?
Nous avons analysé par une critique d'art utilisant le raisonnement logique de la philosophie, le premier volet de ce triptyque humoristique. Voici la suite et fin. Que nous apprennent les deux autres volets du triptyque ? Elles confirment l'analyse précédente de l'épisode 1. Le corps central est l'image prophétique vers laquelle tout esprit doit converger. Ici, c'est la Madone. De part et d'autre, les volets nous suggèrent un Saint Macron Sauveur qui s'apparenterait à St Georges terrassant le Dragon.
La Madone blonde couronnée.
Comme il se doit, dans la tradition chrétienne, la Vierge Marie est souvent couronnée de gloire. Ici, la couronne n'est pas en fleurs de lys car FLORI lui a préféré le couvre-chef de Maréchal de France. L'analogie entre le titre de maréchal et le patronyme Maréchal est d'un goût commun. Mais un artiste n'est pas toujours égal dans ses oeuvres, c'est le cas des plus grands qui sombrèrent dans la facilité du jeu de mot appelé calembours. En musique, Mozart nous a livré des caricatures réussies de l'armée turque mais aussi des pots pourris revisités. On peut donc pardonner à FLORI de se mettre au niveau d'un certain public.
Comme les stars ont prêté leur visage pour représente Marianne, symbole de la République française, ici c'est Marion Maréchal Le Pen qui joue le rôle de la Madone angélique. elle montre un visage de pureté : "on lui donnerait le bon dieu sans confession !" dit l'adage populaire des bigotes. Les règles de l'icône chrétienne sont cependant transgressées. Elle est l'icône de la jeunesse qui vote à droite, icône en tant que symbole féminin mais non en tant qu'oeuvre d'art byzantin malgré la présence de l'inscription obligée. Son visage est expressif ce que ne peut se permettre un avatar. Néanmoins, dans toute oeuvre d'art avérée, il y a un élément contemporain qui défie les règles établies. Ce modernisme démontre que la Madone est une icône vivante et non illusoire qu'un dogme religieux impose. Michel-Ange FLORI pose ainsi la question sous-tendue : la Vierge Marie existe-t-elle vraiment ? Et Marion ? existe-t-elle vraiment aujourd'hui dans la vie politique ? Flori semble dire aux orthodoxes : votre icône est sans vie alors que la mienne n'est pas une image mentale, elle est vivante. Ainsi, il fait un clin d'oeil à SARTRE dans "les Mouches" où, au pied de la statue de Jupiter, Antigone s'écrie ;" je suis vivante, moi !". Oui, sa Madone est vivante et respire la la joie de vivre. Elle aurait pu avoir les traits de Valérie Pécresse ou Barbara Pompili ou encore de Marlène Chiappa, mais cela n'aurait pas pu permettre le calembours de l'inscription.
L'inscription "Maréchal me voilà !" s'entend dans une double interprétation d'une chanson patriotique pétainiste en marche. D'une part, l'angélisme de la madone peut donner à penser qu'elle est le symbole de la jeunesse hitlérienne prête à s'investir pour une noble causse : la Pensée Unique prônée par son Fürher. La madone regarde vers l'avenir porteuse d'une espérance. Elle est exposée indépendante des autres icônes masculines, tout comme dans la vie, Marion Maréchal prend son indépendance politique par rapport au système. Elle va de l'avant dans la vie comme sur l'affiche. Les madones byzantines sont passives. Marion Maréchal est une Madone active. Elle semble montrer une jeunesse qui s'oppose à des formes figées des icônes de gauche et de droite du triptyque représentant un passé qu'on ne voudrait pas revoir, en raison du souvenir qu'il suggère. Loin d'être une insulte, elle est un espoir d'une génération différente.
Mais elle peut être aussi interprétée comme un maréchal en uniforme qui succède au dernier maréchal de France et le refrain de la chanson est , dans ce cas, mis dans la bouche du lambda spectateur qui regarde hypnotisé sa déesse comme une nouvelle Joconde, sa MADONNA à laquelle il adhère dans un élan mystique en lui disant "me voilà !" comme le chrétien va vers la Vierge Marie sans réfléchir parce que son imagination lui suggère l'assouvissement de tous ses désirs, de tous ses fantasmes. C'est l'aliénation volontaire de l'être sans RAISON car dans l'EMOTION et SANS REFLEXION. Ah la belle blonde ! pourrait-on dire. FLORI nous rappelle : attention, ne tombez pas dans le paraître, préférez l'être ! Marion Maréchal n'est pas mise en cause, elle est l'objet de convoitise à ses dépens et c'est le lambda qui est dénoncé dans son comportement moutonnier. Déguisée en "Maréchal de France", Marion Maréchal n'y a pas vu d'allusion à Pétain, elle a eu l'intelligence et la culture suffisante pour ne pas porter plainte comme l'afficheur corse. Elle a saisi toute la finesse du jeu artistique. Ce qui ne semble pas le cas d'Emmanuel Macron qui, suffisant, se voit partout !
Cependant, l'ambiguïté interprétative n'est qu'apparente. Elle n'est pas l'un ou l'autre mais l'un et l'autre. Elle est le sujet de la fugue qui doit générer le contrepoint dévoilé par les deux volets du triptyque.
Dictateur et Saint à la foi ! Mais sans foi ni loi.
Le volet de gauche est Saint Macron Sauveur. Ce dictateur démontré dans l'analyse technique de l'épisode 1, c'est aussi Saint Georges terrassant le dragon lorsque l'icône rejoint le triptyque alors qu'il apparaît seul dans le blason. Les codes de l'analyse de l'héraldique chevaleresque médiévale sont respectés comme nous l'avons déjà soulignés dans notre analyse précédente. Transposé à l'icône, le saint sauveur modifie quelque peu la perception de l'initié aux codes de l'iconographie chrétienne byzantine. En effet, l'arme que brandit St Georges n'est pas une lance mais la seringue suggérée par la vaccination. Le dictateur ne devient dictateur que dans le cadre conjoncturel de la vaccination obligatoire et ce dictateur, il est Italien, Chinois, Français.. Le terrassement du dragon est lui aussi suggéré par le mot d'ordre "obéis fais-toi vacciner !" mais dans notre imaginaire, il faut lui ajouter le point d'exclamation de l'ordre donné, absent de l'affichage isolé. Ce point arrive comme une lance meurtrière qui va neutraliser le dragon-covid. La parole est meurtrière et sans appel : "obéis !" ou "je te conjure, toi, Satan, l'antivax !" c'est une parodie caricaturale. Ce volet apparaît donc en contrepoint de la Madone. Il peut être lui aussi interprété de deux manières. Flori aime les suggestions qu'il provoque chez le spectateur.
Dans le premier cas, le message est clair : et si ce dictateur d'une conjoncture était, pour le seul cas de la France, St Macron ? Ici la dualité est présente. St Macron/St Georges, c'est à dire le Bon, contre Satan l'Antivax/dragon/covid, c'est à dire le méchant. Et l'on rejoint ainsi le rôle de Charlie Chaplin qui n'était qu'acteur dans le Dictateur et non dictateur par essence. Tout comme Macron est un acteur en pleine représentation. On sait qu'Emmanuel Macron aimait jouer des rôles au théâtre, c'est aussi un clin d'oeil non compris par l'intéressé qui porte plainte pour outrage. Michel-Ange FLORI nous invite à peser le Bien et le Mal afin que le spectateur se rapproche de la Madone/ Maréchal Pétain, seule figure du Bien à être adorée. Il élève donc le débat au plan philosophique. Il pose la question éthique du choix d'un chef d'Etat : sera-t-il St Georges terrassant le dragon covid ou sera-t-il tenté comme ces dictateurs politiciens arrivés au sommet de leur Etat (quels qu'ils soient) de choisir une dictature au long terme comme le Maréchal Pétain préféra choisir la dictature d'Hitler "pour le bien du peuple français." en tant que moindre mal ? Alibi qui dénonce la soif sous-jacente de POUVOIR des individus parvenus. Ce tableau pris cette fois dans le sens de l'icône et non du blason est un questionnement sur l'avenir de la personnalité d'un chef d'Etat. Il n'y a ni insulte, ni injure, ni insinuation calomnieuse ni outrage au Président Macron, il y a seulement QUESTIONNEMENT philosophique sous la caricature d'un dictateur et d'un saint, formant un seul et même personnage symbolique. Caricature qui s'impose de fait après le reniement de la Constitution par le Président Macron dans ses discours et ses actes, qui font supposer que les Français ont élu un individu sans foi ni loi ayant pour seul maître à penser Machiavel. Nous sommes bien en pleine analyse philosophique que permet une oeuvre d'art de haut niveau.
Dans le deuxième cas, l'interprétation porterait à penser que la Madone ne voit pour seul protecteur qu'un dictateur. La Madone est-elle la Marianne d'une République qu'elle soit européenne de l'Atlantique à l'Oural ou extra-européenne ? Dans cette hypothèse, cette république n'auraient de république que le nom et les actes seraient ceux d'un régime terroriste car "obéis fais-toi vacciner" relève du terrorisme à partir du moment où il est accompagné de sanctions disproportionnées. L'Italie, la Chine ont montré l'exemple à la France (en licenciant les personnels soignants non vaccinés ou en leur supprimant leur salaire...ce qui revient au même). Le St Georges ne serait pas Macron mais tous les autres, et lui compris s'il adopte la même attitude. Là encore, un questionnement philosophique est sous-tendu par cette interprétation. Les Etats sont-ils prêts à devenir des Etats terroristes envers leur propre peuple ? Qu'ils continuent donc sur ces décisions arbitraires et anticonstitutionnelles. Ce détournement de la légalité et de la légitimité du pouvoir pose question à laquelle pourrait répondre le troisième volet du triptyque.
Une incertitude plane sur l'avenir
Comme dans la tradition médiévale du triptyque, le volet de droite fait apparaître St Macron avec St Philippe apôtre.
Deux voire trois saints occupent ce volet dans les codes de la tradition orthodoxe de l'icône médiévale. Un apôtre est obligatoirement l'un d'eux. En l'occurrence, ici, l'apôtre St Philippe dont la racine grecque renvoie à la prestation équestre de St Georges terrassant le dragon, tient une place de choix avec pertinence sans faille. Philippe Pétain, en costume de maréchal de France, est tourné vers la Madone dont la tenue de maréchal apparaît comme le leitmotiv. Mais, en même temps, il est tourné vers le passé sur l'échelle du Temps chronologique. La Madone est à son extrême-droite et il semble l'ignorer, son regard observe le spectateur lambda et tend vers St Macron qui lui tourne le dos. Il l'observe d'un regard inquisiteur. Les deux hommes portent le même couvre-chef de maréchal de France ainsi que le même uniforme dont la couleur rappelle le volet de gauche du costume de Staline. Si dans le volet de gauche on pouvait pressentir Macron en St Georges dictateur du seul fait de notre imagination, car aucun détail ne pouvait prétendre une telle affirmation, cette fois, le visage de St Macron est naturaliste et si nous suivons la ligne de fuite de leurs regards, elle converge vers un horizon au-delà du spectateur. La moustache de Pétain rappelle la moustache du dictateur. La dualité est en fait un dédoublement de personnalité : comme des frères siamois, ils sont collés par l'épaulette. Cette dualité s'inscrit dans un écu de blason et en même temps rappelle la thématique de la chanson "Maréchal me voilà !" par l'emploi d'un canon en miroir. Toutefois, St Macron n'est pas le miroir identique de St Philippe Pétain apôtre : il en est le contrepoint fleuri
Le contrepoint fleuri signe l'oeuvre de Michel-Ange FLORI comme Jean-Sébastien BACH signait ses fugues avec l'alphabet des notes de musique. Le jeu de mots Fleuri/Flori renvoie aux joutes littéraires médiévales dont la Corse fut friande jusqu'au milieu du XX ème siècle. Ce détail atteste de l'esthétique bien ancrée dans la culture franco-européenne de l'artiste. Elle atteste aussi son niveau d'érudition et sa finesse spirituelle... s'il fallait encore la prouver.
St Macron tourne le dos au Maréchal et à la Madone Marion Maréchal, mais il endosse le même uniforme, celui de Maréchal de France, et non celui de Staline. Ambiguïté ou appropriation du rôle pour le transcender ? Le regard de St Macron est celui du militaire sans état d'âme, fixant le lointain, le vide : l'attitude est volontaire, déterminée. St Macron est prêt au sacrifice ultime, il fixe l'avenir à sa droite alors qu'il est tourné de trois quarts vers la gauche (clin d'oeil renvoyant à sa politique de caméléon en prévision des élections présidentielles), mais laissant loin derrière lui l'extrême droite. Cependant, il oblige le regard du spectateur à suivre ce nouvel horizon du vide et du néant. L'air grave, son expression s'oppose à la pureté candide de l'innocente Madone optimiste. Expressivité d'acier, le visage fermé des militaires en guerre, le Maréchal Macron est prêt pour le combat à venir. Il est l'aboutissement d'un processus amorcé par la Madone,, conforté par la fonction dictatoriale de St Georges envers le dragon, et musicalement en contrepoint fleuri avec l'extrême-droite hitlérienne de Pétain (c'est à dire en "Harmonie" avec elle et non en contradiction. Le terme Harmonie n'est pas à prendre d'un point de vue musical mais d'un point de vue esthétique, donc philosophique). La noirceur du fond, ou sable en héraldique, ne présage pas d'un avenir heureux puisque l'agrandissement du QR code fait évoquer de petites croix gammées d'une part, un réseau de surveillance de l'autre, avec les deux miradors au-dessus de leurs têtes. Bien que conçue en écu, l'affiche offre cette double interprétation de l'icône avec inscription obligée au-dessus " il n'y a qu'un pass à franchir". Le regard inquisiteur de St Philippe Pétain apôtre "père du peuple" semble dire à St Macron/St Georges : "alors ? tu le franchis ce pass ?" Chiche Cap d'Ac, c'était la devise des scouts de France, mais le Président Macron n'a pas la mentalité scoute puisqu'il a été formaté par les frères maçons du Grand-Orient, en opposition totale avec l'idéal scout. En scrutant le nouvel horizon qui s'offre à lui, St Macron mesure-t-il la difficulté de franchir le pass et les conséquences qui en découleront ? Le contrepoint fleuri apporte toujours de nouveaux rebondissements inédits dans l'écriture musicale de la fugue d'école. L'oeuvre en l'état, est incomplète.
Une fugue se termine toujours par une strette, un triptyque offre la clé finale d'interprétation sur les volets refermés. Il faut donc s'attendre à les voir apparaître dans les jours qui suivent ce volet droit en apothéose pour compléter l'oeuvre à la fois musique et icône. Que nous réserve l'artiste ?
Atteindra-t-il le sublime artistique et humoristique dans la symbolique ou tombera-t-il dans la facilité idéologique médiatisable que lui propose le support publicitaire ?
L'apothéose philosophique dévoilée
Cette nouvelle affiche posée la quinzaine suivante couronne l'oeuvre et la conforte en oeuvre d'art. C'est de nouveau un écu coupé, c'est à dire une partition divisant l'écu en deux parties égales au moyen d'une ligne horizontale avec devise en haut et deux personnages en bas. L'artiste frappe fort : les deux personnages sont deux enfants de dos, dont on voit les cartables au premier plan. C'est la rentrée des classes, le symbole ne peut être plus clair. Or, il est prévu une vaccination obligatoire dans les collèges et lycées pour cette rentrée scolaire. Les enfants ne nous regardent pas, ils sont tournés vers l'intérieur du triptyque et semble l'interroger. Mais qui interrogent-ils ? La Madone ? L'apôtre St Philippe ? le sauveur St Macron/St Georges ?
Un garçon panneau de gauche, une fille panneau de droite : le petit Français est l'enjeu de ce qui sera écrit sur le tableau dont on aperçoit à gauche un élément vierge (avenir non encore écrit). Ils sont dans l'attente angoissante existentielle, ils attendent que les deux volets s'ouvrent, ils attendent de voir ce qui est derrière cette fenêtre fermée et opaque, à l'encadrement noir d'un faire-part de décès, fenêtre carrée qui renvoie au QR du passe-sanitaire, et laissent percevoir la décision finale sur leur avenir. Il est sombre : l'inscription indique au-dessus de leur tête (le choix de l'emplacement n'est pas anodin, c'est l'épée de Damoclès qui renvoie aux "journées internationales de Damoclès, consacrées à la guerre NBC dont le covid 19 illustre la lettre B. Je me souviens y avoir assisté dans les années 90 avec des membres de l'Etat-Major des Armées françaises, le Haut Comité pour la Défense Civile, des spécialistes divers sur le NBC) "Macron est sans enfant, il veut piquer les nôtres". Ce qui nous renvoie au dictateur "obéis, fais-toi vacciner" du volet de gauche ouvert. Sentence glaciale qui fait froid dans le dos. C'est Le CRI de MUNCH que le spectateur imagine s'échapper de leurs lèvres, c'est le cri que le spectateur pousse lorsqu'il comprend la finalité. C'est une sorte de Fin du Monde programmée : on s'attendait à une apothéose moralisatrice "qui finit bien" dans le meilleur des mondes, comme un bon film de Walt Disney... mais non ! c'est la fin de l'humanité proclamée. En effet, on sait que les vaccins autorisés en France sont des virus vivants donc potentiellement dangereux (ce qui explique sans doute plus de 22 000 morts par vaccination contre le covid en France à la mi-août d'après le Ministère de la Santé relayé par les médias et ce qui explique pourquoi les équipes israéliennes ont alerté que les personnes vaccinées avaient perdu 50% de leur immunité ! Super si un nouveau virus arrive : comment s'en sortiront-ils les malades avec une baisse d'immunité?) contrairement au vaccin chinois basé sur le virus mort comme les vaccins traditionnels. Des médecins hautement compétents ont signé une pétition pour alerter des dangers de la vaccination sur les enfants, le CHU de Nice alerte aussi sur la mort par covid de nourrissons dont les mères auraient été vaccinées avant l'accouchement, sur les plus de 22 000 morts à la mi-août, combien étaient des enfants ? Et même s'il n'y en avait eu qu'un seul, pourquoi le principe de précaution ne s'applique-t-il pas "vaccinez-vous qui disait, vous verrez du pays, qui disait !" (paraphrase du légionnaire dans Astérix et Cléopâtre) et quel pays ! le pays d'où l'on ne revient pas. Le pays du vide et du néant. Au lieu de nous mener à la transcendance de l'être, le plan du légitime casse la réflexion philosophique et nous renvoie à l'humain déshumanisé, à la crise existentielle de SARTRE, au vide et au néant. Ainsi FLORI nous interpelle à travers l'oeuvre d'art en tant qu'essai philosophique. Une oeuvre d'art qui dérange le politiquement correct, le "obéis et tais-toi !"c'est le CRI de FLORI, un cri de détresse. Quel avenir pour nos enfants ? Fini le "Réveillez-vous !" de Marine Le PEN. L'éruption du Stromboli fut le cri de MUNCH face à la destruction humaine qu'elle entraîna, le cri de FLORI est le cri face à ce qui est pressenti et dont les responsables des Etats nous répètent "circulez, y a rien à voir !" parce que les enjeux économiques sont énormes : quel pourcentage de financement des campagnes présidentielles sont pourvues par les laboratoires pharmaceutiques anglo-saxons ? La question mérite d'être posée. Cet enjeu économique n'est qu'un des enjeux en course, car peut-être l'enjeu de la domination , de QUI possèdera le POUVOIR absolu ? est l'enjeu caché aux peuples mais qui transparaît dans l'oeuvre d'art qu'est ce triptyque.
Michel-Ange FLORI, comme tout artiste s'interroge et interroge la société. Qui serait inconscient pour ne pas s'interroger et interroger ? La démarche de l'artiste passe par l'oeuvre créée, il se trouve qu'elle est oeuvre d'art avérée et non simple pensée. Quiconque en contesterait l'essence serait de mauvaise foi et outrepasserait la loi de l'article 4 de notre Constitution française. Condamner l'artiste-afficheur FLORI (c'est à dire l'artiste -exposant, tout simplement !) serait confirmer que la France est bien tombée dans une dictature terroriste puisque la liberté artistique est muselée. Dans ce cas, oui, les musulmans seraient en droit de réclamer la tête de "Charlie-Hebdo" pour outrage à leur prétendu Mahomet, puisque le Président Macron (qui n'a peut-être pas d'humour !) se prétend outragé par un artiste capable d'humour subtil (ce qui est rare de nos jours) de culture éclectique et solidement établie au point que les intellectuels n'ont même pas réagi à ce dépôt de plainte...par manque de culture ou par servilité à la Pensée Unique ? La question mérite là encore d'être posée.
Ce triptyque est un CHEF d'OEUVRE du Pop'Art contemporain : non seulement il est humoristique (ce dont sont incapables les Américains) mais il accède à l'ART majeur tant sur la forme que sur le fond par sa transcendance esthétique. La plainte est de fait irrecevable de par la Constitution. Elle fut recevable par fait de Prince près le Tribunal de Toulon. L'audience s'étant tenue. Ce qui est le témoignage d'une usurpation de pouvoir, du reniement de la Constitution prônant la démocratie, de l'ancrage politique dans la dictature terroriste. Décidément, ce sont des accumulations d'erreurs politiques inexcusables. Car, si le Président est "jeune" dans la fonction, les conseillers ne sont pas à la hauteur des enjeux. Que nous concocte le verdit du tribunal ?
Mais, Dieu merci, la France n'en est pas là et le Parquet de Toulon aura du discernement à n'en pas douter, dans une région où l'humour est Roi, ce n'est pas le Prince qui y fera sa loi ! Attendons le verdict. L'humour a encore de beaux jours en France !... du moins espérons-le, sinon on n'aura pas besoin de dire "pour qui sonne le glas ?" on saura que c'est pour la France !
ANAELLE-BREIZH
Docteur ès-Philosophie