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Billet de blog 2 juillet 2013

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Troisième ministre en à peine un an, vive l'écologie

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Le gouvernement actuel comporte des écologistes, pour la première fois depuis 2002. Mais il a un problème certain avec l'écologie.

Depuis à peine un an qu'il est en place, on en est déjà au troisième ministre. Dès qu'ils font un peu leur boulot, c'est à dire s'occuper de l'écologie, on les vire. Etrange, non ? La Vème république, à la différence de la IIIème et de la IVème, est un régime favorisant la stabilité ministérielle, c'est bien connu.

Nicole Bricq fut virée pour avoir refusé les permis pour les forages pétroliers de Shell en Guyane. Quoi de plus normal pour quelqu'un chargé des questions environnementales ?

Delphine Batho vient d'être virée pour avoir dit qu'un budget qui coupait de 7% le budget de l'écologie n'était pas un bon budget. Quoi de plus normal pour quelqu'un chargé de l'écologie que de défendre les moyens lui étant alloués ?

Du coup, parce que les gonzesses ministres femmes sont un peu hystériques de l'environnement difficilement contrôlables, François Hollande et Jean-Marc Ayrault ont recours aux bonnes vieilles méthodes : on appelle un mec, un homme politique, un vrai.

Je ne connais pas Philippe Martin. Mais, ce que je peux dire, c'est que ce n'est pas une preuve de renouveau à l'écologie. Jugez en vous même : Homme, 60 ans en novembre, grisonnant, cumulard (député, président de conseil général). N'avons nous pas déjà une caricature d'homme politique ?

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