ANTOINE CALANDRA (avatar)

ANTOINE CALANDRA

Abonné·e de Mediapart

6 Billets

0 Édition

Billet de blog 12 février 2025

ANTOINE CALANDRA (avatar)

ANTOINE CALANDRA

Abonné·e de Mediapart

ITER et la fusion nucléaire

Pour compléter mon écrit précédent "ITER, 15 ANS, quel bilan?", voici ici un article assez complet sur ITER et Cadarache que j'avais écrit en 2023 pour la revue "Le monde libertaire", texte de fonds, encore en grande partie d’actualité étant donné la lenteur des travaux.

ANTOINE CALANDRA (avatar)

ANTOINE CALANDRA

Abonné·e de Mediapart

Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

ITER* et la fusion nucléaire

ITER est un réacteur de fusion nucléaire en construction à Cadarache pour tenter de montrer qu’il est possible de produire une « énergie propre et abondante pour lavenir de l’humanité ». Encore des promesses mensongères du lobby nucléaire.

ITER est un projet dangereux, coûteux et aux chances de succès quasi nulles.

mais ITER, et la fusion nucléaire, intéressent beaucoup les militaires.

CADARACHE, quelques mots tout d’abord sur ce centre nucléaire.

Cadarache est un centre nucléaire de 2000 hectares situé dans les Bouches-du-Rhône, à 50 km de Marseille à vol d’oiseau. C’est le centre de recherche le plus important du CEA*. Créé en 1959, 5500 personnes y travaillent, dont 2500 du CEA.

Cadarache n’est certes pas une centrale nucléaire telle Tricastin ou Marcoule pour parler du sud-est, mais c’est également un site nucléaire dangereux et préoccupant.

Cadarache est situé sur la faille d’Aix-en-Provence-Durance, la plus active de France, et à proximité de celle de la Trévaresse, qui a généré le plus grave séisme jamais enregistré en France en 1909 (magnitude 6,2. intensité IX)

CADARACHE compte 22 Installations Nucléaires de Base (INB) dont 1 Installation Nucléaire de Base Secrète-Propulsion Nucléaire (INBS-PN), pour le perfectionnement des réacteurs nucléaires des sous-marins et des porte-avions, également pour la dissuasion nucléaire.

Toutes les installations ne sont pas dimensionnées au risque sismique, les plus anciennes particulièrement.

Il y a des réacteurs de recherche, des installations d’étude de combustibles,

des sites d’entreposage de déchets radioactifs, et d’autres projets nucléaires en cours comme le réacteur de recherche Jules Horowitz (RJH), futur outil expérimental d’irradiation de matériaux et combustibles.

Et ITER, réacteur expérimental de fusion nucléaire, en construction juste à côté, non inclus dans les INB de Cadarache.

L’ATPu, Atelier du plutonium, une installation industrielle exploitée par AREVA, a fabriqué du MOX* pendant plus de 40 ans  à Cadarache. 50 tonnes de plutonium y ont été traitées. Son démantèlement a commencé en 2009.

Le centre comprend aussi 23 « Installations Classées pour la Protection de l’Environnement » (ICPE) dont 14 à caractère nucléaire.

Il y avait en 2021 plus de 13000 m3 de déchets radioactifs entreposés à Cadarache

Il est complètement insensé d’avoir placé sur une zone sismique aussi active un si grand nombre d’installations nucléaires et bâtiments d’entreposage de déchets radioactifs. En cas de séisme ou de grave accident, les retombées radioactives et la dissémination de plutonium, pourrait transformer pour des milliers d’années la Provence en zone interdite.

ITER, réacteur expérimental de fusion nucléaire

International Thermonuclear Experimental Reactor

ITER est un projet de fusion nucléaire, lancé en 2006, avec 7 pays partenaires : Union européenne, Russie, Japon, États-Unis, Chine, Inde et Corée du Sud.

Les objectifs d’ITER

ITER voudrait « montrer qu’il est possible de produire de l’énergie propre et abondante grâce à la fusion nucléaire par confinement magnétique » dans un « tokamak », une machine en forme d’anneau métallique, invention de physiciens soviétiques dans les années 1950-60.

Au centre de ce tokamak, il faudra atteindre une température de 150 millions de degrés, dix fois la température du soleil, pour former un plasma et faire fusionner des atomes de deutérium et de tritium, deux isotopes de l’hydrogène.

Comme aucun matériau ne peut résister à de telles températures, des aimants « supraconducteurs », c’est à dire maintenus à -270°C, sont prévus pour tenter de contenir ce plasma loin des parois, comme un bouclier magnétique.

Le but d'ITER est de générer une puissance de 500 MW (mégawatt) pendant plus de 6 minutes avec 50 MW injectés, soit dix fois plus.

Initialement, les coûts d’ITER s'élevaient à 5 milliards d'euros pour la construction et à 5 milliards d'euros pour la maintenance et la recherche pendant 35 années.

Pourquoi notre opposition à ITER ?

ITER est un tissu de mensonges depuis le début.

Leur slogan vantant une « énergie propre, abondante, sans déchets pour les bienfaits de l’humanité » est une imposture !

~ Une énergie propre, certainement pas !

L’ASN (Autorité de sûreté nucléaire) a reconnu que la toxicité du tritium avait été sous-évaluée. Isotope radioactif de l’hydrogène, quasiment impossible à confiner et facilement absorbé par l’organisme, le tritium est un élément radioactif qui peut s’intégrer à l’ADN au cœur des cellules humaines.

Les réacteurs nucléaires en rejettent involontairement des quantités importantes dans l’environnement. Sa période radioactive est certes plus courte que celle de l’uranium 238 (4,5 milliards d’années) mais loin d’être insignifiante. Sa demi-vie est de 12,3 ans, soit 200 ans pour la disparition totale de sa radioactivité.

~ Le tritium n'est pas non plus abondant.

Il y en a 25 kg dans le monde. La France en produit un kilo par an pour son arsenal militaire. L'espoir est de générer le tritium dans l'enceinte même du réacteur. C’est purement théorique et pas au programme d’ITER.

~ Une énergie respectueuse de l'environnement ? Non plus.

C’est une énergie dangereuse pour l’environnement et pour notre santé!

De plus ITER va utiliser pour sa construction et son fonctionnement une quantité démesurée de matières premières rares, précieuses et dangereuses.

La liste est longue. En plus du tritium, je peux citer le béryllium, un des métaux les plus toxiques du monde, un poison cancérigène à doses infimes, qui sera utilisé pour le revêtement du réacteur. En électronique, il est utilisé à l’échelle du gramme ; ITER en consommera 12 tonnes !

Ou encore les 450 tonnes de niobium, pour les aimants supra conducteurs, un élément chimique rare et hautement toxique, principalement pour les poumons et les os.

Parlons aussi de l’eau, élément précieux également. ITER consommera autant d’eau par an qu’une ville de 20 000 habitants, et autant qu’une ville de 1 million d'habitants pendant les opérations de fusion, autour de 12 m3 par seconde.

~ plus de 30 000 tonnes de déchets rendus radioactifs !

Si l’expérimentation avec le tritium devait avoir lieu, le tokamak entier finirait en gros déchet radioactif de 30 000 tonnes car aucun matériau connu actuellement ne pourra résister à une telle température et à un tel bombardement de neutrons à haute énergie.

De plus les tokamaks sont des machines très instables, une technologie soviétique des années 50-60, complètement obsolète. Des disruptions, c’est à dire des coupures brusques, seront très probables, ce qui mènerait à la perte totale du plasma et à des dégâts considérables.

~ un gâchis colossal d’argent public. Initialement, les coûts de ce réacteur nucléaire s'élevaient à 5 milliards d’euros pour la construction et à 5 milliards d’euros pour la maintenance et les expérimentations pendant 35 ans.

Le coût initial de 5 milliards annoncé pour la construction était largement sous-évalué, un mensonge encore car les promoteurs d’ITER le savaient. Mais s’ils avaient annoncé le double ou le triple le projet n’aurait pas été retenu.

Le coût avait déjà quadruplé en 2018, 20 milliards d’euros. Probablement plus de 25 milliards aujourd’hui. Une nouvelle évaluation du coût est attendue en 2023 car la construction rencontre de nouveaux graves problèmes.

Et les composants d’ITER sont donnés « en nature » par les pays partenaires, ce qui rajoute des milliards d’euros au coût du réacteur.

~ Obtenir 10 fois plus d’énergie que la puissance injectée ?

C’est à dire 500 MW avec 50 MW injectés, c’est encore un mensonge !

La machine aura besoin de 150 MW/heure de puissance électrique de façon permanente pour son fonctionnement et jusqu'à 500 MW/h par intervalles. Donc au mieux ITER pourrait libérer non pas dix fois plus d’énergie qu’il n’en consomme, mais seulement 1,6 fois. Un résultat dérisoire !

~ et je passe rapidement sur la mascarade du débat public en 2006 une fois les décisions prises de construire ce réacteur en France à Cadarache, une forêt domaniale de 90 hectares rasée pour le construire, le peu d’emplois à long terme,...

Comment parler d’énergie propre du futur avec ce gigantisme destructeur !

~ Beaucoup de physiciens et scientifiques favorables au nucléaire se sont manifestés dès le début contre le projet ITER. Parmi eux :

Masatoshi Koshiba, prix Nobel japonais de physique

Pierre-Gilles de Gennes, autre prix Nobel français de physique

Les physiciens Jacques Treiner et Sébastien Balibar

Robert Dautray, ancien directeur du CEA

Où en est le projet ITER à ce jour ?

ITER a plus de 10 ans de retard. Le premier plasma devait être pour 2016.

Le calendrier revu en 2016 parlait de 2025. Il va être encore reporté.

Pour tenter de respecter le calendrier, la construction d’ITER a démarré alors que des parties importantes dans sa conception n’étaient pas au point. Il y a eu de nombreux problèmes dès le début.

Le chantier serait à 85 % de sa finalisation. Nous pouvons vraiment en douter ! Certes les composants de la machine continuent d’arriver sur le site, la construction des bâtiments se poursuit, mais la phase d’assemblage débute à peine, phase la plus complexe.

Pour satisfaire les différents partenaires du projet, la fabrication des neufs modules de la chambre à vide du réacteur a été répartie entre plusieurs pays. Ce qui est une hérésie sur le plan scientifique. Ces éléments demandent une symétrie parfaite pour obtenir une étanchéité absolue. Il aurait fallu un seul fabricant pour les réaliser.

En novembre 2022, c’était prévisible, deux graves problèmes ont été identifiés sur ces modules:

~ d’abord des problèmes de soudure dans les trois premiers modules, en provenance de Corée du Sud, ont généré des déformations, jusqu’à deux centimètres. Ce qui empêche l’assemblage des autres modules de la chambre à vide. Il y a neuf modules en tout, de 40 degrés chacun.

~ deuxième défaut relevé: des fissures de corrosion de plus de 2 mm sur les écrans de protection thermiques. Ce qui pourrait aboutir à des fuites de l'hélium utilisé dans le circuit de refroidissement lors de la fusion.

Donc ces trois modules doivent être désassemblés. Il avait fallu trois années pour leur assemblage !

En plus, le premier des 9 modules était déjà installé dans la fosse d'assemblage. Il va falloir le ressortir, le démonter, le réparer, le réassembler, et le redescendre dans la fosse.

Chaque module pèse 1380 tonnes et fait 18 mètres de haut !

Il avait fallu plus d’un an pour planifier l’opération de descente de ce premier module dans la fosse d’assemblage et 50 personnes travaillant pour une demi-douzaine d’entreprises et d’organisations différentes.

L’ASN avait déjà alerté en mai 2020 des non-conformités dimensionnelles des secteurs de la chambre à vide.

Lors de l’inspection du 1er février 2022, elle mentionnait que des mesures correctives n’avaient toujours pas été prises et que les activités de soudure avaient malgré tout été poursuivies.

L’ASN avait noté dans son rapport un « défaut de culture de sûreté ».

Le problème est-il limité à ces trois éléments examinés?

Concerne t-il aussi les 6 autres modules qui composent la chambre à vide du tokamak? Est-ce un problème de conception ?

Aucune réponse pour l’instant.

Pietro Barabaschi est le quatrième directeur général d'ITER depuis octobre 2022. Il succède à Bernard Bigot, décédé en mai.

Le nouveau Directeur doit donner d’ici la fin de l'année un nouveau calendrier, et le nouveau coût pour la construction.

La première expérience de fusion ne sera pas pour 2025. Les experts parlent d’un milliard d'euros et d'au moins deux ans de retard, Ce sera bien sûr beaucoup plus, aussi bien pour le coût que pour le retard. Le budget ITER n’a jamais été maîtrisé.

Chaque jour de retard coûte très cher, estimé à un million d'euros environ ! Dix ans de retard représente déjà plus de 3 milliards d’euros.

Coté travaux, Il y avait déjà un grave problème non résolu concernant le blindage radiologique de l'installation. Ce blindage en béton de deux mètres d'épaisseur qui doit être installé autour du réacteur serait insuffisant pour protéger le personnel une fois les opérations expérimentales avec du tritium. Il faudrait l’épaissir encore.

Or il n’est pas certain que la dalle, normalement prévue pour supporter les 400 000 tonnes du tokamak, puisse soutenir le poids d’armatures d'étanchéité supplémentaire!

Car il y a des défauts de structure sur les murs et les fondations du complexe tokamak.

S’ils arrivent à régler ces problèmes, il est certain que d’autres suivront.

Comme lors de la couverture des parois internes du réacteur avec 12 tonnes de Béryllium, dont je parlais précédemment, un des métaux les plus toxiques du monde, même à des doses infimes. 450 membres du personnel d'ITER seront exposés au béryllium.

La norme américaine et européenne fixe la limite d'exposition professionnelle au béryllium à 0,2 microgramme par mètre cube. La France, elle, minimise le danger et fixe la limite à 2 microgrammes !

Malgré tous ces problèmes, il est toujours question de l’étape suivante.

Après ITER est prévu DEMO, un réacteur pré-industriel, avec un objectif encore plus présomptueux: DEMO devra être d'une dimension 15 % supérieur, le plasma 30 % plus dense, une production de 2000 à 4000 Mw d'électricité, et une production en continu!

Il faudra aussi parvenir à produire du tritium à l’intérieur de la machine à partir du lithium bombardé par les neutrons du réacteur, sans contaminer l’environnement ni détériorer l’enceinte métallique.

Ce n’est là que pure fiction et délires de ces dangereux nucléocrates.

Il y a beaucoup d’autres projets dans la fusion nucléaire

Étant donné la lenteur et les problèmes dans la construction du réacteur ITER, de nombreux pays partenaires ont développé d’autres projets de leur côté.

L’Allemagne a son réacteur expérimental, le «stellarator» Wendelstein 7-X, une variante du tokamak.

La Chine a six réacteurs à fusion nucléaire expérimentaux qui seraient en état de fonctionnement. En mai 2021, son tokamak East (Experimental Advanced Superconducting Tokamak) aurait maintenu un plasma de120 millions de degrés pendant 101 secondes….

Il a beaucoup été question ces derniers mois du réacteur américain de fusion nucléaire par confinement inertiel, le NIF,« National Ignition Facility » comme d’une « avancée majeure », d’une « percée historique », avec un gain de 1,53 obtenu le 5 décembre 2022. Il n’y a pourtant pas de quoi s'emballer avec cette expérimentation qui a été très médiatisée. Elle est à relativiser car les lasers du NIF engloutissent 90 MWh pour fonctionner. Il faudrait des gains supérieurs à 100, et en continu, pour produire de l'électricité à un prix acceptable !.

Ce n’est pas l’objectif du NIF de toutes façons, qui est avant tout un outil de recherche militaire, pour renforcer la dissuasion nucléaire, comme le Laser MégaJoule (LMJ) près de Bordeaux.

Le NIF et le Laser MégaJoule ont été construits en raison du traité d’interdiction des essais nucléaires signé à l’ONU en 1996, pour poursuivre les recherches, une autre manière de perpétuer les essais nucléaires.

Les institutions militaires sont bien sûr les premiers intéressés par la fusion nucléaire et par le tritium pour développer leur armement, mettre au point une nouvelle génération de bombes atomiques et pour la dissuasion.

Ils manquent de tritium car ils doivent le remplacer tous les 12 ans dans les têtes nucléaires stockées.

Il y aurait, début 2023, 9 576 têtes nucléaires prêtes à l'emploi, détenues par les neuf puissances nucléaires officielles et officieuses, une puissance équivalente à plus de 135 000 bombes d'Hiroshima.

L’utilisation industrielle de la fusion comme énergie nucléaire civile n’est pas pour demain, sûrement même jamais. Et c’est tant mieux !

Il y a trop d’inconnus technologiques et aucune rentabilité énergétique à attendre.

ITER organization croit dans l’utilisation industrielle de la fusion nucléaire pour la deuxième moitié de ce siècle.

Côté civil toujours, une quarantaine de start-up à travers le monde travaillent sur la fusion nucléaire. Des investisseurs privés y croient et misent sur un avenir économique de cette filière carrément d’ici une dizaine d’années ! Il y a parmi les privés Bill Gates ou Google. Ceux-ci espèrent bien rentabiliser leurs investissements.

En bref...

La fusion nucléaire ne sera ni « une révolution pour l’humanité », ni « l'énergie du futur ». Ce n'est pas une énergie propre, ni même une énergie abondante. Elle est dangereuse pour la santé humaine et produit des déchets radioactifs.

Son intérêt est avant tout militaire et de tenter de sauver la filière nucléaire mal en point depuis plusieurs années.

ITER ne marchera probablement jamais et finira par un fiasco total, pire que SuperPhénix* qui devait être le fleuron de l’industrie nucléaire française.

Mais en dilapidant tous ces milliards, le monstre ITER aura réussi à bloquer toute avancée vers un autre modèle énergétique et imposer la poursuite de l’industrie nucléaire pour les années futures.

Ce mythe d’une énergie gratuite et inépuisable qui permettrait de consommer et gaspiller indéfiniment est à éliminer des esprits une fois pour toutes.

Il est temps d’en finir avec ce gigantisme, avec cette centralisation de la production dans les mains d’états dirigistes et puissants, au service des plus riches.

Les solutions pour le futur sont connues depuis longtemps :

économiser l'énergie, mettre fin au gaspillage, développer et améliorer les énergies renouvelables (solaire, éolien, hydraulique) seules vraies énergies propres et d'avenir.

Et ne pas les développer de manière industrielle et centralisée, ce qui est le cas évidement et malheureusement.

L’industrialisation du monde est à combattre. Un nouveau projet de société est préalable à tout projet sur l’énergie.

L’avenir est à de petites unités de production, locales ou régionales, d’une technologie accessible au plus grand nombre, peu gourmandes en énergie, évitant le coût de la distribution.

La fusion nucléaire, comme la fission, est une énergie dangereuse, sale et coûteuse. Une technologie réservée aux pays riches, complexe, centralisée, qui provoque prolifération, dépendance, injustice et guerres.

Antoine Calandra, 10 avril 2023

coordination Antinucléaire Sud-est

* réacteur thermonucléaire expérimental international

* CEA : Commissariat à l’Énergie Atomique

* SuperPhénix, ancien réacteur nucléaire, mis en service en 1986, définitivement arrêté en 1997, prototype de réacteur à neutrons rapides à caloporteur sodium. Une machine dangereuse qui a englouti plus de 60 milliards de francs pour ne tourner que trente mois en douze années d'existence.

Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.