Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.
Une Fondation pour l’étude des crimes communistes vient de débuter ses activités à Tallinn. Créée à l’initiative de l’historien et ancien Premier ministre Mart Laar, elle a pour but principal de favoriser la prise de conscience internationale du caractère criminel des régimes communistes et de l’idéologie qui les a inspirés. De nombreux Estoniens ont en effet le sentiment que les Occidentaux, en vertu d’un tropisme hérité des lendemains de la Seconde Guerre mondiale, jugent les crimes communistes moins graves que les crimes nazis. Parmi les indices objectifs qui révèlent l’existence d’une telle « hiérarchie de l’horreur », ils citent le fait que les symboles communistes ne sont pas interdits, que la négation des crimes communistes n’est pas considérée comme un délit, que la mémoire des victimes n’est pas honorée par un journée internationale spéciale, etc. Meelis Niinepuu, co-fondateur de cette nouvelle organisation, estime que « les Estoniens, en raison de leur passé, ont l’obligation morale d’expliquer au monde ce que signifie le communisme ». Pour atteindre son objectif, la fondation collecte et diffuse via son site web des études, des documents et des témoignages relatifs aux crimes communistes à travers le monde et accorde des bourses de recherche.
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