Précisions (suite à une remarque d'un camarade lecteur) : quand il est fait mention, dans la traduction de l'article ci-dessous, de "la direction de l'Etat", il faut comprendre "la direction de Podemos au niveau central de l'Etat espagnol", soit celle qui est tenue par la fraction d'Iglesias et ses proches et qu'on pourrait rendre, à la rigueur, par "direction madrilène" comme on dirait "direction parisienne". La difficulté tient au fait que la traduction en français la plus évidente, "direction nationale", est incompréhensible dans le cas d'un pays comme l'Etat espagnol où existent des problématiques ... nationales pour ce qu'on appellerait en France des ... Régions. La Catalogne, le Pays Basque ou la Galice en sont les expressions les plus affirmées en termes de revendications nationales mais l'Andalousie sous l'égide du Podemos local, dirigé par Teresa Rodríguez, développe aussi une politique d'affirmation nationale, andalousiste. Au grand déplaisir de Madrid ! Je veux dire des iglésistes.

Le départ prévisible de Teresa Rodríguez et Miguel Urban, qui représentent le courant le plus à gauche de Podemos, interviendra après des années de divergences.
Le secteur anticapitaliste de Podemos, dirigé par la secrétaire générale du parti en Andalousie, Teresa Rodríguez, et l’eurodéputé Miguel Urbán, décidera de manière prévisible le 16 février prochain de ne pas participer à la 3è Assemblée nationale des membres du parti de mars.
Cette décision, qui sera prise lors de la réunion de la Coordination Confédérale – l’organe directeur de ce secteur – le 16 février, pourrait être l’étape préalable à une éventuelle sortie du parti au niveau de l’État, si une Conférence que les anticapitalistes tiendront le 28 mars, le week-end après la troisième assemblée de Podemos. Pour lire la suite cliquer ici
En lien avec ce que rapporte cet article : Espagne. Gouvernement de gauche... on peut garder un minimum d'esprit critique ?
Antoine
Merci à mon camarade du NPA Felipe qui m'a transmis cette traduction de l'article de Público.