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"La leçon d'Athènes"
L'Huma écrit (cliquer ici) "En renouvelant sa confiance à Syriza, [le peuple grec] a douché les espoirs de la droite et des dirigeants de l’UE d’assister à la fin de ce qu’ils appelaient la « parenthèse Tsipras »".
La réalité, c'est bien entendu exactement le contraire : les dirigeants de l'UE, droite et "gauche" confondues, auraient bien aimé une victoire de ND et un meilleur score de Potami, leur parti cajolé. Mais, tout comme ils préfèrent Sarkozy à Hollande, en s'accommodant parfaitement que celui-ci rivalise avec le premier pour être en phase avec eux sur les grands choix capitalistes austéritaires, ils se félicitent du succès de Tsipras et ils le félicitent (voir ci-dessous). Après tout il a comblé leurs voeux : outre qu'il réaffirme sa docilité à appliquer, mais en l'adoucissant (sic), le terrible mémorandum, grâce à cette docilité, il a découragé et démobilisé de larges secteurs populaires et de la jeunesse (près de 45 % d'abstention) ! Toutes choses qui collent avec le leitmotiv eurocratique « Les élections ne changent pas les traités » (Juncker, lire ici). Ni donc les choix d'austérité qu'ils autorisent. Cliquer ici