L’échec de Podemos et de ses alliés: de l’urgence d’une réorientation
L’élection législative espagnole du 26 juin a délivré un avertissement à tous ceux et toutes celles qui, dans l’État espagnol comme ailleurs, placent beaucoup d’espoir dans Podemos. La démesure de cet espoir, malgré l’autre avertissement – dramatique celui-là – venu de Grèce, s’accompagne généralement d’une réticence, y compris parfois parmi les anticapitalistes, à penser de façon critique les forces politiques qui prétendent incarner un projet de transformation politique et sociale.
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L’élection législative espagnole du 26 juin a délivré un avertissement à tous ceux et toutes celles qui, dans l’État espagnol comme ailleurs, placent beaucoup d’espoir dans Podemos. La démesure de cet espoir, malgré l’autre avertissement – dramatique celui-là – venu de Grèce, s’accompagne généralement d’une réticence, y compris parfois parmi les anticapitalistes, à penser de façon critique les forces politiques qui prétendent incarner un projet de transformation politique et sociale.
Cet article d’Antoine Rabadan, au plus près de la politique développée par Podemos dans la dernière séquence, tente de faire pièce à cette tentation qui non seulement prépare de futures démoralisations mais, surtout, empêche de cerner les obstacles réels à un changement politique d’ampleur et élimine les nécessaires débats stratégiques. Il défend en particulier l’idée d’une réorientation urgente de la ligne politique de Podemos, en rupture à la fois avec l’électoralisme qui prévaut actuellement dans sa direction et avec l’adaptation progressive – mais pas inéluctable – de Podemos au système institutionnel.