Le 8 mars 2008, sur le proto-site de Médipart, alors en accès libre tout comme l'est actuellement ce blog, ce journaliste avait publié un article intitulé Paris : Françoise de Panafieu prisonnière de ses arcanes, à la suite duquel nous parvient ce droit de réponse de Jeannine d'Orlando, adjointe chargée des affaires scolaires, de la petite enfance et des cultes à la mairie du XVIIe arrondissement de la capitale, dirigée, depuis la défection de Françoise de Panafieu, par son ancienne directrice de campagne, Brigitte Kuster :
Dans son article, M. Perraud manifeste une ignorance du mode d'attribution des places en crèches et du fonctionnement des regroupements scolaires, tout en m'imputant des propos inexacts. Contrairement à ses affirmations, je n'ai fait aucune annonce quant à un abandon de mes fonctions après les élections. Françoise de Panafieu m'a proposé de poursuivre cette mission lors de la constitution de la liste du XVIIe. J'ai accepté et ai été réélue lors du conseil d'arrondissement du 29 mars 2008.
Les commissions d'attribution de places en crèches se réunissent deux fois par an. Cette commission est un organisme collégial : y participent notamment les directrices de crèches, les coordinatrices de la direction de la famille et de la petite enfance de la ville de Paris, les médecin de la PMI et le représentant du bureau des crèches. Ce sont les directrices des crèches qui établissent la liste des enfants proposée lors de la commission. Recevant régulièrement les parents — plus de sept cents rendez-vous par an — je n'ai pas pour habitude de les rudoyer ni de tenir les propos qui me sont imputés. L'opacité et l'autoritarisme dont M. Perraud m'accable sont imaginaires. Quant au fait que je n'ai pas d'enfants, je laisse aux lecteurs le soin d'apprécier la pertinence journalistique et la délicatesse de cette remarque déplacée.
S'agissant des regroupements scolaires, les décisions sont collégiales, les dossiers étant examinés par une commission où siègent les inspecteurs de l'éducation nationale, les directeurs des établissements ainsi que le représentant du bureau des écoles. De nombreuses dérogations sont acordées lorsque la carte scolaire et les effectifs le permettaient, dans le cadre des directives spéifiées dans le guide de la vie scolaire de la Mairie de Paris qui précise à ce titre que les dérogations sont accordées dans des cas exceptionnels au regard de situation particulière justifiée par des motifs sérieux.
Il est regrettable que M. Perraud ignore ainsi la réalité des faits pour ne pas avoir obtenu la place en crèche qu'il sollicitait.
Jeannine d'Orlando