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Billet de blog 15 octobre 2008

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«Yes we can»

«Regarde Quelque chose a changé L'air semble plus légerC'est indéfinissable»,

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«Regarde

Quelque chose a changé
L'air semble plus léger
C'est indéfinissable»
, chantait Barbara, en 1981, à propos de la victoire de François Mitterrand.

En 2008, avec la campagne présidentielle américaine, flotte ce qu'il faut bien appeler une émotion électorale. Génération Obama ?

Tout est parti de la victoire, le 8 janvier, dans la primaire démocrate du Nouveau (écrivons français dans la mesure où cet État est bordé au nord par le Québec!) Hampshire. Dans sa harangue, voici comment Barack Obama bouleverse son monde (à partir de 9'25"):

Aussitôt, Will.i.am et Jesse Dylan s'emparent de ce discours et de sa scansion:

Ce qui donne donc, dans son intégralité préservée, ceci, qui a quelque chose d'entêtant:

En voici les paroles, pour mieux saisir le bercement originel :

Voici même des sous-titres (approximativement) français:

Une version est bien entendu concoctée pour les électeurs hispanophones:

En août, à la convention démocrate de Denver, une mise en abîme vertigineuse est proposée:

Et le résultat ne se fait pas attendre. Une vague de conscientisation déferle sur l'Amérique, dès le berceau:

Dès qu'un enfant sait lire, le voici qui déclame «Yes we can»:

L'épidémie fait rage. Ils ne mouraient pas tous, mais tous étaient touchés. Des démocrates anonymes...

... à Bruce Springsteen:

Certains mauvais esprits ont senti souffler un vent nord-coréen:

La planète succombe à la yes-we-canmanie:

Une sorte de babélisme progressiste se propage:

Reagan sort de sa tombe comme un vieillard en sort:

Moi aussi, dit Sarkozy:

Les Italiens, comme dans l'industrie textile de Prato, font preuve encore une fois de la plus grande adaptabilité, à propos de Walter Veltroni:

Comme au stade de France, quand La Marseillaise est sifflée, on note ici ou là quelques dérapages:

La méchanceté, fort bien décochée, se donne aussi libre cours outre-Atlantique:

Le duel est désormais sans merci. Rien ne vient plus adoucir les mœurs:

En attendant le 4 novembre, touchons du fer blanc, avec l'équivalent de la yes-we-can de Jeanne: