Voilà, c'est on ne peut plus clair; l'inamovible porte parole du Front Populaire, qu'aucun congrès n'a élu, ni lui ni le quarteron de responsables de cette organisation; transformée en simple caisse de résonance, affirme: "nous n'avons pas soutenu la campagne "Ounou El Betrol"...
(https://www.facebook.com/1411405549079262/videos/1669266106626537/?fref=nf)
"Parce que celle-ci est manipulée par des forces populistes qui veulent mener le pays à la division entre nord et sud, entre tribus etc..." Sic.
Tiens donc! Monsieur l'ex-candidat à la Présidentielle nous met en garde: la campagne pour la "transparence" est juste, mais au Front Populaire, malgré la justesse de cette mobilisation, on a décidé de ne point s'impliquer pour ne pas servir de "petits-bois" aux pyromanes populistes... Re Sic.
Et pour étayer son propos, il reprend ce qui est devenu dans sa bouche une véritable litanie: des forces anti-front se déchainent pour salir ce dernier...
Il a déjà fait le coup à une autre émission de radio où à la question: que pense-t-il de la création de l'association de défense et de solidarité des homosexuels "Shem's", il se détourna de la question, en bottant en touche, et repris son thème favori; nos "ennemis" ne nous veulent pas que du bien. Voici donc le fond de l'affaire.
Il poussa l’indécence jusqu'à affirmer qu'il ne réclame pas le bulletin n°3 à celles et ceux qui veulent se faire prendre en photo avec son éminence.
Et bien sur nous ne saurons rien de la position du front à propos des lois liberticides qui frappent les LGTB, ni non plus celles qui frappent les consommateurs de "Zatla" et qui engorgent les prisons, majoritairement "Ouled Echaab"
Peut-être, comme pour la campagne sur la transparence en matière de gestion des richesses primaires, des "forces obscures" voudraient diviser le pays entre "hétéros" et "homos" .... "Tunisiennes et tunisiens, restons unis comme les doigts d'une seule main" ...
Cet énergumène se présente comme porte-parole d'une formation politique qui, en principe voudrait changer les choses, et c'était l'objectif de sa présence à l'élection présidentiel avec ce slogan: "le candidat Ould Echaab".
Quand on est "Ould Echaab", on se positionne, en principe, du côté des opprimés, des laissés pour compte, dans le camp des "vaincus", provisoirement contre les "vainqueurs" temporaires.
Dans ce cas d'espèce, on pointe du doigt le camp adverse en dévoilant ses plans machiavéliques pour se maintenir au pouvoir et on appelle à la mobilisation autour de mots d'ordre: "En défense du Chaab"; donc logiquement on "divise", on appuie là où cela fait mal en argumentant contre les gouvernants et les puissants du moment.
Nous avons à l'esprit que c'est ce que fit "Ould Echaab" après l'assassinat de notre camarade Belaïd... quand il a appelé à se mobiliser pour abattre le gouvernement de la Troïka.
Sauf qu'à cette époque, il prit la décision sans en référer à la base, incrédule, du Front Populaire de faire bisbille avec notre nonagénaire "Gardien du Calumet" et surtout vieux gourou de la Destourie.
Quand on parle "d'argent sale" qui pollue les rouages des organisations politiques, ou associatives, faut-il que l'on puisse faire la démonstration qu'au Parti des Travailleurs et au Front Populaire on est "clean".
Et il n'y a pas trente six milles solutions: ouverture des livres comptables et transparence quant au moindre dinar dépensé....
Mais quand on se fait financer de la pub pour "Sawt Echaab" par le milliardaire le plus riche du pays, Hamdi Maddeb, l'homme à la rémunération mensuelle de 300 mille dinars, c'est-à-dire 1000 fois la rémunération de ses smicards d'ouvrières et d'ouvriers de ses nombreuses entreprises, on devrait commencer par balayer devant sa boutique...