L'identité : le regard sur l'autre !
Nous sommes mis en demeure, une fois encore de nous retrouver sur le terrain choisi par le pouvoir [son identité...]. Que nous soyons pour, contre, que nous refusions d'y participer ou que nous décidions de nous en emparer, le pouvoir par l'intermédiaire d'un ministre-transfuge, nous impose ses thèmes au gré de sa stratégie et de ses opportunités.
Les Français, sondés sur le champ sont pour la Marseillaise à l'école, le drapeau tricolore, la langue française, la République et le Président est content, « le peuple suit! ».
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L'identité nationale, cette façon de s'affirmer en excluant l'autre! On se définit par rapport à l'autre. Alors que nous sommes le résultat de plusieurs identités. Celle de la transmission générationnelle, celle de nos parents, de leur propre histoire, de nos lieux de naissance, de vie, d'instruction, de travail, d'époque. Il s'agit d'identifications qui évoluent, qui bougent et pas d'identités qui enferment.
Nous sommes et un pays est toujours la somme de multiples identités, forgées dans l'histoire, la géographie, les communautés qui y vivent, les forces qui y travaillent, qui créent, qui inventent, les valeurs qui le structurent, les migrants qui s'y installent, les croyances qui s'y développent. Aujourd'hui on pourrait attendre que les politiques qui nous gouvernent renforcent plutôt des liens structurels et culturels sur le projet d'un continent, une Europe à construire autrement que par des directives d'une commission bureaucratique. À la place on « occupe la galerie avec une discussion préfectorale ».
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Nous avons, certainement, à débattre sur nos façons de vivre ensemble, sans exclusive. Et si j'avais à défendre une « identité » serait celle de la fraternité, mise en cause par les intérêts de ceux dont la légitimité électorale autorise ce type de manœuvre de diversion.