Vous avez un billet, Paris-Caen, à partir de la Gare St Lazare, vous êtes installé dans le train de 7h36 de ce samedi. Vous avez choisi une place à votre goût, à côté de la fenêtre. Vous voyez l’ensemble du wagon, observez vos co-voyageurs s’installer également, vous êtes dans le sens de la marche, toutes les conditions sont réunis pour sortir votre livre qui va vous accompagner. Il fait déjà jour et vous imaginez ce début de matinée avec des belles images vues du train, d’une campagne gelée.
L’heure de départ est passée mais vous savez que le retard sera à coup sûr rattrapé. Soudain, une voix vous annonce que le train est supprimé. Vous êtes dedans et on vous dit que le train dans lequel vous êtes installé, n’existe pas! Vous mettez quelques moments, quelques minutes à réaliser que votre réveil de 6 heures du matin, votre marche accélérée pour arriver à temps de prendre une bonne place, a été en vain.
Sur le quai, l’agent de service laisse entendre qu’il n’y a pas de conducteur ( ?!), qu’il y a un autre train à 9h03 pour Cherbourg, mais qu’il risque d’être complet. Par ailleurs, il n’est pas prévu d’ajouter d’autres voitures pour les recalés du train de 7h36.
Dommage, la direction de la SNCF n’était pas sur le quai pour accueillir la colère des voyageurs !