En temps d’inflation, Macron et Le Maire se gargarisent avec ce qu’ils considèrent les excellents résultats économiques grâce à leur politique. Le sachant, il est normal que nous élus en profitent, sans devoir faire grève ni sortir leurs tracteurs (ni leurs écharpes!)
Et notre Cher Palmipède, ce premier mercredi de février a aussi montré qu’il sait ‘‘ramasser du blé...’’, enfin 30 centimes (1,80€ en kiosque) plus cher.
Certes, il nous avait prévenu dans le même numéro et expliqué que l’inflation, le coût du papier qui a flambé, les frais de distribution bref ‘‘grâce à une gestion serrée et à la fidélité des lecteurs’’ ils doivent augmenter, un tout petit peu, le prix de vente. Et ils précisent que depuis 1997 le prix n’a changé qu’une fois.
Comme ils l'écrivent c’est vrai, même si ce n’est pas l’unique media, sans recette publicitaire et aucune subvention directe, il reste ‘‘le titre le moins cher de tous les magazines nationaux d’actualité et des sites d’information’’.
En bénéficient de cette petite part de blé, les marchands de journaux (qui vendent de moins en moins de papier) et également pour étoffer ‘‘sa rédaction avec de nouveaux talents’’ (il faut dire qu’il y en a déjà un certain nombre de talents dans la rédaction et à propos, Nobili est toujours par là, on ne voit pas trop sa signature.. /quoi-le-canard-aussi).
Bref, entre le tournant numérique et la mise en place de son nouveau site Internet... voilà 30 centimes qui vont fructifier et seront un sacré investissement.
Reste que nous avons besoin de trouver dans les kiosques l’hebdo qui raconte chaque semaine ‘‘la mare aux canards’’, sorte souvent des petites affaires des gens bien placés et défendre la presse papier reste un engagement citoyen.
Et les fans de la contrepèterie, adeptes de l’album de la comtesse, continueront à se régaler, ici et là-bas, avec JoëlMartin, medipartien qu’on croise souvent !
Pour le 1,80€, si vous pouvez, n'hésitez pas!