Il a tellement fait dans la contrefaçon que la tirade de Georges Marchais, (secrétaire général du PCF-*) en l’été de 1977 : «Liliane, fais les valises, on rentre à Paris!», aurait pu lui aller … «on rentre à la maison ! dans laquelle?»
La victoire est nette, en deçà de ce que nous aurions souhaité, mais suffisante pour affirmer les propositions énoncées pendant la campagne, et pour installer des méthodes politiques qui viennent restaurer la démocratie blessée par dix ans de pouvoir Sarkoziste.
Nous avons, les démocrates, les républicains, les gauches, une sacrée responsabilité dans la reconstruction dont les urnes commenceront à rendre compte dès le 10 juin. Et c’est bien mon dernier billet sur la Sarkozie (en tout cas pour cette séquence de deux fois cinq ans).
Après le champagne et le «gouda» d’hier soir, pour ma part je prendrai ce soir un verre de «vinho verde» avec mes voisins. A la vôtre !
...et à Mediapart ! qui, à mon avis, à sa manière et de sa place a également contribuée à ce dénouement « dix ans ça suffit ! ».
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(*) En vacances en Corse, lors de l’été 1977, ayant appris les déclarations de François Mitterrand à la télévision sur le programme commun de la gauche, le chef du parti communiste réagit en disant à son épouse «Liliane, fais les valises, on rentre à Paris!». La gauche venait de gagner les municipales et quelques mois après, en 1978 est battue aux législatives. Cette phrase a beaucoup ému à l’époque et mobilisé, entre autres les mouvements féministes (d’ailleurs sa femme n’était nullement «une bobonne»).