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Billet de blog 8 février 2012

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«J'ai deux amours!»

Pour le Guéant « tout est bon »! Rien ne les arrête, ils font feu de tout bois, c’est-à-dire que l’offensive de la droite ne s’encombre pas avec des détails et y va « franco ».

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Pour le Guéant « tout est bon »! Rien ne les arrête, ils font feu de tout bois, c’est-à-dire que l’offensive de la droite ne s’encombre pas avec des détails et y va « franco ». D’ailleurs le Président-sortant trouve que ce sont des propos de « bon sens », les déclarations de son ministre lorsqu’il affirme «toutes les civilisations ne se valent pas». Cette invective signifiant bien ce qui sous-tend la politique actuelle (peut-être d’opportunité pour chasser les voix du FN) mais surtout comme le socle d’une idéologie de l’exclusion, de la supériorité raciale, en d’autres temps traduite notamment en termes économiques et politiques par le colonialisme, voire par d’autres formes plus radicales.

Le ministre des Affaires Etrangères (A. Juppé) trouve que le mot « civilisation » n’était pas adapté et un autre ancien premier ministre (JP Raffarin) fait dans l’ironie : "Guéant est meilleur ministre qu'ethnologue". Mais c’est principalement la politique de la tension que depuis dix ans, accélérée depuis mai 2007, est un des leitmotive des gouvernements de la Sarkozie.

« J’ai deux amours »

C’est donc le moment pour visiter ou revisiter la Cité Nationale de l'histoire de l'Immigration 

 http://www.histoire-immigration.fr/ 

Il y a l’exposition  «J’ai deux amours» qui explicite bien que l’immigration n’est pas seulement un mouvement de populations, un passage mais bien « une transformation dans la façon de vivre, de se positionner, d’envisager le devenir ». Plusieurs artistes montrent ainsi par leur regard et leurs œuvres ces chemins qui se croisent, ses chemins de  traverse, se questionnent, dans ce déracinement, et se confrontent au pays d’accueil,  aux difficultés inhérentes à l’exil et parfois aux violences physiques ou aux propos d’une xénophobie d’Etat.

. C’est le point de départ de leur démonstration. Pour l’appuyer, ils font appel à un certain nombre de textes juridiques (législations, doctrines, jurisprudence...) dont le recueil est distribué au public en début de séance sous la forme d’un dossier de plaidoirie, document habituellement remis au juge, lui permettant de s’y référer sur le moment comme l’y invitent les plaideurs, ou plus tard pour le diffuser ».

 !

http://www.histoire-immigration.fr/2011/10/x-c-prefet-de-plaidoirie-pour-une-jurisprudence

http://www.histoire-immigration.fr/2011/3/j-ai-deux-amours

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