Quelle dramatique déconfiture pour la favorite du moment, la dame qu'on disait première, et quelle attestation de normalité pour le mr. François (c'est bien un mec comme les autres, "ça lui gratte ou ça nous gratte...").
La vie privée d'un Président, dès lors qu'il ne l'étale pas sur la scène politique, genre cette fois-ci «...c'est sérieux»! n'a pas d'intérêt politique et ne devait pas encombrer l'actualité de la vie publique. On peut toujours dire "ce n'est pas de son fait (ou de sa faute)", et incriminer la «presse de caniveau». Mais il faudrait peut-être interroger avant tout sa propre légèreté affichée.
Le grotesque de la situation présente vient, toutefois, parasiter le discours politique et faire écran, bien dérisoire, sur les préoccupations, les inquiétudes, les espoirs des citoyens.
Et la question reste posée sur la légitimité du dispositif autour de Madame Trierweiler, bien présente à l’Élysée et s'exposant à côté du Président dans ses sorties officielles. Ceci s'apparente davantage à la déchéance de la favorite, la suivante étant déjà dans l’ante-chambre, sous "protection corse", semble-t-il!
http://blogs.mediapart.fr/blog/arthur-porto/130612/mr-francois-trierweiler-bon-courage