On s'afflige de la tirade de M. Fillon qui, selon les dires d'un expert en la matière, M. Longuet, «il a rappelé simplement que les socialistes pouvaient être sectaires» (chaîne Public Sénat du 12 septembre) . Et le gouvernement par la voix de M. Ayrault lance un appel aux dirigeants de l'UMP pour «qu'ils clarifient leur position sur le Front national» (d'après RFI du 15 septembre 2013). Mais de quoi il se mêle notre premier-ministre...
Qu'est-ce que ça peut bien dire être le plus sectaire? Quelle signification politique ou quelle analyse sous-tend que celui-ci ou celui-là est plus sectaire que son voisin? C'est le degré zéro du débat politique mais bien en appétit chez "ces gens-là"!
Est-ce qu'au fond tout ceci n'est pas une façon manœuvrière d'enfumer la galerie, sachant que tous ces personnages ne pensent qu'à reprendre le pouvoir, usurpé par une alternance illégitime? (dixit Baroin ou Minc). Dans ce cas tous les coups sont permis. Et puisque aujourd'hui, quand Billancourt éternue la France ne s'enrhume plus, c'est quand Nice défile que la France tremble et M Fillon a ses raisons pour faire ce discours sur les terres d'Estrosi.
Et nous serions bien avisés de ne pas négliger que, même en ordre dispersée, ces troupes se forgent et l'extrême-droite, type light, s'installe!