Dans la foulée de Barjot-Boutin, Guaino, il ne désarme pas le Cardinal André Vingt-Trois, qui vient de lancer mardi 16, une nouvelle charge contre le gouvernement à propos du mariage pour tous et n'hésite pas à affirmer: "Nous ne devons plus attendre des lois civiles qu'elles défendent notre vision de l'homme."
Au moment où l'agitation frénétique, animée entre autres par des groupes d'extrême-droite, cherche à s'opposer au vote démocratique en prenant le pavé, le président de la conférence des évêques de France ajoute de l'huile sur le feu.
Alors qu'une sénatrice d'opposition, Chantal Jouanno, considère que "ce ne sont pas des manifestations, mais des intimidations", faisant référence à la radicalisation en cours et qu'un député UMP, Franck Riester, souligne que "l'UMP doit apaiser le débat et non le radicaliser", un homme d’Église vient haranguer encore les catholiques, affirmant qu'il n'y a pas eu de débat public ni parlementaire et se félicite que "la mobilisation impressionnante de nos concitoyens ait été un bel exemple de l'écho que notre point de vue pouvait avoir dans les préoccupations de tous".
Comme s'il s'agissait d'une République-catholique(?!), il y a de quoi s'interroger et s'inquiéter sur ce que cela peut représenter dans une France démocratique!