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Billet de blog 21 septembre 2008

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Le patron du tennis en correctionnel

Dans la rubrique « la république des coquins », une nouvelle qui intéresse les licenciés du tennis, le Président de la Fédération Française de Tennis, Christian Bîmes, est renvoyé devant le tribunal correctionnel pour prise illégale d'intérêt et abus de confiance.

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Dans la rubrique « la république des coquins », une nouvelle qui intéresse les licenciés du tennis, le Président de la Fédération Française de Tennis, Christian Bîmes, est renvoyé devant le tribunal correctionnel pour prise illégale d'intérêt et abus de confiance.

Président depuis 1993 ce pharmacien de Toulouse s'est consacré « corps et âme, avec passion » à la raquette et semble-t-il a bien su profiter lui et son épouse, également renvoyée devant le Tribunal. Un dévouement sans bornes mérite la reconnaissance et tous ses déplacement ou l'usage du téléphone lui seraient remboursés par la Fédération. D'ailleurs, se faisant domicilier dans sa belle ville rose il bénéficierait d'indemnités de déplacement. Petite combine pas très futée mais bien rentable. « Aidé » par ses amis et après avoir fait traîner la décision il a du annoncer, vendredi 12 septembre, qu'il ne ne briguerait pas un nouveau mandat, le cinquième dont les élections auront lieu en février 2009.

Anticipant des remous éventuels, il avait pris les devants à TF1 et au mois de juin « au terme d’un accord amiable, Christian Bîmes quitte TF1 et la Présidence de TF1 Entreprises » où il touchait un salaire de plus de trois cent mil euros l'année selon Le Canard Enchaîné.

Mais ce méritant Président ne se donne pas vaincu et un de ses très proches collaborateurs a été désigné candidat à la présidence. Il s'agit de Jean Gachassin, un ancien jouer de rugby, converti au tennis et aujourd'hui huissier. Avec une grande franchise il a déclaré à la Dépêche du 15 septembre « ...travailler dans la continuité de la politique de Christian Bîmes ... qui a porté ses fruits ». Il ne saurait mieux dire "ignorant" d'ailleurs les malversations dont son compère est accusé.

Dans un pays de cumul de mandats, de "présidents" -notamment dans le milieu sportif- qui se succédent à eux-mêmes, de rentes de situation, des accommodements avec le droit, les affaires Bîmes ont tendance à se multiplier dans un pays où l'Etat donne de plus en plus l'impression de partialité.

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