Les moins jeunes se rappellent des opérations « coup de poing » de Ponia (ministre de l’intérieur de Giscard en 74) ou les déclarations de Pasqua (ministre de l’intérieur de Chirac en 86) qui voulait terroriser les terroristes. C’est lui aussi qui disait que ‘‘la démocratie s’arrête là où commence la raison d’État’’. Et le droit démocratique de manifester et de s'opposer s'arrête là où l’État Macron dicte sa loi!
Des paroles aux actes, le discours du président au Bourget, le 19 juin, trouve dans son ministre de la police, l’exécutant zélé. Inspiré par ces deux prédécesseurs au ministère de l’intérieur, Darmanin ne recule devant rien et pour mieux faire causer de lui lance une opération policière ce mardi 20 juin la veille de son passage en Conseil des ministres.
Des militants écologistes sont ainsi arrêtés de la forme la plus violente, amenés à Levallois-Perret à la Direction Générale de la Sécurité Intérieure DGSI - Intérieur et sécurité -, les ‘‘écoterroristes’’ selon le ministre, dangereux pour la sécurité du pays.
Quand on a des camarades, des proches voire des enfants violentés et embarqués ainsi dans cette opération, arbitrairement et sans recours, pour justifier la politique d’un président lancé dans une ‘‘logorrhée’’ médiatique des 100 jours ou d’un ministre qui cherche le devant de la scène pour un sprint électoral en 2027, on ne peut que se soulever aussi pour un véritable Soulèvement de la Terre...
Et ce mercredi, partout où c’est possible, manifestons notre opposition citoyenne. A Paris, le rassemblement se fera à l’Hôtel de Ville à partir de 19 heures, ce 21 juin. Voir ici la carte des rassemblements : /21-juin-28-juin-rassemblements-contre-la-repressio_931019?
* A lire les articles de Jade Lindgaard et Karl Laske: