Le Canard Enchaîné, c'est connu, ne rigole pas! Quand il dit que l'autre a dit ce qu'il a dit, c'est sûr que l'autre a bien dit ce que le Canard écrit. Et on tombe de haut en apprenant que le Président élu en mai 2012 estime «qu'il y va du prestige de la France», concernant Mme Lagarde et et qu'il ne faut pas l'enfoncer, à propos de ses décisions sur l'arbitrage en faveur de Tapie.
Qu'est-ce que c'est le prestige de la France ou de n'importe quel pays quand un de ses responsables, voire bon nombre de ses personnages politiques œuvrent, au détriment de l’État, de la population, pour bénéficier ou faciliter les affaires d'un particulier?
Le prestige de la France ne se mesure pas par la compromission ou la mansuétude à l'égard des fautifs, directs ou complices. Le prestige d'un pays se mesure par sa capacité à rendre plus juste la vie ensemble d'une population, à défendre le bien commun d'une collectivité, à construire et investir dans la jeunesse qui est le futur d'un pays.
Le prestige de la France, que le Président fait semblant d'ignorer, est celui qui donnent à voir à l'étranger les DSK et en interne les Chauzac-Bettencourt-Guerini ou Woerth! Le Président serait bien avisé d'en tenir compte que le seul prestige qui vaille c'est celui de la vérité et de la justice.