« Mais qu’est-ce qu’il est allé faire dans cette galère, c’est-à-dire le Titanic-Elysée ? »
C’était la question que le ministre-recours du Président-candidat se posait peu de temps avant de prendre son poste.
Nous avons pu observer comment il a pu, méthodiquement, faire son sillon et de ministre de la défense, profiter du grotesque voyage de la famille Alliot-Marie et de ses commentaires à propos du printemps tunisien.
Sans ménagement envers la dame (il n’avait pas eu non plus, déjà, avec les « jupettes » de son gouvernement en 1995) il s’est porté aux Affaires Etrangères, qu’il connaissait bien.
Aujourd’hui il apparaît comme celui, le seul j’ai l’impression, qui serait fiable pour la droite et capable de se confronter à tout autre candidat (au moins les deux qui sortent actuellement dans les sondages, Hollande et Bayrou).
Sa prestation de ce soir, où il cherchera à confirmer l’éloge de Chirac, « le meilleur d’entre nous », démontrera de toute façon la distance entre sa méthode et celle du Président-candidat, outre que dans les rangs de la Sarkozie le doute s’installe.
Certes il est un peu tard pour que le « recours » soit investi mais ils ont tellement peur de perdre le pouvoir, car ils savent combien les affaires les rattraperont. Voire la virulence avec laquelle ils se battent, faute d'autres argumentaire.
Pour une vraie alternative M. Juppé est un « risque politique » et un éventuel second tour avec lui, sans faire de la politique fiction, lui donnerait l’avantage qui n’a plus le Président-candidat et rallierais sans difficulté les voix du Béarn !
« Conjurons le mauvais sort » (dit ma concierge Portugaise qui aime la politique) car la bataille de la gauche n’est pas acquise, même si le camp adverse doute … ou feint de douter !