Professeurs, CPE et parents d’élèves du collège-lycée Paul Valèry, dans le XIIème, se retrouvent tous les jeudis matins de 7 h 30 à 8 heures sur le boulevard Soult, pour expliquer aux automobilistes que l’éducation nationale envisage de supprimer pour la rentrée 2008 quatre classes, ce qui fait 10 professeurs en moins et 2 surveillants en moins.
Ceci donne certaines classes avec 30 à 35 élèves et moins d’adultes dans l’enceinte scolaire.
C’est ce qui se passe dans beaucoup d’autres établissements, et pour ce qui est de Paris, c’est surtout vrai du côté leste de la ville.
Alors qu’on serait en droit d’attendre des innovations dans l’éducation et l’enseignement, véritable investissement pour l’avenir des enfants donc du pays, nous assistons à une progressive érosion du tissu scolaire dans le système public.
Si on peut considérer, à juste titre que « le mammouth » doit être dégraissé, les parents d’élèves sont en droit de le demander dans la structuration et l’organisation de la vie scolaire et des méthodes d’enseignement, plutôt que dans l’addition arithmétique qui privilégie une logique comptable là où il devait primer une logique de culture et d’humanité.
(Ce jeudi 27 mars 2008)
[sur YouTube : Paul Valèry Paris 12 FCPE PEEP Cité scolaire - déjà épisode 3]