[Rediffusion] Depuis 20 ans, les réformes de l’hôpital public visant prioritairement la réduction des coûts ont fortement dégradé l’emploi et les conditions de travail des soignants. Qu’en est-il aujourd’hui et comment se mobiliser ?
Michèle Leflon est praticienne hospitalière retraitée. Elle est actuellement présidente de la Coordination Nationale des comités de défense des hôpitaux et maternités de proximité et membre du CA de Convergence des Services publics
Christophe Prudhomme est médecin urgentiste et porte-parole de l’Association des médecins urgentistes de France. Il est également conseiller CGT à la Caisse nationale d’assurance maladie (CNAM) et membre du Haut conseil pour l’avenir de l’assurance maladie (HCAAM).
Fanny Vincent est sociologue et politiste, enseignante-chercheuse au laboratoire Triangle et à l’Université de Saint-Etienne où elle enseigne notamment la sociologie politique de la santé. Elle travaille depuis plusieurs années sur les transformations hospitalières et leurs effets sur le personnel soignant et leurs conditions de travail. Elle a notamment publié avec Pierre-André Juven et Frédéric Pierru, La casse du siècle. A propos des réformes de l’hôpital public, aux éditions Raisons d’Agir (en 2019).
La soirée est animée par Rozenn Perrot, membre de l’espace de travail Travail, santé et protection sociale d’Attac France.
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De nombreux témoignages et des documents obtenus par Mediapart montrent ce qui est proposé par ce prestigieux établissement catholique. Une quinzaine d'anciens élèves racontent les « humiliations » et les « souffrances » vécues.
L’enseignement privé n’a guère eu à souffrir du quinquennat écoulé, protégé par la figure tutélaire d’un enfant du système, le ministre Jean-Michel Blanquer lui-même. La gauche, tout à la défense d’un service public malmené, tâtonne sur sa remise en cause.
Sanctions « de plus en plus sévères et disproportionnées », « aberrations » derrière certaines mesures gouvernementales ou encore préconisations restées lettre morte : le médiateur national de Pôle emploi publie son rapport 2021, sans masquer son agacement.
Malgré sa santé économique fragile, le plus gros bailleur social de la région Auvergne-Rhône-Alpes vient de distribuer à ses dirigeants des primes critiquables car elles intègrent des résultats exceptionnels liés à des ventes de logements. Les salariés, eux, n’ont pas perçu d’intéressement depuis plusieurs années.
[Rediffusion] Marie-Claire Chevalier est morte le 23 janvier, à 66 ans. En 1972, inculpée pour avoir avorté, elle avait accepté que Gisèle Halimi transforme son procès en plaidoyer féministe pour la liberté de disposer de son corps. Pas facile d’être une avortée médiatisée à 17 ans, à une époque où la mainmise patriarcale sur le corps des femmes n’est encore qu’à peine desserrée.
Comment un Etat de droit peut-il remettre en cause le droit des femmes à choisir pour elles-mêmes ?
En revenant sur la décision Roe vs Wade, la Cour suprême des USA a rendu a nouveau tangible cette barrière posée entre les hommes et les femmes, et la haine qui la bâtit.
La fuite du projet de décision de la Cour suprême qui supprimerait le droit à l'avortement aux Etats Unis en est l'exemple. L’extrême droite d’hier comme d’aujourd’hui désire gouverner en persécutant un groupe minoritaire sur des critères raciaux pour diviser les individus entre eux. Quant aux femmes, elles sont réduites à l’état de ventres ambulants.
« N’oubliez jamais qu’il suffira d’une crise politique, économique ou religieuse pour que les droits des femmes soient remis en question. Ces droits ne sont jamais acquis. Vous devrez rester vigilantes votre vie durant ».