Atypikal (avatar)

Atypikal

Écrivaillon sans éclat, lecteur vorace

Abonné·e de Mediapart

1 Billets

1 Éditions

Billet de blog 19 août 2025

Atypikal (avatar)

Atypikal

Écrivaillon sans éclat, lecteur vorace

Abonné·e de Mediapart

Memento Mori

Hominem te esse memento : Souviens toi que tu es un homme, c’est-à-dire, un simple mortel. Memento mori : Souviens toi que tu es en train de mourir.

Atypikal (avatar)

Atypikal

Écrivaillon sans éclat, lecteur vorace

Abonné·e de Mediapart

Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

L’ignorance et le fanatisme survivent toujours à l’obsolescence programmée du genre humain.


Et Dieu créa la femme, et depuis ce jour, ce que la femme veut, Dieu le veut.


L’intellect, c’est comme les abdos ou le sphincter, ça se travaille, mais ça, la masse populaire, ça ne l’intéresse guère, car le gras, c’est la vie, paraît-il.


La différence est toujours agaçante en ce qu’elle nous renvoie à notre propre altérité et à nos défauts et c’est là ce qui différencie l’humanité de l’animalité humaine.


Lorsque la transformation d’une société est un échec, c’est la transformation de l’indignation de l’individu qui permet à l’échec de ne plus être considéré comme tel, mais comme un progrès d’une transformation de l’adaptation à un milieu.


Le vacarme social n’est jamais autre chose que de la bouillie cérébrale qui s’exprime de vive voix.


L’avenir d’une société émotionnellement victimocrate est l’inévitable prélude d’une société individualiste que la simple altérité se réglera dans des tribunaux de rééducation collectives dirigés par les plus intolérants avant d’être eux-mêmes jugés et condamnés à une rééducation par leurs successeurs, sauf à être toujours psychologiquement plus violent que la veille et jusqu’à ce qu’ils soient finalement voués aux gémonies par ceux qui convoitent leur trône.


Je sais que je ne sais rien de plus que ce que je crois savoir, en ce qu’il est lui-même une certitude dont je me revêt pour mieux dissimuler mon ignorance et afficher un savoir que je ne possède pas, mais qui me rehausse au regard de ceux qui avoue ne pas savoir et vivent dans l’incertitude que moi-même, je dissimule afin de n’être qu’un autre à défaut de n’être que moi-même en ce que ce dernier m’est insupportable à accepter de par mes croyances que j’ai érigé en dogme et me convaincre que je ne peux être qu’ignorant d’un savoir que je revendique comme une certitude.


La vraie connaissance, c’est le linceul de Pénélope.


Parfois, je lis un truc et je me dis que c’est vraiment de la merde… Et finalement j’efface ce que je viens d’écrire après l’avoir lu.


La connaissance de soi est une montagne dont le sommet nous restera à jamais inatteignable, tandis que l’ignorance se trouvera toujours précisément à l’endroit où nous serons, au moment même de cette réflexion.


Aimer… C’est terrible d’aimer.
C’est prendre le risque de le perdre, de le voir s’évanouir sans pouvoir le retenir.


L’autisme en quelques secondes.
La réflexion cérébrale dans l’univers des possibles de la tête d’un autiste, c’est l’anticipation de tous les futurs possibles à l’exception de celui qui va se produire et qui est toujours le plus simple, donc le plus improbable, et ne pouvait donc être anticipé en ce que la simplicité est étrangère à cet univers au sein duquel l’impermanence est absolue en ce que tous les futurs probables sont envisagés afin de permettre un repos cérébral lorsque le futur sera le présent, qui lui-même ne sera jamais le reflet de l’anticipation qui avait été envisagée afin d’affronter avec sérénité la situation à  laquelle un autiste devait faire face, et désormais se conjugue au passé avec la certitude que cette anticipation manquait de rigueur et d’hypothèses non envisagées de par leur évidente simplicité et dont la préhension cérébrale de la formulation de ce terme est d’une complexité propre à plonger un autiste dans un univers d’incompréhension duquel il lui serait impossible d’en décoder le moindre indice permettant de résoudre l’énigme labyrinthique lui permettant ainsi de ne pas se plonger dans son univers des possibles pour une réflexion cérébrale destinée à anticiper tous les futurs possibles…
Durée de la réflexion : quelques secondes.
Nombre de réflexions en une journée : plus nombreuses que la durée de l’éternité.


On est tous un peu autiste dans la vie.
En ce qui me concerne, je le suis seulement un peu plus chaque seconde et seulement un petit peu plus que « on ».


L’autisme est un langage universel dirigé vers l’auto-centrisme de l’autre dans sa différence permettant une compréhension mutuelle intrinsèque et qui se brouille par le langage.


Je t’aime : expression de l’idée d’un sentiment que l’on souhaite transmettre à l’autre sans que la compréhension soit identique, en ce qu’elle est intrinsèquement propre à l’individu qui la prononce et qui est perçue tout aussi intrinsèquement différemment par la personne qui l’a réceptionne.
Tu m’aimes ? oui.


L’instinct grégaire du genre humain, c’est l’antinomie de l’évolution de l’adaptation d’une espèce à son environnement, car l’environnement du genre humain se compose du regard des autres.


Minerve est une divinité Romaine.
Son incarnation est humaine.
Minerve est humaine.


Un papillon est une chrysalide en devenir.
Un butterfly chaos est un bouleversement du monde qui s’exprime.


Un autiste amoureux, c’est un insomniaque de la vie qui ne veut pas se réveiller pour vivre dans la réalité des autres.


J’aime le camembert qui n’a pas le goût de l’odeur et le genre humain qui n’a pas le goût des autres.


L’idéalisme serait un rêve de jeunesse qu’il conviendrait d’abandonner pour entrer à l’âge d’homme, dit-on souvent aux juvéniles.
Discours de grisâtres cyniques qui ont abandonné leur utopie pour rejoindre la cohorte humaine de la norme du plus grand nombre.
Jamais, je ne serai de ceux qui ne rêvent qu’en dormant. Je rêve toutes les nuits, tous les jours, en chaque instant et sans jamais renoncer à en réaliser quelques-uns, puis davantage et d’autres encore.


La répétition d’un auto-diagnostique ne construit pas une réalité et ne constitue pas une vérité.


Il y a un âge à partir duquel on se sent devenir de plus en plus biodégradable.


La particule de Dieu n’est autre qu’une particule élémentaire directement issue de l’intervalle entre les mouvements de la respiration cosmique alors que pour l’élément primaire, c’est par la seule attentivité à ce dernier qu’il est possible de le percevoir cérébralement au-delà de la conscience lors d’un fugace instant originel de quelques millièmes de seconde avec la possibilité de l’étirer durant quelques rarissimes secondes dès lors que l’on accepte de s’accorder avec lui, car il se précède lui-même d’une modification structurelle afin que de son imprévisibilité, puisse apparaître une atonie de la conscience pour laisser place à la naissance de tous les matins du monde.


Souvent, je pleure de ma pauvreté scripturale tant mon incapacité à faire preuve d’une belle complexité est telle qu’elle ne peut se montrer digne d’intérêt pour le lambdasien qui ne saurait se contenter d’une derme outrageusement insultante en raison que le barreau de l’échelle de Wechsler sur lequel il est assis est follement vertigineusement plus élevé que le mien qui n’est, lui, guère plus haut que le plancher océanique de la fosse des Mariannes et duquel, il m’est impossible de m’en dégager en vertu que l’on ne peut péter plus haut que son cul et n’étant en capacité d’égaler l’art littéraire des épicuriens hédonistement carpe diemistes, je suis dans la contrainte intellectuelle qui est la mienne d’être condamné à envier ces lettrés à l’intelligence hors norme qui sont pour moi des madeleines de Proust tant mon enfance m’avait préparé avec tendresse à ce futur bannissement en raison d’un intellect d’une telle affligeance que ma scripturalité en serait à jamais le reflet avec des phrases d’une infinie niaiserie que n’importe quel adulescent pratiquant l’écriture classiquement inclusive se gausse désormais devant ce qu’il est convenu de nommer de la dermite pour lecteur professionnel de Martine à la ferme et qui sera toujours indiscutablement la preuve que je n’atteindrai jamais le niveau minimal requis pour comprendre les attendus qu’il est de bon ton de respecter afin de ne pas perdre un éventuel lectorat désireux de s’approprier des connaissances en de multiples matières afin de toujours progresser dans la préhension cérébrale intrinsèque à chaque pensée que ces lambdasiens aiment à creuser avec persévérance afin d’en découvrir les origines et dont les réponses ne peuvent s’offrir à la mienne qui est ridiculement risible tant il est évident que je suis dans l’inaptitude cérébralière de donner vie à un texte d’une portée musicalement voyageuse qui égalerait la beauté de tous les matins du monde, l’espace d’un fugace instant propre à celui d’un déjeuner de soleil au bord du monde alors que la brise matinale emporterait avec elle les dernières notes de Passacaille de Georg Friedrich Haendel.
Atypikal


Être une fille à chat et sentir la croquette n’est pas très glorieux, pour un garçon, c’est pire, mais le chat, lui, il s’en fout.


Selon Charles Darwin, les individus les mieux adaptés à leur environnement se reproduisent davantage que les autres.
Pour ma part, je considère qu’être adapté à son environnement n’apporte aucun bénéfice, car l’adaptation est l’antinomie de l’évolution. Plus on est inadapté, plus on créé pour évoluer dans sa différence tandis que la norme du plus grand nombre et toutes les autres finissent par vouloir se ressembler en supprimant leurs particularités, leurs différences, ce qui n’apporte aucun bénéfice à l’espèce.


Être pleinement adapté à un environnement humain est une garantie d’avoir des « amis » qui disent de belles choses de nous tandis que l’objectivité se perd encore et toujours en cours de route entre le cerveau et la bouche.


L’un des nombreux avantages d’avoir une pensée complexe incomplètement préhensible pour les uns et complètement incompréhensible pour tous les autres, est que cela permet d’être, de rester et d’évoluer à contre-courant de la théorie Darwinienne concernant la sélection naturelle et bien que mon inadaptation devrait théoriquement être contreproductive, je la développe davantage quotidiennement afin d’explorer des concepts encéphaloscriptiques différents, non plus complexes les uns par rapport aux autres, mais afin de tester la résonance qu’ils entraînent et ses conséquences lorsque l’écho me revient différemment, afin qu’ils puissent être appréhendés par tous les autres avec une adaptation dont je ne puis me résoudre à l’imiter pour entrer dans cette résonance avec la norme du plus grand nombre composant le genre humain à l’instinct trop grégaire et au souhait de ressemblance miroiresque trop grand.


Le style scriptural d’un individu révèle une grande partie de l’organisation de sa pensée et apporte des indices révélateurs sur sa manière de concevoir l’existence, ses rapports sociaux, le sentiment amoureux et l’intimité la plus absolue.
Raisonnablement, avec prudence, droitement, avec une courtitude de sprinter, sobrement, en allant droit au but, maladroitement, de manière impardonnable, mièvrement, avec une reproductibilité égale à elle-même de manière systématiquement prévisible, somniférien, etc.


Un style scriptural n’est jamais que le reflet d’un intellect.


Je n’ai jamais eu le goût de simplifier ma pensée complexe pour la transformer en farine de tapioca afin de la rendre délayable dans un liquide cérébral quelconque.


Un selfie miroiresque de salle de bain, d’ascenseur ou de hall d’immeuble avec le regard porté sur l’écran du smartphone et la question pratiquement identiquement similaire à celle d’une célèbre marâtre de Walt Disney, c’est la version moderne de Blanche-Neige.
« Smartphone smartphone, dis-moi, dis-moi que je suis la plus belle ! », tandis qu’invariablement, ce dernier ne répond jamais en raison que les contes de fées avec les princesses avec des rêves merveilleux et des manants avec des poches vides, c’est dans la presse people qu’ils se trouvent.


Je relève toujours aisément avec un plaisir cérébralement non dissimulé, bien que ce soit désagréablement chiant d’être dans cette lucidité, les incohérences des personnes qui s’élèvent toujours plus haut dans l’échelle sociale de la leçon moralisatrice de bas étage à défaut de s’élever intellectuellement dans les hauteurs de l’esprit critique indispensable à tout opposants de la flagornerie et ne pouvant vieillir de la tête pour n’avoir que mon âge, je me contente encore et toujours d’avoir l’âge du monde tout en me cultivant avec des arbres transformés en livres en raison que les livres électroniques, c’est de la couille en boite tout comme une foultitude de bullshiterie que je relève un peu partout.


La mièvrerie littéraire actuelle des principales maisons d’édition, ça me saoule grave et pour me saouler sans alcool faut être fortiche.


Les livres de développement personnel des gourous à la mode enrichissent uniquement ceux qui les écrivent, et pas les lecteurs plus heureux, plus épanouis ou plus intelligents, mais seulement un peu plus dépendants de ces écrivains de bibliothèques Ikea en sciure de bois agglomérée.


Les masses populaires cherchent avant tout l’amusement et la platitude en lieu et place du savoir et de la connaissance (panem et circenses).


Je suis de ceux qui ne cherchent pas de solutions pour rendre le monde meilleur car celui qui est dans cette quête est un adulte qui passera sa vie à la chercher et lorsque le temps de la réflexion dépasse celui de l’action, c’est que la première est défectueuse et que la seconde n’est pas davantage plus pertinente.


Lorsque l’on s’imagine ne pas être à la hauteur pour aborder une personne, il existe des options plus ou moins onéreuses. (Talonnettes, talons aiguilles, marchepieds, échasses, escabeau, échelle, échafaudage)


Je ne me soucie pas des commentateurs professionnels qui oublient quotidiennement de vivre leur vie en raison qu’elle n’a d’intérêt pour personne et pas davantage pour eux-mêmes, hormis leurs homologues et concernant les personnes professionnellement amatrices de distribution de conseils gratuits de par ce qu’ils sont aussi invendables que leur valeur, j’adopte toujours la technique du chien en plastique sur la plage arrière de la voiture qui hoche la tête de façon perpétuelle.


Je suis doté d’une capacité caméléonique infiniment plus élevé que l’Annapurna qui me permet parfois de passer pour le niaiseux le plus ignorant ou pour n’importe quoi afin de me faire cataloguer chez psychologie magazine comme le garçon le plus ennuyeux que l’on puisse rencontrer au cours d’une journée de 100 ans de solitude.


Je suis d’une curiosité curiositairement discrète et ne pose en règle générale et de manière plus précise que peu de questions lors d’une conversation avec une personne qui me plaît follement car les interrogatoires de séduction m’ont toujours gravement fait chier des briques alors que je ne suis pas maçon.


Le seul traitement efficace qui est officiellement reconnu par les autistes pour se protéger de la pandémie mondiale de normalité est l’isolement social.


Lorsqu’une annonce de présentation commence par : « mes amies disent de moi que » avec pleins de compliments qui suivent, il est urgent de changer d’amies en raison que l’objectivité s’est perdue en cours de route entre le cerveau et la bouche.


Un écologiste convaincu par ses idées, est celui qui s’habille avec des fringues en feuilles de platanes au printemps et en été, et en poils de sapins en automne et en hiver, même si ce n’est pas pratique à porter et que cela ne protège ni de la pluie, ni du froid.


Je suis autosuffisant en bonheur car je n’attends rien des autres pour être heureux.


Lorsque je me retrouve à bavarder avec une personne qui monopolise 95 % du temps de conversation centrée sur sa personne et m’explique que mes 5 % de dialogue sont inutiles, je me souviens instantanément de la raison pour laquelle j’évite habituellement de parler aux inconnu(e)s, aux êtres humains et souvent aux deux en même temps.


L’intelligence collective est inversement proportionnelle au nombre de personnes qui la compose.


La bienveillance, c’est être un aidant occasionnel pour les p’tits vieux qui ont besoin d’aide afin d’emprunter un escalier incliné à marches horizontales verticalement descendant sans mouvement poussatoire dorsal.


Le genre humain se décline en genres et en non-genres tout en déclinant son identité dans tous les sens. Je décline mon identité patronymique. (Je me présente et je la décline en même temps car elle ne me convient pas).
Je décline mon identité de genre de naissance tout en la déclinant pour en choisir une nouvelle parce que ma liberté m’autorise tout dans une société qui érige les interdictions de plus en plus facilement.
Je décline toute forme d’identité car je suis déconstruit. Je ne suis plus rien. Je suis le néant absolu et libre de m’éveiller dans la culture woke, de me construire une nouvelle identité de genre non-genrée, non binaire afin d’être un non-humain.


Être politiquement correct, c’est se forcer à chier sans faire de bruit.


Je suis parfois con (souvent diront certains), parfois sensuel diront certaines, mais jamais les deux en même temps.


Les société modernes : décérébrés d’un côté et des cérébrés de l’autre.


On peut croiser des gens tous les jours et il arrive même parfois que l’on partage une vie avec eux en fondant un foyer, mais on ne rencontre des êtres particuliers que si l’on est soi-même l’un d’eux.


La pensée autistique, c’est vivre cérébralement tout ce qui se déroule dans notre univers depuis le big bang et qui va inéluctablement se poursuivre jusqu’à son implosion et parfois la sensation de vivre tous les matins du monde lors d’un bref instant, alors qu’un « NWP !  » vient d’être enclenché depuis quelques minutes à l’aide d’une wood box.


Une présentation en vue d’une préparation au voyage sur l’océan de la vie, ça ne s’improvise pas comme le choix inconséquent d’une boîte de pâté et d’un paquet de chips accompagnés d’une bouteille de vinasse vinaigrée rosée pour s’en aller rejoindre un pique-nique sur l’herbe au terme du printemps ou une soirée drunchatoire en raison que le temps disponible pour l’élaboration à une réelle attention a été mis à profit pour bitcher en terrasse ou niaiser devant la téloche en prenant la pose concombre de mer sur un canapé d’une déplorable moelleusitée.


Une belle présentation, pour la majorité de ceux qui essaient d’écrire des trucs destinés à retenir l’attention de l’autre, c’est souvent de la matière noire comme celle que l’on trouve dans l’univers.


L’attente n’apporte jamais rien de concret en ce qu’elle est naturellement opposée au mouvement, à l’action, à la décision et que l’éternité en est le produit et qu’il peut s’avérer particulièrement mortel lorsqu’il est privilégié en préférence à son opposé.


En France, la liberté d’expression est un droit fondamental et un délit d’opinion.


Le danger provient toujours des individus qui transgressent les lois et de ceux qui obéissent aux ordres.
LE 16 ET LE 17 JUILLET 1942, DES POLICIERS FRANÇAIS ONT OBÉI AUX ORDRES. C’ÉTAIT LA RAFLE DU VÉL’ D’HIV.
Le 16 juillet 1942 à 4 heures du matin, la plus grande rafle visant les Juifs de France de toute la Seconde Guerre mondiale est déclenchée par la Préfecture de police de Paris, à l’initiative des autorités nazies. Plus de 4500 policiers sont mobilisés.
Du 16 juillet 1942 au 11 novembre 1942, Vichy livre ainsi 36 000 juifs à Berlin.
La police française a collaboré avec le régime nazi dans le cadre du génocide, l’Holocauste, qui a causé la mort d’environ 6 000 000 (six millions) de Juifs.


Les circonvolutions littéraires enrichissent une idée comme une jolie robe embellit une femme et seul le vulgaire est attiré uniquement par la nudité de l’une comme de l’autre.


Être autiste, c’est compliqué tous les jours et parfois plus que d’autres.


Les enveloppes rouges coquelicots, c’est la version In Real Life de Tinder.


La lecture forge l’esprit, la télévision déforme les idées et les réseaux sociaux forment des troupeaux.


Lorsque tu auras mon âge, tu te souviendras de nos conversations et alors, tu auras le regret de ne m’avoir jamais connu.


Lorsqu’une partie de l’humanité désacralise un mort, ne respecte plus le deuil qui lui est dû et lui ôte toute forme d’humanité, elle abdique son titre d’humanité pour ne devenir que l’ombre d’elle-même.


Citer un auteur, un écrivain, un philosophe pour appuyer un propos est parfois louable, mais oublier de penser par soi-même est toujours condamnable.


En France, on n’a pas de pétrole, mais on a le French Kiss et le camembert !


Qu’est-ce que la vérité, sinon une idée partagée par la majorité qui la transforme en mensonge sitôt qu’une idée nouvelle séduit cette même majorité.


Une société de consommation digère les biens, les individus et les défèquent pour devenir une société de défécation.
C’est une société de merde incapable de produire autre chose qu’elle-même.


Avis de recherche
Boucleteuse et plieuse de cheveux, poignardeuse de cœur, regardeuse des yeux, entremêleuse et tactileuse des doigts, Aspergirl, sauvage et instable pour un cambriolage d’univers des possibles, fricoteuse d’oreillers, remonteuse de couette, endormiteuse de sommeil, inventeuse de bizarreries, tripoteuse de courbatures, propriétaire de chaussures qui courent vite, liseuse et tourneuse de livres en papier, appuyeuse de sonnette et d’interrupteurs, dormiteuse à gauche, à droite et au milieu, siesteuse du dimanche après-midi, écrivaine post-iteuse et de lettres.
(La maitrise de la compétence « Destructrice de sommeil est indispensable »)


Le chic Français, c’est l’art de se plaindre de la chaleur en été, des feuilles mortes en automne, du froid en hiver, avec ou sans neige, et de la pluie au printemps, des voisins qui bricolent le dimanche matin, et ceux qui nous empêchent de bricoler le dimanche matin, du montant des impôts, des taxes, et du manque d’allocations de l’état, du prix de l’alimentation, de l’essence, de l’électricité, du gaz, de l’eau, des clopes, des capotes, des smartphones, et du Nutella, de la SNCF, des grèves, des grévistes, des non-grévistes, des jours de grève non payés, des fonctionnaires, des syndicalistes, des politiciens, des flics, des CRS, des éboueurs, et des pompiers, des médecins, des infirmières, des hôpitaux, des EHPAD, des maisons de retraite, des profs, et des instituteurs, des riches, des pauvres, des chômeurs, des vacanciers, des ivrognes, des snobs, des écolos, des capitalistes, des féministes, des machistes, des wokistes, des avantages acquis des autres et de ceux qui nous manquent, des belles-mères, des beaux-pères, des belles-filles, des gendres, des bébés qui pleurent, des enfants qui crient, des ados boutonneux, des parents, et des vieux, des chiens, des punks à chien, des punks sans chien, des mégots sur le trottoir, des fientes de pigeons, des cloches de l’église, du pet des vaches, de l’odeur des chiottes, et des pissotières, du foot, des soirs de match, du programme télé, des nouvelles dans les journaux, de Facebook, X, des réseaux sociaux, des filtres Instagram, de Meetic, d’Halloween, et du Black Friday, de Donald Trump, d’Elon Musk, d’Emmanuel Macron, de Brigitte, et Bardot, des putes et des députés, des frites molles, des chocolatines, du menu chez MacDo, KFC, et Burger King, des Anglais, des Bretons, des Corses, des paysans, des ploucs, et des beaufs, des guerres, des célibataires, de la pornographie, et d’une liste qui ne pourra jamais se terminer avant le terme de l’éternité…


Emmerder ses voisins le dimanche matin avec une séance de bricolage est une tradition Française.


Une réunion dans la fonction publique est le lieu idéal pour décider de la date de la prochaine réunion qui permettra de décider à quelle date aura lieu la prochaine réunion pour prévoir le lieu de la suivante avant d’envisager une nouvelle réunion pour finalement décaler la date de la réunion suivante afin de poursuivre cet enchaînement sans fin en raison que c’est au nombre de réunions auquel un fonctionnaire participe qu’il est évalué et pas au nombre de ses décisions.


Oui, aujourd’hui, je suis en retard, je te concède cela. Mais je ne veux pas faire l’erreur d’être amoureux d’une personne qui te ressemblerait et qui ne serait pas toi. Je ne veux pas prendre le risque de trébucher maladroitement devant n’importe quelle inconnue, de me relever et de croiser un regard troublant et d’imaginer que ce serait toi, alors que tu serais seulement en train de trouver une première enveloppe rouge, ailleurs, là où j’espérais que tu la découvre.


Me hâter pour te trouver alors que tu es forcément ailleurs, ce serait d’une folie.
Me hâter alors que je suis fou, ce serait d’un raisonnable.
Dans les deux cas, une folie raisonnable, une erreur malhabile.


Pour la beauté extérieure des femmes, il y a le regard des hommes.
Pour la beauté intérieure, il y a le regard des gynécologues et des proctologues.


Un communiste propriétaire d’un logement dans un pays capitaliste accumulant plus d’argent qu’il n’en dépense afin de se constituer une épargne pour acheter un logement plus grand dans ce même pays est-il en désaccord avec le capitalisme ou avec le communisme ?


L’incohérence des idées, c’est d’utiliser un réseau social pour dénoncer le capitalisme des réseaux sociaux.


Une valeur morale universelle n’est que propagandiste tant la morale est universellement liée à la puissance qui décrète la valeur de sa propre valeur morale.


Je ne veux pas être de ceux qui se plaignent de l’état du monde, aussi, j’essaie de le rendre un peu moins pire que la veille, même si c’est difficile et que j’échoue un peu tous les jours.


L’art est indispensable parce qu’il est inutile et c’est son intrinsèque inutilité qui le rend tout aussi indispensable au monde.


Si parfois, tu es dans l’hésitation, fermes les yeux, ouvres ton esprit, sois attentif et observes.


Quel est le métier de ton papa ?
Fonctionnaire
Et quel est le métier de ta maman ?
Elle ne travaille pas non plus.


Quel est le métier que tu veux faire plus tard mon fils?
Fonctionnaire, comme toi papa.
Tu ne veux pas choisir un vrai métier ?
Si, je veux faire fonctionnaire.
Fonctionnaire, ce n’est pas un métier mon fils
Alors, je serai chercheur d’emploi.
Fonctionnaire, c’est un beau métier, je suis fier de toi mon fils.


Il est un individu insignifiant sur l’échelle de l’humanité et sans importance sur l’échelle locale aimant faire caca avec sa bouche dans l’oreille de ceux qui aiment rire de lui en raison de son physique ingrat, de son talent inexistant, de son caractère colérique, de sa prévalence à la pleurnicherie et de sa propension à renâcler. Celui-là, on l’appellera son « petit admirateur secret ».


Je suis souvent ici et ailleurs, mais rarement là, parce que j’aime être ici, que j’ai souvent à faire ailleurs et qu’être là, c’est finalement se trouver n’importe où sans avoir à se chercher soi-même ici ou ailleurs.


Il n’y aura jamais assez d’intelligence sur la Terre pour la partager avec la totalité de l’humanité, aussi, les plus démunis en créeront de nouvelles pour la distribuer gratuitement à tous les autres afin de dévaloriser l’originelle devenue obsolète et sans intérêt aucun à l’exception des rétrogrades qui s’en revendiqueront encore et toujours.


Si tu abandonnes au hasard les belles rencontres de ta vie, tes pas te mèneront toujours ailleurs.


Une femme qui gouverne est un dirigeant sans couilles.


Lorsqu’un bélître entreprend de se transformer en cuistre, orchidoclaste après avoir été repoussé par une puterelle gaupe pour s’être comporté en fesse-mathieu, il convient de renvoyer ce nodocéphale, cet alburostre comptable à un foutriquet parmi les Jean-Foutre.


Fonctionnaire, c’est un métier…
Un bon fonctionnaire est un fonctionnaire qui se tait et ne se fait remarquer qu’en buvant son café bruyamment durant les pauses indispensables à ses journées dont la lenteur d’écoulement est égale à sa productivité. Il en est également pour lesquels la journée est un éclair intensément lumineux mais tellement bref qu’on pourra se demander s’ils ont réellement été présent et d’autres qui sont d’une telle fulgurance qu’on croirait que le temps s’est figé tant leur inactivité est parfois égale au temps de dégradation d’un hamburger sous cloche qui conserve sa forme indéfiniment à défaut de sa fraîcheur tiède des premières minutes.


La normalité, c’est le bonheur des pauvres d’esprits, la folie, c’est leur malheur.
Chic, je suis fou !


Le camembert, c’est comme une partie de sexe sans lendemain. C’est un plaisir égoïste…


Je pense trop donc je suis un plaignard.


Lorsque je sens poindre à l’horizon tous les malheurs du monde, je fais un pas de côté et je les laisse passer pour ne pas être heurté.


La folie est le sublime de l’intelligence tandis que la raisonnabilité est le sublime de la normalité.


Parfois, il y a tellement de silence dans ma tête que je n’ai plus besoin de m’isoler du monde.


Le regard des autres existera toujours et le prendre en compte, c’est confier son bonheur à des inconnus.


Si l’ignorance du monde m’était conté, je serais condamné à écouter pour l’éternité.


Ce que tu n’oses pas aujourd’hui, tu le regretteras demain.


Tu verras, parfois, ce sera beau et léger qu’on dirait du Sempé et parfois, ce sera plus incisif comme un couteau Japonais ou tranchant comme une guillotine de la Révolution française.


Au diable la norme alitée bien à plat et bien bordée, c’est là qu’est ma place ! Les textes qui jamais ne rebondissent et pas davantage ne dépassent du cadre de la normalité identique à un lit au carré militaire, je n’en puis plus !
Voisin, je te confie mon chat, car en ce jour, il se trouve qu’un maître de bord possède un billet à mon nom et j’ai un voyage à effectuer sur l’océan de la vie à bord de La Funambulistière pour boire un Caramel Macchiato avec le Capitaine Foutrac et je ne sais pas quand je reviendrai !


Prout !


Il n’est de folie plus grande pour l’humanité que de ne vouloir accepter la différence de quelques-uns et de vouloir uniformiser la conscience de tous les autres dans le but de se croire universellement humaine.


Il ne faut jamais définir un objectif avec des moyens pour parvenir à l’atteindre, mais tout mettre en œuvre pour dépasser l’objectif fixé avec les moyens dont on dispose.


Et de temps en temps, tu gifleras les cons pour leur apprendre à l’être un peu moins.


Nous sommes toujours très nombreux dans ma tête, mais c’est toujours moi le chef.


Dans l’exercice de la rédaction d’une petite annonce de rencontre amoureuse, il est toujours préférable d’être soi-même. À défaut, le ramassage de râteaux et de se planter est très important, alors à moins d’avoir l’âme d’un jardinier ou d’un arbre, autant afficher la couleur dès le départ.


Vous serez parfois en désaccord, parfois fâchés et peut-être même de temps en temps dans un silence mutuel mais toujours présent l’un à l’autre sous différentes formes parce qu’il est dans votre nature de ne pouvoir vous détacher de ce qui vous unis.


Être autiste chez les Frenchies, c’est vivre dans un pays qui se veut tellement inclusif qu’il exclue sans ambages tous les individus qui refusent cette invitation à l’inclusivité forcée au prétexte que de vouloir rester un individu libre et différent est une injure à tous les autres et en particulier aux chantres de l’inclusion sociale qui sont les plus intolérants lorsque l’on n’accepte pas de rejoindre leur chapelle de pensée.


Une préparation d’un voyage sur l’océan de la vie, ça ne s’improvise pas comme le choix inconséquent d’une boîte de pâté et d’un paquet de chips accompagnés d’une bouteille de vinasse vinaigrée rosée.


Tatouages de chaque côté du cou
04 octobre 1971, Premier jour du reste de ma vie
04 octobre 2041, Dernier jour du reste de ma vie

Tatouage situé sur la nuque
Code barre
821131914


Une annonce de rencontre consensuelle, c’est comme un panneau publicitaire en 4X3 pour des raviolis en milieu urbain. Je jette un coup d’œil et j’oublie aussitôt parce qu’on en trouve au kilomètre.


Lorsque j’ai envie de rencontrer une personne qui me ressemble et qui pense comme moi, j’utilise un miroir et lorsque j’ai envie de la même chose en groupe, je vais à la fête foraine au palais des glaces.


Que restera-t-il de nos vies numériques après notre disparition, à part des 0 et des 1 ?
Des empreintes digitales sur des claviers et des écrans.


Le point commun entre les épicuriens, les hédonistes, les carpe diemistes et les épicuriens hédonistement carpe diemistes est qu’aucun d’eux ne connaît la philosophie d’Epicure, d’Aristippe de Cyrène, ni le poème d’Horace.


Je suis de ceux qui entretiennent leur folie cérébrale et la développe perpétuellement. Parfois sur pellicule, sur du papier avec un crayon ou sur les murs de la ville ou de n’importe quelle autre manière, juste pour rappeler à tous ceux qui ont choisis la normalité quotidienne, qu’être raisonnable, c’est quand même bien rassurant même si c’est très chiant à vivre.

Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.